Balos Beach est l’un des joyaux de la Crète : avec son lagon turquoise, ses plages de sable blanc et la grosse île rocheuse qui la protège, la plage de Balos a des allures de carte postale qu’on n’est pas près d’oublier.

Le revers de la médaille ? Une forte fréquentation touristique, qui atteint carrément un rythme industriel l’été !
Alors voici comment optimiser la visite de ce site d’exception sans qu’elle soit gâchée par une telle foule, y compris pour ceux qui, comme nous, s’y rendent au pire moment de l’année : en plein cœur du mois d’août…
Au sommaire :
- Balos Beach, l’un des joyaux de la Crète
- Comment se rendre à Balos ? Les bons plans…
- Comment éviter la foule à Balos ?
- Infos pratiques
Balos Beach, l’un des joyaux de la Crète
Où est située la plage de Balos ?
Elle est située à l’extrême nord-ouest de l’île.
- à 15 km de Kissamos
- à 52 km de La Canée
- à 58 km de Paleochora
- à 110 km de Réthymnon
- à 190 km d’Héraklion

A quoi ressemble Balos ?
Balos Beach est souvent présentée comme l’une des deux plus belles plages de Crète, et ce n’est pas nous qui dirons le contraire !
La première image que l’on a du site est l’île de Tigani.

Cette espèce de grosse colline rocheuse a le mérite de protéger toute la zone contre la mer et les vents du large : c’est elle qui permet au calme de régner sur les lagons.

Mais ce site très nature comporte aussi d’autres paysages.




En marchant quelques minutes, on découvre notamment quelques jolies petites criques. Jusqu’en milieu de matinée, elles sont plus ou moins désertes.


Un peu plus tard dans la journée, les estivants commencent à arriver mais l’été, c’est toute la lagune qui est littéralement assaillie par les touristes (voir plus bas).

Voilà pour le décor.

Que peut-on faire à Balos ?
Pour commencer bien sûr, on s’y baigne ! L’eau est tiède voire chaude une bonne partie de l’année. Elle est translucide et peu profonde. Sa couleur dominante, le turquoise, lui donne des airs de petit paradis tropical.
Pour le farniente sur la plage de sable blanc, il ne faut pas hésiter à prévoir un parasol l’été car le soleil tape vraiment fort (indice UV : 10 !). On peut aussi louer sur place le combi transat/parasol (10 euros par jour et par transat) : le parasol en dur est planté dans le sable, on loue donc en quelque sorte le transat ombragé qui est juste dessous !

Si vous avez plutôt la bougeotte, vous pouvez marcher jusqu’en haut de l’île de Tigani, d’où la vue sur le lagon est imprenable.
En revanche, les activités nautiques ne sont pas possibles à Balos car le site est protégé par le programme européen Natura 2000. Le but consiste à préserver la faune et la flore locales.
On trouve ainsi à Balos trois espèces végétales uniques au monde, ainsi que des faucons pèlerins, des cormorans, des phoques méditerranéens ou encore des tortues marines (la Caouanne).
Comment se rendre à Balos ? Les bons plans…
Avant d’aller à Balos, nous avions lu un peu partout qu’il existait essentiellement deux façons de s’y rendre : en voiture et en bateau. Et parfois une troisième : à pied.
En fouillant un peu, nous avons découvert deux moyens beaucoup plus fun d’y aller : en quad et en jet-ski ! Et en effet, ces deux modes de transport présentent de nombreux avantages par rapport à la voiture et au bateau…
En voiture
La voiture est le moyen de transport classique pour se rendre à Balos.
Mais avant d’entrer dans les détails du parcours et des pièges à éviter, parlons du prix d’accès à Balos ! Rassurez-vous, il est modique mais il ne faut pas oublier d’avoir quelques pièces sur soi !
- A quelques kilomètres de l’arrivée, il faut payer un droit d’entrée de 1 euro par personne (en contrepartie de la protection de la zone par le programme Natura 2000 évoqué plus haut).
- Puis au bout de la route, il faut payer la place de parking dont le tarif est unique, quels que soient le véhicule et la durée du stationnement : 3 euros la place.
Venons-en au parcours et à ses particularités. Depuis La Canée par exemple, la distance est de 52 kilomètres, que l’on parcourt en 1h15 à 1h30 environ.
Pourquoi un temps de trajet si long pour une distance si courte ? Tout simplement parce que les 8 derniers kilomètres se font sur une piste caillouteuse plus ou moins accidentée, qui oblige à rouler très lentement.

