Bangkok, première ville touristique du monde
Selon le dernier classement des villes les plus visitées du monde, Bangkok se situe à… la première place ! Devant Londres (2e) et Paris (3e), excusez du peu. Et s’il est évident que certains quartiers de la ville ne présentent pas spécialement d’intérêt, certains sites en revanche constituent de pures merveilles et justifient un tel classement.
Petit tour d’horizon de tout ce que nous avons pu voir à Bangkok en moins de quarante-huit heures.
LE WAT PHO
Ce magnifique temple bouddhiste est l’un des plus anciens du pays.
En pénétrant dans son enceinte, il est important de se rappeler qu’avant d’être un site qui se visite, c’est surtout un lieu de culte et de méditation très fréquenté par les bouddhistes. Ainsi, une tenue correcte et un comportement respectueux sont exigés.
Le temple est composé de plusieurs bâtiments à l’architecture dépaysante pour les occidentaux que nous sommes, abondamment décorés de mosaïques multicolores.
A l’intérieur des bâtiments, les bouddhas sont omniprésents et rivalisent de sérénité.
Le plus grand et le plus impressionnant d’entre eux, c’est Bouddha couché, représenté sur son lit de mort juste avant d’atteindre le Parinirvāṇa (la fin de l’existence physique pour qui a atteint l’éveil).
Ce magnifique bouddha est entièrement recouvert de feuilles d’or.
La salle qui l’accueille, bien que très grande, semble trop exiguë pour cette statue qui en impose : 46 mètres de long sur 15 de haut.
Et que dire de ses pieds, qui sont au moins aussi beaux que tout le reste : incrustés de nacre, ils représentent les 108 actions qui ont permis à Bouddha d’atteindre la perfection.
Un peu plus loin se trouve le sanctuaire principal : l’Ubosot. A l’intérieur, on retrouve Bouddha, mais assis cette fois. C’est en dessous de cette statue toute en or et en cristal que sont conservées les cendres du célèbre roi Rama Ier (1737-1809).
A noter enfin que dans l’enceinte du Wat Pho, on trouve également une école de médecine et de massages traditionnels, qui fut créée pour assurer la transmission des savoirs ancestraux.
Aujourd’hui, elle assure la formation des étudiants venus du monde entier. Les visiteurs peuvent d’ailleurs se faire masser dans les règles de l’art, même si l’attente peut parfois être un peu longue… Le site officiel : école de médecine et de massages traditionnels,
WAT ARUN : LE TEMPLE DE L’AUBE
Bien que bouddhiste, c’est à un dieu hindou, Aruna, que le temple doit son nom : Aruna symbolise l’aurore, et le Wat Arun voit chaque matin la première lumière du jour éclairer sa superbe façade…
Ce temple est devenu au fil du temps le symbole de Bangkok, on le retrouve d’ailleurs souvent en photo sur la couverture des magazines.
De près, on constate que c’est une infinité de petites mosaïques colorées qui constituent ce gigantesque ensemble.
Si l’escalier du prang central est très abrupt (le prang étant une tour typique de style khmer, en général richement sculptée), c’est pour évoquer la grande difficulté qui existe à atteindre les niveaux supérieurs de l’existence, selon les préceptes bouddhistes.
Une partie seulement des escaliers du prang central (72 mètres de haut) est ouverte au public, ce qui est suffisant pour avoir une jolie vue sur Bangkok quand le temps s’y prête… ce qui n’était pas le cas le jour de notre visite !
LE WAT PHRA KAEO
Tous les bangkokiens que nous rencontrons nous le disent : parmi toutes les merveilles de Bangkok, le summum, c’est le Wat Phra Kaeo.
Il est situé à l’intérieur du domaine royal, lequel est lui-même cerné par une muraille blanche crénelée longue de deux kilomètres.
L’origine du site date de la fin du 18e siècle, lorsque le roi Rama Ier fonda officiellement Bangkok pour en faire la nouvelle capitale du pays. Il décida d’y construire un temple qui devait surpasser ceux des capitales précédentes, Ayutthaya et Thonburi.
Ce temple, ou plus précisément cette enceinte sacrée, c’est le Wat Phra Kaeo : il comprend notamment un ubosot (bâtiment principal d’un temple) abritant le fameux Bouddha d’Émeraude, ainsi qu’un ensemble comportant divers édifices, stèles et autres statues de toute beauté.
Photographier le Bouddha d’Émeraude est interdit, mais vous pouvez le voir ici.
A noter que le Bouddha d’Émeraude… est en jade !
L’architecture raffinée des différents édifices est embellie par le remarquable travail de décorations à base de feuilles d’or, de porcelaine, de céramiques, ou encore d’incrustations de nacre… Certains bâtiments sont carrément recouverts d’une pluie de dorures.
Le Phra Mondop est une magnifique bibliothèque. Elle renferme notamment de vieux livres en feuilles de palmier contenant des textes bouddhiques anciens. Ces pièces rares et fragiles sont précieusement conservées à l’intérieur.
On ne peut admirer cet incroyable bâtiment que de l’extérieur, ses salles étant fermées au public.
Le Prasat Phra Thep Bidon est le Panthéon Royal. Il contient des statues grandeur nature de tous les rois de la dynastie Chakri, laquelle est toujours au pouvoir.
Il se caractérise par la dominante bleue des innombrables céramiques qui le décorent.
Le site comprend également plusieurs chedis dorés (constructions bouddhistes en forme de tours coniques).
Au pied de l’un d’entre eux, de jolies créatures mythologiques multicolores semblent s’amuser.
Pour résumer, le Wat Phra Kaeo permet d’en prendre plein les yeux. La richesse des décorations, l’explosion des couleurs et le raffinement de l’architecture font de ce site un pur joyau.
Ce site somptueux est incontournable à Bangkok.
CHINATOWN
Nombreuses sont les grandes villes à travers le monde qui possèdent un quartier chinois, mais celui de Bangkok est l’un des plus grands.
Lorsqu’on pénètre dans ce quartier, on est frappé par la frénésie qui l’anime et qui met en éveil tous nos sens : ça grouille de voitures et de piétons, les gaz d’échappements se mêlent aux parfums de la cuisine de rue, les tuks-tuks pétaradent haut et fort, les innombrables enseignes éclaboussent les rues de toutes leurs couleurs…
Il est très agréable et dépaysant de se balader dans le dédale de ruelles qui sont tantôt bordées de magasins, tantôt dédiées au marché.
Dans ce quartier réputé pour sa gastronomie, la rue présente toujours de quoi se nourrir et se régaler.
Si l’on manque de temps pour visiter Chinatown, alors il faut privilégier la tombée de la nuit. Car c’est le moment où les rues se transforment en un restaurant géant, pendant que toutes les enseignes multicolores s’illuminent d’un seul coup.
Voici les autres étapes de notre périple :
- Ayutthaya et ses temples
- Le marché flottant de Damnoen Saduak et le Mae Klong
- La rivière Kwaï : son fameux pont et les éléphants
- Les chutes d’eau : Sai Yok et le parc national d’Erawan
- Et bien sûr, toutes nos infos pratiques
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