LA THAÏLANDE

La Thaïlande est la première partie de notre périple en famille en Asie-du Sud-Est, juste avant la Malaisie et Singapour.

Une capitale trépidante, une rivière mythique, un peuple souriant, des temples et des bouddhas partout, des cascades paradisiaques, et des animaux côtoyés de très près, voici en quelques mots le sommaire d’un séjour inoubliable en Thaïlande…

Il manque juste à notre programme ce pourquoi tant de touristes viennent dans ce pays : les îles paradisiaques de la mer d’Andaman ! Pourtant, elles nous font bien rêver nous aussi, mais nous sommes en juillet et en cette saison, le temps y est mauvais paraît-il. D’où l’idée de terminer notre périple asiatique en descendant jusqu’en Malaisie : là-bas, nous trouverons bien notre bonheur insulaire…

En attendant, voici notre programme thaïlandais, étape par étape :

Ou alors ci-dessous, le compte-rendu complet de toutes ces étapes.



Bangkok, première ville touristique du monde

Selon le dernier classement des villes les plus visitées du monde, Bangkok se situe à… la première place ! Devant Londres (2e) et Paris (3e), excusez du peu. Et s’il est évident que certains quartiers de la ville ne présentent pas spécialement d’intérêt, d’autres sites en revanche constituent de pures merveilles et justifient un tel classement.

Petit tour d’horizon de tout ce que nous avons pu voir à Bangkok en moins de quarante-huit heures.


LE WAT PHO

Ce magnifique temple bouddhiste est l’un des plus anciens du pays.

En pénétrant dans son enceinte, il est important de se rappeler qu’avant d’être un site qui se visite, c’est surtout un lieu de culte et de méditation très fréquenté par les bouddhistes. Ainsi, une tenue correcte et un comportement respectueux sont exigés.

Le temple est composé de plusieurs bâtiments à l’architecture dépaysante pour les occidentaux que nous sommes, abondamment décorés de mosaïques multicolores.

A l’intérieur des bâtiments, les bouddhas sont omniprésents et rivalisent de sérénité.

Le plus grand et le plus impressionnant d’entre eux, c’est Bouddha couché, représenté sur son lit de mort juste avant d’atteindre le Parinirvāṇa (la fin de l’existence physique pour qui a atteint l’éveil).

Ce magnifique bouddha est entièrement recouvert de feuilles d’or.

La salle qui l’accueille, bien que très grande, semble trop exiguë pour cette statue qui en impose : 46 mètres de long sur 15 de haut.

Et que dire de ses pieds, qui sont au moins aussi beaux que tout le reste : incrustés de nacre, ils représentent les 108 actions qui ont permis à Bouddha d’atteindre la perfection.

Détail de la plante du pied

Un peu plus loin se trouve le sanctuaire principal : l’Ubosot. A l’intérieur, on retrouve Bouddha, mais assis cette fois. C’est en dessous de cette statue toute en or et en cristal que sont conservées les cendres du célèbre roi Rama Ier (1737-1809).

A noter enfin que dans l’enceinte du Wat Pho, on trouve également une école de médecine et de massages traditionnels, qui fut créée pour assurer la transmission des savoirs ancestraux.

Aujourd’hui, elle assure la formation des étudiants venus du monde entier. Les visiteurs peuvent d’ailleurs se faire masser dans les règles de l’art, même si l’attente peut parfois être un peu longue… Le site officiel :  école de médecine et de massages traditionnels,


WAT ARUN : LE TEMPLE DE L’AUBE

Bien que bouddhiste, c’est à un dieu hindou, Aruna, que le temple doit son nom : Aruna symbolise l’aurore, et le Wat Arun voit chaque matin la première lumière du jour éclairer sa superbe façade…

Ce temple est devenu au fil du temps le symbole de Bangkok, on le retrouve d’ailleurs souvent en photo sur la couverture des magazines.

De près, on constate que c’est une infinité de petites mosaïques colorées qui constituent ce gigantesque ensemble.

Si l’escalier du prang central est très abrupt (le prang étant une tour typique de style khmer, en général richement sculptée), c’est pour évoquer la grande difficulté qui existe à atteindre les niveaux supérieurs de l’existence, selon les préceptes bouddhistes.

Une partie seulement des escaliers du prang central (72 mètres de haut) est ouverte au public, ce qui est suffisant pour avoir une jolie vue sur Bangkok quand le temps s’y prête… ce qui n’était pas le cas le jour de notre visite !


LE WAT PHRA KAEO

Tous les bangkokiens que nous rencontrons nous le disent : parmi toutes les merveilles de leur ville, le summum, c’est le Wat Phra Kaeo.

Il est situé à l’intérieur du domaine royal, lequel est lui-même cerné par une muraille blanche crénelée longue de deux kilomètres.

L’origine du site date de la fin du 18e siècle, lorsque le roi Rama Ier fonda officiellement Bangkok pour en faire la nouvelle capitale du pays. Il décida d’y construire un temple qui devait surpasser ceux des capitales précédentes, Ayutthaya et Thonburi.