Cette piste, qui est large et ne présente pas de danger particulier, est tout à fait praticable en voiture pourvu qu’on roule lentement. Mais le problème, c’est qu’elle est interdite aux voitures de location par les loueurs (à part aux 4×4 bien sûr).
Et pourtant, la plupart des touristes se rendent quand même à Balos avec leur voiture de loc. Certains prennent soin de leur véhicule en roulant lentement, d’autres sont beaucoup moins précautionneux…
Ne tombez pas dans le piège !
Pour y remédier, lors de la restitution du véhicule, de plus en plus de loueurs vérifient à l’aide du traceur GPS de la voiture si leur client s’est rendu à Balos, ou pas. Si oui, ils lui facturent une pénalité qu’ils prélèvent directement sur la caution. Tous les loueurs ne le font pas, mais cette pratique est de plus en plus fréquente. Alors faites attention, un conducteur averti en vaut deux…
Afin d’éviter ça, nous avions décidé de louer un 4×4 à la journée pour aller à Balos. Le problème, c’est que très peu d’agences en louent. Et les rares d’entre elles que nous avons trouvées, aussi bien à La Canée qu’à Kissamos, avaient tous leurs 4×4 réservés pendant une semaine environ. Impossible pour nous d’intégrer un tel délai à notre planing.
Nous commencions donc à nous résigner à l’idée de prendre un bateau au milieu de centaines d’autres touristes pour aller à Balos, jusqu’à ce que nous apercevions des quads dans l’une de ces agences : coup de foudre immédiat et marché conclu !

En quad : le bon plan !
Le calcul est simple : plutôt que de prendre le risque de payer une pénalité au loueur de voitures si, malgré l’interdiction, on s’est rendu à Balos avec le véhicule de location, il est plus rentable de payer directement la location d’un quad, à Kissamos par exemple : le quad pour deux personnes nous est revenu à 100 euros la journée.
En plus de ça, le gros avantage, c’est que sur cette fameuse piste cahoteuse d’accès à Balos, on va beaucoup plus vite en quad qu’en voiture.
D’abord, on les double lentement pour ne pas leur projeter de cailloux dessus, mais on peut accélérer immédiatement après, ce qui les laisse littéralement sur place, loin derrière nous.
C’est carrément jubilatoire.

Et il y a un dernier avantage, c’est que par temps chaud, on reçoit de l’air en permanence et qu’au niveau des sensations, c’est tellement plus agréable que d’être enfermé dans une voiture. Bref, dans les jolis paysages côtiers qu’on traverse, on éprouve un sentiment grisant de liberté.

Pour en terminer avec les quads, précisons que comme pour les voitures, le prix d’accès à Balos est de 1 euro par personne, et celui du parking de 3 euros par quad.
Où louer un quad ?
Ce sont certaines agences de location de voitures qui louent parfois également des quads. Nous avons loué les deux nôtres pas très loin de Balos (15 km), à Kissamos, chez Sunset Rental.
L’agence est tenue par un jeune couple de slovaques très accueillants et serviables. Ils sont à l’écoute, ils prennent le temps de répondre aux questions et ils donnent de bons conseils.
Outre des quads, ils louent bien sûr tout le reste : voitures, motos…
Le prix du quad (pour deux personnes) commence à partir de 100 euros la journée.
Il n’y a pas que nous qui avons apprécié Sunset Rental puisque sur Google, au moment où j’écris ces lignes, ils ont la note maximale (5,0 sur 5), évalués par… 169 avis !
En bateau
Pour se rendre à Balos par la mer, il existe deux ports de départ.
Il faut prendre le bateau soit à Kissamos, soit à Falassarna.
Le temps de navigation pour arriver au lagon de Balos est d’environ une heure depuis Kissamos, et d’une trentaine de minutes depuis Falassarna.

