Des plages de rêve plongeant dans des eaux cristallines ou des randonnées en montagne, des sites antiques renommés ou des petites églises byzantines, des grandes villes ou des petits villages isolés… La Crète offre une multitude de visages, du coup, chaque visiteur y trouve son compte.
Nous nous sommes rendus aussi bien sur des sites frappés par le tourisme de masse (Balos, Elafonissi…), que dans des petits endroits isolés comme il n’en reste plus beaucoup en Crète (Agia Roumeli, Lendas…).
Voici quelques articles très détaillés afin de vous aider à préparer au mieux votre voyage sur cette si belle île…
Outre les articles ci-dessus, qui sont plutôt fouillés, et si vous n’êtes pas rassasié/e/s, voici plus sommairement d’autres sites à découvrir en Crète…
La plage de Falassarna
Elle est située à 188 kilomètres d’Heraklion (3h00 en voiture) et 51 kilomètres de La Canée (1h00 en voiture).

Il s’agit en fait d’une succession de plages de sable fin, de petites criques et, par endroits, de dunes.

Le tout s’étend sur trois kilomètres. Chacun a donc de quoi y trouver son compte.

La plage principale est aménagée : transats, parasols, snacks, et possibilité de pratiquer les sports nautiques ainsi que la plongée sous-marine.
Mais la plage est si longue qu’une partie seulement est aménagée, ce qui laisse toute la place qu’il faut à ceux qui ne louent pas de transat.
Et pour ceux qui veulent se retrouver seuls, il suffit de quelques minutes de marche pour découvrir très vite des petites plages et des petites criques désertes.


La plage étant orientée à l’ouest, il arrive que le vent souffle. C’est donc également un spot apprécié des véliplanchistes, kitesurfers etc.

Le littoral a été particulièrement bien préservé ici puisqu’il n’y a aucun hébergement sur la plage. Ils sont situés un peu en arrière et ne dénaturent donc pas le paysage.

Au bout de la plage, à l’extrémité nord, un petit chemin (20 minutes de marche ou 5 minutes de voiture) permet de rejoindre les ruines du village antique de Falassarna.
Enfin, d’un point de vue pratique, on trouve des parkings un peu partout le long des trois kilomètres de plage.
La Canée
Avec ses maisons aux façades colorées et ses petites ruelles au charme fou, La Canée est une ville agréable à visiter. Idéalement placée, elle peut aussi servir de base pour rayonner dans tout l’ouest de la Crète, où les paysages sont sublimes : plages de rêve, petits villages isolés, gorges spectaculaires…

Le vieux port vénitien
C’est un peu le centre névralgique de la ville, où tout le monde se balade.
L’entrée du port est gardée par un vieux phare.

Cette simple tour à feu d’origine, construite par les vénitiens au 16e siècle, fut restaurée au 19e par les égyptiens.

L’autre monument emblématique du port est la mosquée Yali Tzamisi, ou mosquée des Janissaires. Et si le phare de La Canée, depuis sa rénovation par les Égyptiens, est réputé avoir des airs de minaret, la mosquée des Janissaires, elle, en est dépourvue !

Pour aller du phare à la mosquée, il y a le front de mer et ses façades de maisons colorées, vestiges de l’époque vénitienne.

C’est là que flânent les touristes. Le long des quais, bars et restaurants ne désemplissent pas.


La vieille ville
Comme le vieux port vénitien, la vieille ville de La Canée est un endroit idéal pour flâner.

Elle est constituée d’un dédale de ruelles, qui sont calmes et pleines de charme avec leurs plantes fleuries.

Les maisons sont colorées, l’ambiance est typiquement méditerranéenne, les habitants se reposent dans la rue en discutant avec leurs voisins devant un petit verre…


On y trouve aussi des petits restaurants, des boutiques…


Et quand on débouche sur le centre, le décor change…



Le coucher du soleil
Aller sur le vieux port vénitien pour admirer le coucher du soleil est devenu un véritable rituel à La Canée.


Car tous les soirs, les badauds sont nombreux à se rassembler en face du soleil, au niveau du phare, et à immortaliser le site.

C’est le meilleur moment pour photographier le port, ses maisons et la mosquée, dont les couleurs sont réchauffées par les rayons du soleil.