Ce temple, ou plus précisément cette enceinte sacrée, c’est le Wat Phra Kaeo : il comprend notamment un ubosot (bâtiment principal d’un temple) abritant le fameux Bouddha d’Émeraude, ainsi qu’un ensemble comportant divers édifices, stèles et autres statues de toute beauté.

Photographier le Bouddha d’Émeraude est interdit, mais vous pouvez le voir ici.

A noter que le Bouddha d’Émeraude… est en jade !

L’architecture raffinée des différents édifices est embellie par le remarquable travail de décorations à base de feuilles d’or, de porcelaine, de céramiques, ou encore d’incrustations de nacre… Certains bâtiments sont carrément recouverts d’une pluie de dorures.

Le Phra Mondop est une magnifique bibliothèque. Elle renferme notamment de vieux livres en feuilles de palmier contenant des textes bouddhiques anciens. Ces pièces rares et fragiles sont précieusement conservées à l’intérieur.

On ne peut admirer cet incroyable bâtiment que de l’extérieur, ses salles étant fermées au public.

Le Prasat Phra Thep Bidon est le Panthéon Royal. Il contient des statues grandeur nature de tous les rois de la dynastie Chakri, laquelle est toujours au pouvoir.

Il se caractérise par la dominante bleue des innombrables céramiques qui le décorent.

Le Prasat Phra Thep Bidon

Le site comprend également plusieurs chedis dorés (constructions bouddhistes en forme de tours coniques).

Au pied de l’un d’entre eux, de jolies créatures mythologiques multicolores semblent s’amuser.

Pour résumer, le Wat Phra Kaeo permet d’en prendre plein les yeux. La richesse des décorations, l’explosion des couleurs et le raffinement de l’architecture font de ce site un pur joyau.

Ce site somptueux est incontournable à Bangkok.


CHINATOWN

Nombreuses sont les grandes villes à travers le monde qui possèdent un quartier chinois, mais celui de Bangkok est l’un des plus grands.

Lorsqu’on pénètre dans ce quartier, on est frappé par la frénésie qui l’anime et qui met nos sens en éveil : ça grouille de voitures et de piétons, les gaz d’échappements se mêlent aux parfums de la cuisine de rue, les tuks-tuks pétaradent haut et fort, les innombrables enseignes éclaboussent les rues de toutes leurs couleurs…

Il est très agréable et dépaysant de se balader dans le dédale de ruelles qui sont tantôt bordées de magasins, tantôt dédiées au marché.

Dans ce quartier réputé pour sa gastronomie, la rue présente toujours de quoi se nourrir et se régaler.

Si l’on manque de temps pour visiter Chinatown, alors il faut privilégier la tombée de la nuit. Car c’est le moment où les rues se transforment en un restaurant géant, pendant que toutes les enseignes multicolores s’illuminent d’un seul coup.


AYUTTHAYA : LA « CITÉ SCINTILLANTE »

Fondée en 1350, Ayutthaya, surnommée la « Cité Scintillante », fut la capitale du royaume de Siam pendant quatre siècles. Elle fut l’une des villes d’Asie du Sud-Est les plus prospères de son époque, et figura même parmi les plus grandes villes du monde au 18e siècle.

Bien que son nom d’origine sanskrite signifie « qui ne peut être conquis », elle finit bel et bien par être pillée puis détruite par le voisin birman en 1767. Ensuite, la cité tomba en ruines petit à petit.

Wat Phanan Choeng

Aujourd’hui, les vestiges de ses dizaines de temples témoignent de sa grandeur passée. Ce sont eux qui valent à la ville d’être classée au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, et qui font de la Cité Scintillante une étape incontournable de la Thaïlande.

Ayutthaya est traversée par plusieurs cours d’eau, sur lesquels c’est un vrai régal de se déplacer pour découvrir les nombreux temples qui embellissent les rives.

Ceux qui veulent découvrir des temples n’ont que l’embarras du choix à Ayutthaya.

Mais avant de vous montrer ceux que nous avons visités, une toute petite leçon d’architecture bouddhiste s’impose :


LES INCONTOURNABLES

Voici une liste, évidemment subjective, de quelques-uns des plus beaux temples d’Ayutthaya, à ne rater sous aucun prétexte.

Wat Phanan Choeng

Construit en 1324.

Bien qu’il soit très prisé des touristes, il ne faut pas passer à côté de ce temple.

Bouddha, bouddhiste et chat

Car son principal joyau, c’est l’immense Bouddha doré qu’il abrite (19 mètres de haut). Particulièrement vénéré des bouddhistes, il est enserré dans une salle presque trop petite pour lui, et richement décorée. L’ensemble est somptueux.


Wat Phra Si Sanphet

Proche du palais royal d’Ayutthaya, il servait de temple royal. C’est l’un des temples les plus importants d’Ayutthaya. Ses vestiges sont situés dans une zone arborée, ce qui rend la visite particulièrement agréable, notamment par temps chaud.

Il est situé sur le même site qu’un autre temple très intéressant mais plus récent (voir plus bas) : Wiharn Phra Mongkon Bophit.


Wat Chai Watthanaram

Construit en 1630.

Situé sur la rive du fleuve Chao Phraya, ce célèbre temple est l’un des plus réputés d’Ayutthaya.