On peut se contenter de prendre le ferry, qui fait juste la navette à Balos. On réserve les places aux horaires que l’on souhaite pour l’aller et le retour. A noter que la plupart des ferries transportent quand même entre 300 et 1.000 passagers chacun !
On peut aussi choisir une excursion. Les options sont alors nombreuses et souvent similaires : le bateau fait un arrêt à Balos (dont la durée varie selon les formules et les prestataires), puis un autre sur l’île de Gramvousa, située à proximité. Il y a la possibilité de faire ces excursions en groupes sur des bateaux plus ou moins gros, mais aussi de les privatiser, ou encore de louer un fast-boat etc. Bref, les possibilités sont nombreuses.

Pour choisir, le mieux est de se rendre sur place, à Kissamos ou à Falassarna, afin de comparer les offres et choisir celle qui convient le mieux. Toutefois, si vous préférez réserver via Internet, voici quelques liens :
- Balos Travel, Blue Daily Cruises, Cretan Daily Cruises : prendre le ferry pour Balos et/ou Gramvousa. Pas d’excursion, on fait juste l’aller-retour. En haute saison, les prix varient entre 30 et 40 euros par adulte (et entre 15 et 20 euros environ par enfant, selon les prestataires).
- Balos Travel et Falassarnacruise : visite de la lagune de Balos et de l’île de Gramvousa. Depuis Falassarna. 12h00-18h00, 50 euros par personne.
- Check Yeti : excursion en fast-boat, balade privatisée, bateau-navette etc. bref, de nombreuses façons de se rendre à Balos, à tous les prix. Depuis Kissamos et Falassarna, mais aussi La Canée.
- Get Your Guide : croisière privée sur un petit hors-bord, 300 euros le groupe de 5 personnes maximum. Visite de la lagune de Balos et de l’île de Gramvousa. Durée : 2 heures. Depuis Falassarna.

En jet-ski : l’autre bon plan
De même que le quad est une très bonne option pour concurrencer la voiture quand on se rend à Balos, le jet-ski constitue une excellente alternative au bateau.
Il faut préciser tout de suite le principal inconvénient du jet-ski : son prix. Il faut compter en effet entre 200 et 250 euros selon les formules pour un jet-ski de deux personnes. La durée est généralement de deux heures.
Il faut également savoir qu’on navigue en petits groupes de quelques jet-skis. Mais pas trop nombreux heureusement. Pour le seul groupe que nous avons vu, ils étaient six jet-skis seulement, avec le semi-rigide qu’ils suivaient.
Au final, si vous souhaitez découvrir les beautés de la lagune de Balos sans y passer la journée entière, l’excursion en jet-ski de deux heures peut s’avérer idéale. En tout cas, elle est nettement plus ludique que l’option des ferries. Et avec la promiscuité en moins…
Comme pour le bateau, les départs en jet-ski pour Balos ont lieu depuis Falassarna et Kissamos. Le mieux est d’aller sur place pour comparer les offres et faire son choix, sinon, on peut aussi réserver via les liens suivants (qui sont un tout petit peu plus chers puisqu’ils prennent leur petite commission au passage) : Check Yeti, Get Your Guide, Tripadvisor etc. Mais l’avantage, c’est qu’on peut anticiper en réservant à l’avance, même quand on n’est pas sur place.
A pied
Si vous êtes plutôt sportif/sportive, et si vous préférez faire le trajet en pleine nature plutôt qu’enfermé dans une voiture ou un bateau, alors il existe aussi une option pour vous : rejoindre Balos à la force des mollets !
En effet, il existe un petit chemin de randonnée de 9 km dont le départ est situé à Falassarna, non loin de la jolie plage du même nom. La durée moyenne de cette rando est de 5 à 6 heures.
Nous ne l’avons pas faite mais si ça vous intéresse, vous pouvez consulter son compte-rendu plutôt intéressant sur le blog suivant, spécialisé sur la Crète : île de Crète.
Comment éviter la foule à Balos ?
Nous ne sommes pas trop mal placés pour répondre à cette question puisque nous sommes allés à Balos mi-août. C’est-à-dire au pire moment de l’année ! Et mi-août, voici à quoi ressemble la plus belle plage de Crète…