De l’autre côté, plein ouest, le soleil descend au rythme crétois : tranquillement…

Le village balnéaire d’Agia Pelagia
Comme tant d’autres en Crète, Agia Pelagia est un ancien petit village de pêcheurs qui s’est transformé avec le temps en station balnéaire. La plage principale, Paralia Ligaria, est bordée de cafés et restaurants.

Elle est relativement petite et très fréquentée en haute saison. Pourtant, on n’a pas vraiment la sensation d’être compressé contre ses voisins de serviettes, comme cela peut être le cas à Balos Beach ou à Elafonissi l’été.


La plage étant nichée au fond d’une baie, elle se trouve abritée. La mer y est souvent calme et c’est donc une plage plutôt familiale.


Sur la plage ou aux abords, on trouve plusieurs plagistes.
Leurs comptoirs sont situés dans la ruelle qui mène à la plage.
Toutes les activités sont possibles : ski nautique, wake-board, bouée etc.
On peut aussi louer un canoë, un pédalo, un jet-ski, mais aussi un bateau (sans permis ou avec permis).

Il y a également différents clubs de plongée sous-marine sur le front de mer.
Dans le village, la rue principale qui mène à la plage de Ligaria est bordée de part et d’autre de bars, de restaurants et de boutiques de souvenirs.
On y trouve de jolis produits issus de l’artisanat local.

Agia Pelagia est un village tranquille où l’ambiance est plutôt décontractée.

Il y a plusieurs plages le long du littoral d’Agia Pelagia. Parmi elles, l’une des plus réputées est celle de Mononaftis.

Elle est connue notamment pour son snorkeling bien qu’en réalité, le site ne soit pas vraiment terrible.

Il y a sans aucun doute un peu plus de poissons à voir qu’un peu partout ailleurs en Crète, mais le snorkeling ici ne laisse quand même pas un souvenir impérissable…


Pour conclure, Agia Pelagia est une petite station balnéaire assez fréquentée, sans doute à cause de sa proximité avec Heraklion, mais qui reste agréable, et où il y a pas mal d’activités proposées.

Le palais de Knossos
De tous les sites touristiques de la Crète, Knossos est le plus visité, avec son demi-million de visiteurs annuels.


Occupé pour la première fois il y a près de 10.000 ans, Knossos était un vaste palais qui faisait également office de centre administratif et religieux.

Aujourd’hui, le palais est le plus souvent perçu comme ayant été celui du roi légendaire Minos, fils du Dieu Zeus et issu comme son père de la mythologie grecque.

Le site, qui aurait accueilli jusqu’à 80.000 habitants, a été ingénieusement conçu pour son époque.
Par exemple, il disposait de trois systèmes de canalisations : le premier, pour l’approvisionnement du palais et de la ville en eau, laquelle était acheminée par un aqueduc depuis une rivière, à dix kilomètres de là. Un second pour l’écoulement des eaux usées, et un troisième pour l’écoulement des eaux de pluie.
Également, l’éclairage était optimisé grâce à la construction des pièces autour de puits de lumière, et la ventilation était assurée grâce à la présence de plusieurs baies dans chaque pièce.

Les colonnes sont en bois et peintes en rouge. Leur particularité, c’est qu’elles sont « renversées », c’est-à-dire qu’elles sont un peu plus larges en haut qu’en bas.

Durant sa longue histoire, Knossos fut détruit par plusieurs séismes et un incendie, avant de parvenir jusqu’à nous à l’état de ruine.
Infos pratiques
Comment éviter la foule ?
Il n’y a pas de recette miracle mais il existe quand même deux moyens efficaces de ne pas trop subir la forte pression touristique du site, notamment l’été :
- Y aller tôt le matin : le site ouvre à 8h00, y compris l’hiver désormais (fermeture à 17h00 mais dernière entrée à 16h30).
- Réserver un billet coupe-file sur le site officiel : nous l’avons fait et sommes entrés immédiatement, alors que des dizaines de personnes faisaient la queue.
Site internet
Il existe un excellent site Internet conçu par deux françaises vivant à Athènes, destiné aux touristes français en Grèce. N’hésitez pas à vous y référer, il est très complet : vivreathenes.com : Knossos