Le roi Prasat Thong le fit ériger en hommage à sa mère. Aujourd’hui, ce temple est plutôt bien conservé.

Le meilleur moyen pour s’y rendre est le bateau, et le moment idéal pour le découvrir est le soir au coucher du soleil.

S’il ne fallait voir qu’un seul temple à Ayutthaya, ce serait peut-être bien celui-là…


LES AUTRES TEMPLES A VOIR

Wat Phutthaisawan

Construit en 1353.

En arrivant par la rivière, ce sont quatre statues étonnantes qui accueillent les visiteurs.

Ce qui attire l’œil d’emblée, c’est ce prang tout blanc qui domine les lieux.

A ses pieds, une armée de bouddhas veille paisiblement sur le site.


Wat Phu Khao Thong

Construit en 1395.

Le nom de ce temple signifie la montagne dorée. Peu fréquenté, il est assez différent de la plupart des temples de la région, que ce soit par sa couleur ou son architecture.

En haut des escaliers qui permettent de monter dessus, la vue sur les rizières environnantes vaut le coup d’œil.


Wat Lokayasutharam

La visite de ce site est rapide. En effet, outre un grand bouddha couché (environ 40 mètres de long sur 8 mètres de haut), il subsiste simplement un prang qui domine quelques ruines.

Ce bouddha est parfois drapé d’orange, mais pas le jour de notre visite.


Wat Mahathat

La date précise de sa construction n’est pas connue avec certitude, mais il daterait de la fin du 14e siècle.

Ce temple est l’un des plus visités de la région. C’est ici que l’on trouve notamment la fameuse tête de Bouddha enserrée dans les racines d’un banian.

Lorsque les birmans détruisirent une bonne partie d’Ayutthaya au 18e siècle, ils décapitèrent avec acharnement presque tous les bouddhas de Wat Mahathat. Selon la légende, l’une des têtes coupées roula jusqu’à un banian qui la recueillit dans ses racines. Aujourd’hui sacrée, elle est vénérée par les bouddhistes.

Pour le reste, bien qu’une bonne partie du temple soit en ruines, il est intéressant à découvrir.


Wiharn Phra Mongkon Bophit

Situé juste à côté de Wat Phra Si Sanphet (voir plus haut), on peut faire d’une pierre deux coups : ils sont si proches qu’il est presque impossible de visiter l’un sans visiter l’autre !

Au fond : Wihan Phra Mongkhon Bophit - Au premier plan : Wat Phra Si Sanphet

Le Wihan Phra Mongkhon Bophit est notamment réputé pour abriter un superbe bouddha doré, haut d’une dizaine de mètres.


Wat Yai Chai Mongkol 

Construit en 1357.

Ce vaste temple est l’un des plus anciens de Thaïlande.

Outre de beaux alignements de bouddhas drapés d’orange, ce temple est réputé notamment pour son grand chedi, que l’on peut voir de très loin : il commémore une grande victoire d’Ayutthaya sur l’envahisseur birman, en 1592.

Ce temple est très fréquenté, et nombreux sont les fidèles qui s’y pressent pour venir prier.


LE LONG DU MAE KLONG

Le Mae Klong est un fleuve qui se jette dans le golfe de Thaïlande à Samut Prakan, à 80 kilomètres au sud-est de Bangkok.

Le port de Samut Prakan

De toute évidence, cette petite ville de 50.000 habitants est orientée vers la pêche. Pourtant, de nombreux chalutiers sont bloqués à quai, certains dans un état de décrépitude avancée.

En effet, la Thaïlande n’ayant pas toujours respecté certains règlements internationaux, elle est aujourd’hui sanctionnée par quelques restrictions en matière de pêche dans le golfe de Thaïlande.

Toujours est-il que l’on croise de nombreux habitants sur de petites embarcations, qui viennent prélever péniblement de quoi nourrir leur famille. En effet, les poissons qu’ils  réussissent à sortir de leurs filets sont aussi rares que petits.

Régulièrement, un varan ou deux passent par là, longeant la coque des bateaux à quai, à la recherche d’un peu de nourriture, sous l’œil imperturbable des pêcheurs.


Le temple

A quelques encablures du port, un temple bouddhiste est situé au bord de l’eau lui aussi. Sa jolie façade ornée de têtes d’éléphants change un peu des temples habituels.

Aux abords, quelques moines bouddhistes s’affairent, au milieu d’une multitude de chiens qui ont trouvé refuge ici.

J’essaie de discuter avec l’un des moines mais il ne parle que le thaï. Qu’importe. Il sourit beaucoup et quand je lui montre le temple, il va aussitôt en chercher les clés pour m’ouvrir les portes. C’est ainsi que je me retrouve avec un temple pour moi tout seul !

Pas un seul touriste aux alentours, juste ce moine souriant et moi. C’est un vrai privilège qu’il m’offre là. Il semble aussi heureux de m’accueillir ici que je le suis de pouvoir profiter de ce joli temple vide, ce qui me change des temples plus ou moins fréquentés d’Ayutthaya.


Mae Klong Railway Market

Si ce marché est si atypique, c’est parce que, comme son nom l’indique, il est situé sur une voie de chemin de fer… en activité ! Tous les jours, le train en provenance ou à destination de Bangkok traverse ce marché.