Avouez que ça ne donne pas trop envie. Allez, une petite dernière pour se faire du mal…

Bon, ne croyez pas que je veuille vous dégoûter d’aller là-bas, c’est même exactement le contraire. Alors si vous voulez fuir cette promiscuité et profiter de ce superbe lagon qui est vraiment incontournable lors de tout voyage en Crète, il n’y a pas de solution-miracle bien sûr, mais voici quand même quelques tuyaux. Ils ont peut-être l’air évidents, mais ils sont surtout efficaces.
Choisir la bonne période
Oui, je sais bien, on ne part pas toujours quand on veut. La preuve, nous sommes nous-mêmes allés là-bas en plein mois d’août ! Mais il faut bien que j’évoque ici les meilleures périodes pour se rendre à Balos.
Donc, pour bénéficier de la meilleure météo avec le moins de touristes possible, le meilleur compromis est le mois d’octobre : la température moyenne est de 20°C chaque jour (mais c’est une moyenne du matin au soir, donc il fait sensiblement plus de 20° l’après-midi), l’eau est encore bonne (23 à 24°C), les précipitations sont très faibles, et l’affluence touristique commence enfin à chuter.
Le mois de mai est une bonne période également, mais l’eau est plus fraîche (19 à 20°C).
Juin est une période correcte mais les touristes commencent à arriver en nombre.
Évidemment, en juillet, août et dans une moindre mesure septembre, la surfréquentation touristique est importante.
Mais bien sûr, on ne fait pas toujours ce qu’on veut : si, comme nous, vous ne pouvez aller en Crète qu’en haute saison, alors il reste quand même un moyen de profiter de Balos en esquivant la foule…
Se rendre à Balos tôt le matin ou en fin de journée
Nous sommes arrivés sur la plage de Balos vers 8h20 un 11 août : à notre grande surprise, il n’y avait que très peu de monde, comme le montrent les premières photos qui illustrent cet article. Et si vous arrivez encore plus tôt, vous serez donc quasiment seuls…

Vers 10h00 ou 11h00, les voitures qui continuent à arriver au parking commencent à le saturer, ce qui signifie que ces touristes qui arrivent à la plage sont assez nombreux. Mais le site est suffisamment vaste pour que cela ne soit pas encore trop gênant à ce moment-là : il y a encore du sable blanc et de l’eau turquoise pour tout le monde.
C’est seulement quand les premiers ferries déboulent dans le lagon que ça se gâte fortement. Car ils débarquent des hordes de touristes à longueur d’après-midi ! Toutefois, le premier ferry n’arrive qu’entre 11h30 et 12h00, ce qui nous laisse donc la matinée pour bien profiter des lieux.
C’est à partir de midi que Balos prend des airs de plage bondée et si vous n’avez pas envie de partager votre coin de serviette avec des inconnus, c’est le moment de partir (bon là, j’exagère un peu, on n’est quand même pas si serré). Vous aurez malgré tout eu le temps d’en prendre plein les yeux et de profiter de ce site incontournable pendant plusieurs heures.
Si vous n’êtes pas des lève-tôt, il y a aussi une solution pour vous : venez en fin de journée. Car le dernier ferry quitte les lieux entre 16h30 et 17h00. A partir de là, la plage retrouve son calme et vous pourrez vous aussi savourer tranquillement Balos.

Ainsi, si vous voulez optimiser votre fin d’après-midi, l’idéal est d’arriver au parking entre 15h30 et 16h00 : le temps de marcher jusqu’à la plage (une vingtaine de minutes, voir plus bas), elle se sera en grande partie vidée quand vous y poserez les pieds, et il vous restera encore assez de temps pour en profiter.
Optimiser son temps
Une bonne option, a fortiori si vous n’êtes pas des lève-tôt, consiste à dormir le moins loin possible de Balos (rappelons que c’est une zone protégée, il n’y a donc aucun hébergement sur place).
Cela permet d’arriver à cette plage avant tout le monde, mais sans avoir à se lever aux aurores. Ce qui peut faire gagner pas mal de temps, qu’on choisisse d’y aller au petit matin ou en fin d’après-midi.