Il arrive au ralenti et au fur et à mesure qu’il avance, les commerçants remballent leurs marchandises les uns après les autres. Au dernier moment, ils plient leur étal et dès que le train est passé, ils remettent tout en place.

Nous nous sommes rendus à ce marché un soir mais nous n’avons pas pu assister au spectacle puisque le train était sagement garé, en attendant l’horaire de départ du lendemain…


LE MARCHÉ FLOTTANT DE DAMNOEN SADUAK

C’est l’un des marchés flottants les plus connus de toute la région du grand Bangkok, et le seul du coin à être ouvert tous les jours. Pourtant, les habitants y font rarement leurs emplettes, laissant ce soin aux touristes pour lesquels on « adapte » les prix ! Mais le spectacle vaut malgré tout le coup d’œil.

Il existe deux façons de visiter ce marché : soit à pied en admirant le spectacle du marché flottant depuis les ponts qui enjambent la rivière, soit en barque pour être au cœur de l’action. Nous avions choisi la première solution mais, nous étant fait conduire sur place par un Thaïlandais qui ne parlait pas un traître mot d’anglais, il nous a déposés hors de la ville, à une sorte de terminal pour barques. Nous nous sommes donc trouvés plus ou moins contraints d’en prendre une. Ce que nous n’avons finalement pas regretté…

Car en effet, naviguer sur ces canaux dans la lumière douce du petit matin fut un enchantement.

Ce marché étant considéré comme un nid à touristes, l’idéal consiste à s’y rendre assez tôt le matin. Car après 9h30, les cars venus de Bangkok débarquent leurs nombreux visiteurs. Le marché n’a alors plus grand-chose d’authentique alors qu’en arrivant tôt, on ne croise quasiment aucun touriste.

Ici, on fait son marché de barque à barque : il suffit de se déplacer sur l’eau et de regarder ce qu’il y a dans la barque du voisin, puis de faire son choix parmi les produits qu’il/elle propose.

L’heure totalement indue à laquelle nous nous sommes levés pour arriver tôt a au moins le mérite de ne nous faire croiser quasiment que des locaux. Sans touristes, le dépaysement est total dans ce marché aquatique et atypique !

Si l’essentiel du marché se passe donc sur les barques, il y a quand même de nombreuses boutiques de souvenirs ainsi que des restaurants tout le long des quais, ce qui montre bien le potentiel touristique du site…


KANCHANABURI : LE PONT DE LA RIVIÈRE KWAÏ ET LES ÉLÉPHANTS !

Kanchanaburi et ses 50.000 habitants sont posés sur la rivière Kwaï (ou plus précisément au confluent des rivières Kwaï Yai et Kwaï Noi).

Un bateau-restaurant remonte la rivière Kwaï à Kanchanaburi

La ville est assez animée, notamment sur la longue avenue bordée de restaurants qui mène au fameux pont de la rivière Kwaï.

Le pont est évidemment le site le plus connu de la petite ville. Mais non loin de là, un autre site permet de passer un superbe moment : Elephants’ World, un parc en pleine nature où le visiteur côtoie des éléphants et s’occupe d’eux pendant un ou plusieurs jours.


Le pont de la rivière Kwaï

Pendant la seconde guerre mondiale, le Japon entreprend la construction d’une ligne de chemin de fer entre la Thaïlande et la Birmanie. Il y affecte quelques dizaines de milliers de travailleurs asiatiques et de prisonniers de guerre. Leur mortalité est élevée à cause des conditions parfois inhumaines dans lesquelles ils sont traités ainsi que des maladies tropicales. D’où le surnom de « train de la mort » que porte aujourd’hui le train circulant sur cette ligne.

Le pont originel fut construit en bois mais un autre pont, métallique celui-là, surplombe les flots à proximité.

Bombardé puis restauré dès la fin de la guerre, c’est celui qui enjambe aujourd’hui encore la fameuse rivière Kwaï Yai.

A part son importance historique, on ne peut pas vraiment dire qu’aujourd’hui ce pont présente un très grand intérêt.

A noter qu’à Kanchanaburi, un cimetière allié de la seconde guerre mondiale est réservé aux prisonniers qui ont laissé leur vie dans la construction de ce pont.


Elephants’ World

Il existe différentes structures en Thaïlande, qui accueillent les visiteurs pour leur faire approcher des éléphants. Nombre d’entre elles sont réputées ne pas respecter ces animaux.

Dans la région de Kanchanaburi, nous en avons trouvé une, Elephants’ World, qui a la réputation inverse.

Alors bien sûr, il est difficile de porter un jugement sur la façon dont ces organisations traitent les animaux quand, comme moi, on est assis derrière son ordi en France pour réserver. Je me suis donc fié aux nombreux avis et commentaires trouvés sur le net. Et Elephants’ World semble à peu près faire l’unanimité en matière de traitement respectueux des animaux, c’est pourquoi nous l’avons choisi.

On arrive sur place dans un vaste bâtiment en bois qui semble perdu en pleine nature. C’est ici qu’a lieu le briefing pour expliquer aux visiteurs la journée qui les attend.

D’un côté, le bâtiment domine la rivière Kwaï, où les visiteurs passeront une partie de la journée à laver les éléphants tout en se baignant avec eux.

De l’autre côté, on aperçoit les pachydermes, qu’on nourrira sitôt le briefing terminé.

On leur donne des fruits directement dans la trompe, qu’ils engloutissent goulûment à raison de quelques… 200 kilos par jour !

Et à cette occasion, on peut les approcher de près, vraiment de très près…

On les accompagne ensuite à la rivière.

L’endroit semble être leur terrain de jeu favori… et devient vite le nôtre aussi !

Les visites chez Elephants’ World durent, au choix, une demi-journée à quatre semaines mais dans tous les cas, on repart un grand sourire aux lèvres.


Loger dans un hôtel flottant sur la rivière Kwaï

Un petit mot sur le logement à Kanchanaburi. Quitte à dormir quelque part dans cette ville, autant choisir un endroit mythique : la rivière Kwaï !

Les hôtels flottants y sont assez nombreux, souvent pas spécialement chers, et la quiétude des lieux vaut vraiment le coup.

Nous avons passé deux nuits au VN Guesthouse (voir les infos pratiques en fin d’article) dans un cadre très délassant, mais il y a pas mal d’autres hôtels similaires sur les berges de la rivière. On n’a donc que l’embarras du choix.

La salle de restaurant du VN Guesthouse

A noter que depuis Kanchanaburi, on peut aussi rallier le parc national d’Erawan et ses fameuses chutes, situés à 70 kilomètres de là, qui font ici l’objet d’un article à part.


LES CHUTES D’EAU : SAI YOK NOI ET LE PARC NATIONAL D’ERAWAN

Les chutes d’Erawan étant assez fréquentées, le bon plan consiste à y arriver dès l’ouverture (8h00), avant le débarquement de tous les visiteurs basés à Kanchanaburi. Il y a alors peu de monde et c’est le meilleur moment pour en profiter.

Idéalement, il faut donc passer la nuit à proximité, c’est pourquoi la veille de notre visite des cascades, nous avons pris le « train de la mort » pour aller dormir à Nam Tok, non loin d’Erawan. Et là, nous avons découvert par hasard qu’il y avait également de très belles cascades.

Sai Yok Noi Waterfall

Le parc national de Sai Yok, très arboré, est situé en pleine nature.

Il est relativement peu fréquenté car même s’il y a un peu de monde par endroits, on peut profiter quand même des cascades sans promiscuité, dans un cadre naturel idyllique.

On peut aller et venir dans les petites grottes situées derrière les rideaux d’eau.

Il fait chaud, l’eau est rafraîchissante et la verdure cerne le site.

Cet avant-goût des fameuses cascades d’Erawan est une excellente étape.


Le parc et les chutes d’Erawan

Les chutes d’Erawan dégoulinent sur sept niveaux. Il est possible (et délicieux) de se baigner dans chaque piscine naturelle entre deux chutes.

On les atteint en marchant dans la forêt, sur un terrain qui monte souvent mais où un sentier et parfois des escaliers sont aménagés, ce qui rend la balade assez facile. Elle est d’autant plus agréable qu’elle est régulièrement ponctuée des fameuses cascades.

La première, Lai Kun Rang, est accessible très rapidement. Si on y arrive tôt le matin, elle est déserte et on s’y baigne absolument seul.

Plus tard dans la journée, elle est d’autant plus prise d’assaut par les touristes qu’elle est accessible en quelques minutes de marche seulement, contrairement à celles des niveaux supérieurs qui nécessitent de marcher plus longtemps. Voici la même chute, quelques heures plus tard :

Entre deux baignades dans les cascades, la balade dans la forêt est très agréable.

La troisième cascade, Pha Nam Tok, est l’une des plus hautes.

Parfois, quelques offrandes abandonnées au milieu de nulle part ponctuent l’itinéraire dans la forêt.

Au cinquième niveau, Buar Mai Long est l’une des cascades les plus agréables pour se baigner. Mais du coup, elle devient vite aussi l’une des plus fréquentées.

Les cascades sont tellement paradisiaques qu’on a presque tendance à négliger la balade dans la forêt, pourtant elle aussi très agréable.

La cascade du sixième niveau, Dong Pruk Sa, est peut-être la plus sauvage car elle est difficilement accessible.

Mais la plus agréable est sans doute celle du septième et dernier niveau, Phu Pha Erawan : ceux qui entament la balade tôt le matin sans s’arrêter à aucune cascade y arrivent les premiers, et peuvent donc la savourer tout seuls.

Mais très vite dans la matinée, elle devient assez fréquentée, ce qui n’enlève pourtant rien à cette sensation de petit paradis tropical qu’elle laisse à tous ceux qui s’y baignent. La température de l’eau, dans cette chaleur ambiante, est tout simplement délicieuse…

Une fois terminée la journée de détente dans les cascades et la forêt d’Erawan, on peut faire un petit détour par le barrage de Srinakarin, situé non loin de là.

L’ouvrage, qui permet de réguler les rivières et de produire de l’énergie hydroélectrique, est assez impressionnant. On peut se balader à son sommet, d’où la vue dégagée en direction de la Birmanie voisine vaut le coup d’œil.