En effet, la plupart des touristes qui visitent la lagune de Balos dorment assez loin : à La Canée (52 km), Paleochora (58 km) ou Réthymnon (110 km). Pire encore, assez nombreux sont ceux qui font l’aller – retour dans la journée depuis Héraklion (située à près de 200 km, soit plus de 6h00 l’aller-retour !). Ces nombreux touristes n’arrivent donc pas à Balos tôt le matin et ne peuvent pas savourer la lagune quand elle est déserte. Contrairement à ceux qui, du coup, y arrivent au petit matin.
Le bon plan consiste donc à dormir à proximité : à Kissamos (située à 15 km et 45 mn de Balos) ou mieux encore : à Trachilos (12 km, 35-40 mn) ou Kaliviani (10 km, 35 mn), juste avant la piste caillouteuse.
Attention, ce sont deux tout petits villages : il y a 136 habitants à Kaliviani et 74 à Trachilos ! Mais il y a de belles plages peu fréquentées juste à côté.
Pour vous donner un ordre d’idée, nous étions logés à La Canée (52 km de Balos) et nous nous sommes levés à… 5h45 ! Ouille ! Nous devions récupérer les deux quads à Kissamos (15 km de Balos), où l’agence ouvrait à 7h00. Nous avons dû y passer un peu de temps, même si les formalités avaient été accomplies la veille. Nous sommes arrivés à la plage de Balos vers 8h20.

Si c’était à refaire, nous choisirions un hébergement sur Kaliviani.
Infos pratiques
Le parking
Pour rappel, le prix de la place de parking est forfaitaire : 3 euros le véhicule, quel qu’il soit.
Attention : le parking peut être complet dès 10h00 ou 11h00. Il faut alors se garer sur le bord de la route avant d’arriver au parking, parfois même assez loin en haute saison.

Au fil de l’après-midi, les places se libèrent au fur et à mesure que les touristes quittent la plage. Il y a alors un peu plus de possibilités de se garer à ce moment-là.
En revenant de la plage, l’exotisme des lieux fait que si vous retrouvez le capot de votre voiture tout cabossé, vous pourrez dire adieu à votre caution…

La marche, du parking à la plage, A/R
Une fois le véhicule garé sur le parking, il faut marcher sur un chemin accidenté d’un peu moins de 2 kilomètres. La première partie ressemble à un chemin de randonnée classique, sans réelle difficulté.

Puis c’est dans la deuxième partie que commence vraiment la descente, via de nombreuses marches irrégulières en pierres.

Les différents points de vue tout au long du trajet valent le détour, et le temps nécessaire pour arriver à la plage dépend du nombre d’arrêts photos que l’on fait.

Si à l’aller le chemin descend, forcément au retour il monte ! Mais si je mentionne cette évidence, c’est parce que le retour peut s’avérer éprouvant, notamment par temps de fortes chaleurs. Il est alors indispensable de prévoir de l’eau ainsi que toute protection contre le soleil.

Que faut-il apporter avec soi ?
Les indispensables (surtout l’été)
- L’eau : à quatre, nous avons bu 8 litres d’eau en une journée ! Pour qu’elle ne se réchauffe pas trop au point de devenir imbuvable au fil de la journée, nous avons pour habitude de congeler nos bouteilles d’eau la veille, et de mettre dans le frigo celles qui ne rentrent pas dans le congélateur. Ensuite, un simple sac isotherme et de l’ombre suffisent à les garder au frais toute la journée.
- Les protections contre le soleil : ça a beau être évident, certains ont tendance à négliger ce point important. Pendant tout notre séjour en Crète, l’indice UV a été de 10 sans discontinuer pendant 15 jours ! C’est énorme. Le soleil tape donc extrêmement fort l’été, bien plus qu’en France. Crème solaire et chapeau/casquette sont donc de rigueur, et pourquoi pas également un parasol, si vous ne voulez pas passer une journée trop inconfortable sur le sable en plein cagnard…