INFOS PRATIQUES


La monnaie thaïlandaise est le Bath (THB). Les conversions indiquées ci-dessous en euros tiennent compte du taux de change de décembre 2019 (1 euro = 34 THB environ).


BANGKOK


Se déplacer à Bangkok

Se rendre d’un point à l’autre de la mégapole trépidante et saturée peut relever du parcours du combattant.

Pour y remédier, voici le site idéal : transitbangkok.com. Il répertorie toutes les lignes de tous les moyens de transports de la ville, propose des cartes et calcule même les itinéraires d’un point à l’autre, en combinant les différents moyens de transports existants (métro + bateau par exemple, etc.)

Le tuk-tuk

Totalement dépaysant, c’est l’un des symboles de la Thaïlande ! Au rayons des avantages, ses petites dimensions lui permettent de se faufiler entre les voitures à l’arrêt, ce qui en fait un moyen de transport plutôt rapide. Côté inconvénients, les gaz d’échappements et le vacarme ambiants font fonctionner nos narines et nos oreilles à plein régime ! Mais malgré tout, ce moyen de transport emblématique du pays fait partie des incontournables. A noter que par temps de pluie, la chaussée est glissante et il vaut mieux préférer un autre moyen de déplacement.

A savoir : afin d’éviter toute mauvaise surprise, il faut négocier le prix avant le départ.

Le taxi

Il est à la fois plus lent que le tuk-tuk mais aussi plus confortable, et surtout moins cher ! Comme le tuk-tuk, on en trouve partout, il faut juste privilégier les taxis-meters (c’est-à-dire dotés d’un compteur) et veiller à ce que le chauffeur le mette bien en marche au départ.

Le bateau : Chao Phraya Express

Il s’agit de navettes fluviales sillonnant la Chao Phraya, la fameuse rivière qui serpente à travers Bangkok. C’est un moyen de transport simple, rapide, agréable et dépaysant, qui est idéal pour circuler dans la capitale, loin du bitume saturé. C’est sans doute le meilleur moyen de se déplacer pour se rendre à certains monuments comme le Wat Arun ou le Grand Palais, l’arrivée par le fleuve constituant un point de vue différent et intéressant.

Prix : 15 THB par trajet pour la ligne orange (0,50 euro environ), qui dessert les principaux sites touristiques (et 13 à 32 THB pour les deux autres lignes, la verte et la jaune, pour des trajets plus longs). On achète généralement les billets à bord (possible également sur le quai, au guichet).

Le métro

Il existe deux types de métros : le métro aérien BTS (Bangkok Transit System) et le métro souterrain MRT (Mass Rapide Transit). Bien qu’ils soient connectés entre eux par quelques stations de correspondances, ils appartiennent à deux réseaux différents, ce qui signifie qu’on doit acheter des tickets de métro spécifiques à chaque réseau. Les tickets communs aux deux réseaux n’en sont pour l’instant qu’au stade de l’étude…

→ Prix : 15 à 50 THB (env. 0,50 à 1,50 euro) selon la longueur du trajet

→ Horaires : de 6h00 à minuit 

→ Fréquence : toutes les 5 minutes maximum aux heures de pointe (6h00-9h00 et 16h30-19h30), et toutes les 10 minutes maximum le reste du temps.

Le bus

Les bus urbains de Bangkok ont essentiellement deux caractéristiques : d’une part, ils ne coûtent presque rien (7 à 20 THB par trajet, soit 0,20 à 0,60 euro environ) mais d’autre part, les trajets sont plutôt longs à cause de la circulation très dense dans laquelle ils s’enlisent bien souvent, malgré l’existence de quelques files de bus. A éviter si l’on est pressé.

A pied

La ville est évidemment bien trop grande pour être parcourue à la seule force des mollets ! Marcher fait néanmoins partie du quotidien, et cela permet de s’imprégner de l’ambiance unique de la ville. A noter que pour traverser certaines artères très fréquentées, il faut obligatoirement emprunter les fameux Fly Over, des ponts enjambant la chaussée et qui font office de passages pour piétons.


Quelques généralités sur les temples

→ Il faut éviter de pointer les pieds vers Bouddha, car c’est considéré comme un manque de respect (même si en pratique, il suffit de jeter un œil vers les pieds des touristes pour se rendre que peu d’entre eux le savent…)

→ Une tenue correcte en adéquation avec ces sites sacrés est généralement exigée.

→ Toujours prendre de l’eau avec soi car on n’en trouve pas forcément partout et avec la chaleur fréquente à Bangkok, ce n’est pas du luxe !


Le Wat Pho et le Wat Arun

L’accès à tous les temples du pays est gratuit pour les thaïlandais. Voici le tarif d’entrée pour les visiteurs étrangers.

Wat Pho : depuis le 1er janvier 2019, le tarif d’entrée a doublé, passant de 100 à 200 THB par personne (3 à 6 euros environ).

Pour s’y rendre en bateau (pavillon orange) : descendre à l’arrêt Tha Thien n°8.

La traversée en bateau du Wat Arun au Wat Pho : 4 THB (0,12 euro environ)

Wat Arun : 50 THB par personne (1,50 euro environ).

A noter qu’on peut admirer le temple depuis l’autre rive, à la terrasse de l’un des nombreux bars/restaurant qui lui font face, idéalement au coucher du soleil : Resto Sala ArunResto Rattanakosin


Le Wat Phra Kaeo

→ Attention : le Wat Phra Kaeo ferme dès 15h30, il faut donc prévoir d’arriver suffisamment tôt (ouverture : 8h30).

→ S’y rendre en bateau (pavillon orange) : descendre à l’arrêt Tha Chang Pier

→ Le prix : 500 THB par personne (15 euros environ). Le billet donne donc accès au Wat Phra Kaeo ainsi qu’au Grand Palais, mais aussi au musée de la Monnaie et du Trésor Royal, et au musée des textiles de la reine Sirikit.

→ Tenue correcte exigée : on ne peut entrer en short ou en tongs. Sinon, il est possible de louer un sarong.

→ Il est interdit de photographier le Bouddha d’Émeraude.

→ L’arnaque : le grand classique, c’est le chauffeur de tuk-tuk qui vous dit que le site du Grand Palais, qui comprend le Wat Phra Kaeo, est fermé. Le but est de vous proposer de vous emmener visiter d’autres sites, mais de finir par vous rabattre vers des magasins où il perçoit une commission sur tous vos achats.

Le site officiel du Grand Palais : www.royalgrandpalace


Où loger ?

  • We Bangkok at Ratchaprarop

Il s’agit d’un appart’hôtel situé dans le centre de Bangkok  (quartier de Ratchathewi), à dix minutes à pied de la première station de métro aérien (= Sanam Pao). Piscine en terrasse (fermée quand il pleut). Nombreux petits restaurants et petits commerces à proximité, sur une artère animée.

Prix : à partir de 1000 THB (30 euros) la chambre pour deux, et 1600 THB (48 euros) l’appartement pour 4.

  • Resort M-BTS Chong Nonsi

Il est situé en plein cœur de bangkok (quartier de Bang Rak), aux pieds du métro aérien (station du même nom : Chong Nonsi) et à 15-20 minutes à pied du Chao Phraya Express, le « bateau-taxi » qui sillonne la rivière traversant Bangkok, la Chao Phraya.

Hôtel pas authentique du tout mais tout confort, plutôt design, ultra propre, avec une jolie piscine idéale pour se rafraîchir après une journée de visites dans la moiteur ambiante de Bangkok.

Prix : 550 THB (16 euros) la chambre pour deux en juillet 2019. Il semble que le prix ait considérablement augmenté depuis juillet 2019, étant désormais plus en conformité avec le standing de l’hôtel.

A noter qu’en levant les yeux depuis la piscine, on a une vue étonnante sur la plus haute tour de Thaïlande, la King Power Mahanakhon (314 m) et son fameux SkyWalk : il s’agit d’un sol transparent littéralement suspendu au-dessus du vide, sur lequel on peut marcher, s’allonger, se rouler…

Cette activité insolite est très prisée, notamment en fin d’après-midi où la file d’attente s’allonge pour accéder au SkyWalk. A noter que le sommet de la tour offre aussi une vue à 360° sur Bangkok.


AYUTTHAYA


Comment s’y rendre depuis Bangkok ?

Ayutthaya est située à 80 kilomètres au nord de Bangkok.

Le moyen de transport le moins cher est le train : en fait, il est quasi-gratuit puisque le prix d’un aller simple en 3e classe est de 15 THB (0,50 euro). Le confort est certes basique mais correct : sièges en bois et absence de clim, et contact avec la population garanti !

Le prix est de 66 THB (2 euros environ) en 1e classe et 35 THB (1 euro environ) en 2nde classe.

Le trajet est censé durer 1h20 mais les trains prennent facilement une demi-heure de retard, parfois plus…

On prend le train depuis la gare Hua Lamphong de Bangkok (accessible notamment par le MRT, le métro souterrain).

Également, de nombreux bus partent pour Ayutthaya depuis la gare routière de Mo Chit, ainsi que des mini-vans. Le prix tourne autour d’une dizaine d’euros.

Enfin, le taxi reste une option sensiblement plus chère mais facile à organiser : il suffit pour cela de négocier le prix avant de monter dans la voiture.

Le site officiel pour réserver : Thaïland Railway


Où loger ?

Le Oyo 356 PU Guesthouse est situé à un kilomètre de Wat Mahathat, l’un des principaux temples d’Ayutthaya.

→ Prix : à partir de 500 THB la chambre double (15 euros environ).

L’hôtel propose différents tours pour visiter les temples, dont un tour en bateau de 2h00 (qui peut déborder) pour 200 THB par personne (6 euros environ) et qui se termine par la visite du magnifique temple Wat Chai Watthanaram sous les rayons du soleil couchant.


LE MARCHÉ FLOTTANT DE DAMNOEN SADUAK


Où loger ?

Le Tonnum Resort est situé à une vingtaine de minutes en voiture du marché flottant. Il constitue une excellente solution pour arriver tôt le matin au marché flottant, avant l’arrivée en bus des nombreux touristes en provenance de Bangkok (à 1h30 de route de là environ).