Non indispensable
- Des chaussures fermées ne sont pas indispensables pour marcher sur le chemin d’accès à la plage (+/- 20 mn à l’aller, +/- 30 mn au retour), des tongs ou sandales peuvent suffire mais si vous n’êtes pas très à l’aise sur les chemins comme celui décrit ci-dessus, alors prévoyez les deux : les chaussures fermées pour le chemin aller/retour, et les tongs ou sandales pour la plage et les petits chemins qui longent la mer. De même, les chaussures de rochers ne sont absolument pas indispensables (elles peuvent juste s’avérer utiles dans quelques criques mais on s’en passe très bien).
- Palmes, masque et tuba sont également loin d’être indispensables : comme presque partout en Crète, le snorkeling n’est pas terrible. Si vous n’avez jamais mis la tête sous l’eau, ou si au contraire vous êtes un vrai passionné de snorkeling, alors prenez-les. Sinon, vous ne raterez pas grand-chose en les laissant dans le coffre de la voiture.
- Éventuellement un pique-nique : les possibilités de se restaurer sur place existent mais sont limitées et peuvent être prises d’assaut. L’alternative consiste donc à apporter soi-même de quoi manger.
- Un peu d’argent liquide : outre le prix d’accès au site (pour mémoire, 1 euro par personne puis 3 euros par place de parking), vous aurez peut-être envie d’acheter à boire ou à manger (voir plus bas), de louer un transat avec parasol, ou encore d’aller aux toilettes (1 euro).
Y a-t-il des dépenses à faire ?
L’accès à Balos Beach
J’ai déjà évoqué plus haut le tarif d’accès au site (1 euro par personne) et celui du parking (3 euros par véhicule). Prévoyez de la monnaie.
Les activités
A Balos, il n’y a aucune activité nautique, le site étant protégé (Natura 2000). Donc il n’y a aucune dépense à envisager de ce côté-là.
Louer un transat et un parasol
On peut louer un transat les pieds dans l’eau pour 10 euros par jour. A noter qu’il y a un parasol en dur (fixé au sol) pour deux transats. Également, il faut savoir que si vous souhaitez louer ces transats, il faut le faire dès que vous arrivez : ce ne sera pas plus cher mais surtout, ils sont pris d’assaut et affichent vite complet l’été.
Ne cherchez pas un guichet ou un humain pour payer, c’est inutile, vous n’en trouverez pas ! Il suffit de vous installer sur le transat. A un moment ou un autre dans la matinée, quelqu’un viendra encaisser. Vous pouvez aller vous baigner ou vous balader en laissant vos affaires sur le transat, il attendra que vous soyez revenu/e dessus pour venir vous demander le paiement. Il faut juste attendre qu’il arrive, c’est comme ça que ça fonctionne. Et ne vous inquiétez pas : ils ont l’œil…
Si vous arrivez en bateau, il sera au moins 11h45-12h00 et ce sera trop tard pour avoir un transat, en tout cas en haute saison. Sauf si vous guettez le premier client qui part et que vous vous ruez immédiatement sur son transat… Pour le paiement, là non plus ne vous inquiétez pas : quelqu’un viendra vite vous présenter l’addition…
Enfin, précisons que certains ferries proposent à leurs passagers la location de parasols de plage en toile.
Manger et boire !
Et oui, il faut bien parler des choses sérieuses ! Il y a plusieurs solutions pour se restaurer à Balos :
- Apporter soi-même de quoi manger et boire.
- Manger au seul petit snack qui existe sur la plage (nommé « cantine municipale de Balos »).
- Certains bateaux proposent un repas à leurs clients.
- Manger en haut, au parking, où se trouve un autre petit snack qui permet de grignoter.
Le snack de la plage ne propose pas de vrais repas complets, il s’agit plutôt de plats basiques (sandwiches, pizzas, glaces etc.).

En haute saison, il peut être pris d’assaut à l’heure du repas.
Le jour de notre venue, il a fermé tôt (18h00) alors qu’il restait encore des gens sur la plage et qu’il faisait très chaud, donc impossible pour eux d’acheter à boire après 18h00 malgré la forte chaleur. Sachant qu’il leur restait la marche du retour d’une demi-heure, en montée et en plein cagnard…


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