Les chambres disposent de café, thé et eau ainsi que d’un frigo.

Le gérant nous a réservé un accueil exceptionnel, nous emmenant même gratuitement dans sa voiture passer la soirée dans un petit marché nocturne très vivant et vide de touristes (juste à côté du Mae Klong Railway Market), situé à quinze minutes de route de l’hôtel.

→ Prix : à partir de 33 euros la chambre double et 39 euros la chambre pour quatre.


Marché flottant : l’arnaque à éviter

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, voici la mésaventure que nous avons vécue et qu’il faut éviter.

Quand on se rend sur place en taxi ou avec un chauffeur privé, on s’expose à ce qu’il nous emmène, non pas au cœur du marché comme on le lui a demandé, mais à quelques encablures de là, à un terminal de barques situé sur le canal, à l’écart du marché flottant.

A cet endroit, situé en plein dans la gueule du loup (!), les différents tours proposés atteignent des prix exorbitants : 3000, 4000, 5000 Baths (90 à 150 euros environ !), le prix variant en fonction de la durée (une heure, deux heures…) et du contenu (visites de temples incluses ou pas, par exemple)

Le tour en barque traverse le cœur du marché un peu trop vite et s’attarde beaucoup plus longuement dans les nombreux magasins de souvenirs qui jalonnent les rives. Le but est de faire acheter des souvenirs au touriste, le chauffeur qui l’a conduit là étant rémunéré à la commission.

Ne sachant pas du tout où nous étions et disposant d’un timing serré, nous n’avons pas pu prendre le temps de nous débrouiller autrement, d’autant plus que notre chauffeur ne parlait pas (semble-t-il…) l’anglais. Nous avons donc juste négocié à la baisse le tarif du tour en barque (2000 THB, soit quelques 60 euros quand même).

En ce qui nous concerne, bien que gardant en mémoire un arrière-goût d’arnaque de cette petite escapade fluviale, il faut reconnaître que ce marché, ou du moins le peu que nous en avons vu, nous a beaucoup plu malgré tout.

D’après les infos que nous avons eues beaucoup plus tard, la balade en barque au cœur du marché nous serait revenue à 600 THB à quatre au lieu de 2000…


Street food nocturne le long du Mae Klong

Le fameux Mae Klong Railway Market dispose de quelques étals qui continuent à accueillir le client le soir.

On y trouve également une zone animée où de nombreux stands permettent de s’attabler dans la rue pour manger. Nous nous y sommes franchement régalés à cinq pour un total de 260 THB (7 euros environ).


KANCHANABURI ET LA RIVIÈRE KWAÏ


Elephants’ World

Différentes organisations permettent d’approcher les éléphants en Thaïlande mais pourtant, une minorité d’entre elles respectent vraiment ces animaux. Par exemple, il est souvent possible de monter à dos d’éléphant, ce qui est néfaste pour l’animal.

ElephantsWorld n’est pas de celles-là. Il s’agit d’une organisation de protection de l’environnement qui assure les soins quotidiens et la protection d’une trentaine d’éléphants, dans le plus grand respect des pachydermes.

Les « éco-voyageurs » passent une demi-journée à deux jours/une nuit sur place à s’occuper de ces animaux : préparation de leur pitance, nourrissage, toilette, et le clou du spectacle : un bain avec eux dans la rivière Kwaï ! Il existe également des formules longues (une à quatre semaines en pension complète).

→ Prix

  • 1/2 journée : 1800 THB (à partir de 12 ans, soit 53 euros environ) et 1300 THB (moins de 12 ans, 38 euros)
  • 1 jour : 2500 THB (à partir de 12 ans, soit 75 euros environ) et 1500 THB (moins de 12 ans, 45 euros)
  • 2 jours/1 nuit : 4900 THB (à partir de 12 ans, soit 145 euros environ) et 3500 THB (moins de 12 ans, 105 euros), avec balade en forêt, randonnée en montagne, observation des oiseaux…

Le prix comprend l’aller-retour depuis Kanchanaburi : l’association vient chercher les visiteurs à leur hôtel, puis les y ramène.


Loger dans un hôtel flottant sur la rivière Kwaï

Il y a différents hôtels flottants sur la rivière Kwaï. Parmi eux, le VN Guesthouse bénéficie d’un superbe emplacement et respire la sérénité. Il n’y a rien de plus délassant que de prendre un verre ou un repas sur la terrasse du restaurant qui surplombe la rivière.

La restauration est bonne, le plat est à partir de 80 THB (2 euros environ).

Les chambres sont minimalistes mais propres et correctes.

→ Prix : à partir de 400 THB la chambre double (12 euros).


LES CHUTES D’EAU : ERAWAN ET SAI YOK NOI


Où loger ?

Le Plaifon & Tonnaw House est une maison d’hôtes où l’accueil est tout simplement excellent.

Elle est située à Sai Yok, à 45 minutes en voiture du parc national et des chutes d’Erawan, et à 10 minutes à pied des jolies chutes de Sai Yok.

→ Prix : à partir de 370 THB la chambre double (11 euros environ) et 570 THB la chambre pour 4 (17 euros).



Malaisie : lire l’article


2 commentaires sur « LA THAÏLANDE »

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