GRANADA
Hébergement
A Granada, nous avons séjourné au Granada Boutique, que nous avions choisi pour son emplacement idéal, à cinquante mètres de la place centrale et de sa fameuse cathédrale. Sur le web, les avis étaient bons. Or, le petit bar qui jouxte l’hôtel met la musique à fond toute la nuit. On ne s’attendait pas spécialement à des nuits calmes en plein centre-ville, mais on n’aurait jamais cru qu’on pouvait cracher la musique aussi fort ! En deux nuits, aucun de nous quatre n’a jamais réussi à fermer l’oeil.

L’hôtel est pourtant agréable avec une petite piscine, idéale pour les enfants en période de forte chaleur. Le personnel est correct. Mais on va quand même à l’hôtel pour dormir un peu et là, ce fût impossible pour nous. A réserver exclusivement aux fêtards. Pour tous les autres, il vaut mieux descendre n’importe où ailleurs, ça ne pourra pas être pire.
- Prix de la nuitée pour une chambre de quatre : 38 euros (petit déjeuner non inclus).
Les environs
Cet hôtel nous a quand même apporté un plus : de bons contacts. En effet, comme tous les hôtels, ils travaillent avec des chauffeurs qui font office de guides. Celui avec qui ils nous ont mis en contact était très bien. Il a répondu efficacement à nos demandes pour nous conduire au volcan Masaya, au marché artisanal de la ville de Masaya (sachant qu’il existe cinq ou six marchés différents, dont un ou deux qui ne sont pas très sûrs selon les locaux) ou encore à la Laguna de Apoyo pour admirer le panorama.
- Prix : 40 dollars pour l’ensemble du trajet.
Nous avons quitté la ville en bus, au départ de la petite gare routière située non loin de la place de la cathédrale.
MASAYA : LE VOLCAN
- Prix de l’entrée du parc du Masaya : 10 dollars par personne.
L’entrée du parc national du volcan Masaya est située en bordure d’une route très fréquentée. Il existe deux possibilités : la visite de jour et celle de nuit. Dans les deux cas, le nombre de visiteurs est important dans la mesure où le sommet est accessible en voiture. En contrepartie a été instaurée une règle, qui consiste à limiter fortement le temps de visite : cinq minutes au sommet de jour et dix le soir, en théorie. Toujours un peu plus en réalité.
La visite de jour (9h-17h) → Elle comporte deux inconvénients : la durée très courte de la balade au sommet, et les difficultés pour apercevoir la lave au fond du cratère San Fernando (le Masaya compte deux autres cratères). L’avantage, c’est qu’on peut aussi visiter le musée et la grotte de Tzinaconostoc, un couloir forgé par la lave et colonisée par les chauves-souris. Puis on peut randonner dans le parc où vit une faune variée : singes, coyotes, opossums, iguanes, cerfs etc.
La visite de nuit (18h-20h) → INCONTOURNABLE ! Car dès la tombée de la nuit, le cratère s’embrase avec les couleurs rouge-orangées de la lave qui bouillonne au fond.
Bon à savoir → Il faut bien calculer son coup pour assister à ce spectacle. Car il faut bien compter 45 minutes d’attente dans la voiture sur le bord de la route, et parfois bien plus, avant de pouvoir pénétrer dans l’enceinte du parc, les voitures n’étant habilitées à entrer qu’au compte-gouttes (par quinze ou vingt environ). Et si on arrive trop tard, on risque de ne pas pouvoir entrer si la parc a fermé ses portes (20h00).
LEON
Hébergement
Contrairement au Granada Boutique, notre séjour au Lazybones de Leon fût parfait. Cet hôtel est tenu par Patrick, un français très sympa et serviable, et sa femme Nica. Ils vont bientôt déménager pour s’installer quelques rues plus loin. Patrick n’a cessé de nous distiller de bons conseils tous azimuts : pour les restos, les sorties, les excursions… Un matin, quand on s’est trompé en commandant un petit déjeuner en trop, il nous en a fait cadeau. Bref, la bonne adresse.
- Prix : 45 dollars par nuit la chambre de quatre. Petit déjeuner plutôt copieux pour 70 cordobas (2 euros), avec café et thé à volonté. Piscine, billard et wi-fi.
Les excursions
Pour toutes nos excursions, nous sommes passés par Patrick (Lazybones), qui travaille avec l’agence Maribios.
Excursion au Telica
- Le prix : 40 dollars par personne pour sept personnes. L’horaire théorique était de 14h00 à 20h00, mais le guide a laissé durer le plaisir sur place et nous sommes rentrés à 21h30.
Luge au Cerro Negro
- Prix : 25 dollars par personne si on est plus de cinq, toujours avec Maribios. Départ à 8h00 du matin. Une heure de rando pour monter puis une minute pour descendre.
Canyoning à Somoto
Patrick nous a mis en contact avec Taz Tours, une petite société montée par un québécois dont il avait entendu dire qu’il avait déjà fait l’aller-retour dans la journée. Ce québécois, c’est Jean, installé à Las Penitas sur la côte Pacifique, et nous le recommandons vivement :
Un type adorable qui nous a fait payer seulement 45 dollars par personne à sept. Cela comprenait le trajet aller-retour (huit heures en tout) dans un minibus très sûr et en excellent état + deux heures de canyoning, le matériel est compris ainsi que les services du guide, Osma, lui aussi adorable + le repas de midi (succulent) au sein d’une petite communauté locale, dans une case au milieu de la forêt… Le départ est à 5h00 du matin, le retour prévu vers 17h00.
SAN CARLOS
Comment s’y rendre ?
Depuis Managua, prendre l’un de ces fameux chicken bus à la gare routière : l’aller simple coûte 150 cordobas, soit 5 euros par personne. Durée du trajet : 6 heures, sur une route neuve en parfait état. Lire l’article Voyager en bus
Hébergement
On peut trouver facilement de quoi se loger à San Carlos. C’est d’ailleurs un peu vite que nous avons choisi l’Hospedaje Rio San Juan, face au port de pêche, pour 20 dollars la chambre de 4 avec douche (sachant que des douches, il n’y en a pas partout).

La chambre était conforme à ce qu’on trouve généralement dans des endroits plus ou moins reculés : sale et très loin de nos standards occidentaux. Au petit matin, nous avons même surpris une souris se baladant au milieu de nos sacs à dos… A réserver aux routards et encore, c’était un peu cher pour ce que c’était. L’accueil était néanmoins très bon.
Distributeurs de billets
ATTENTION : San Carlos est le dernier endroit où l’on peut retirer du liquide avant El Castillo et sa jungle. Il y a deux distributeurs : le premier est situé entre l’Hospedaje Rio San Juan et le petit port. Le second est le guichet automatique de la banque située à cinq minutes de marche après le marché et la gare routière, en venant du port (côté marché).
N.B. Pour tout renseignement à San Carlos, il ne faut pas hésiter à se rendre au bureau de l’INTUR (= INformation TOURistique, ouvert du lundi au vendredi, 8h00-12h00 et 13h00-17h00), situé juste avant la première jetée. L’accueil y est très sympa. Nous y sommes arrivés un soir à 18h00, soit une heure après la fermeture, mais on nous a fait signe d’entrer quand même. Là, la dame et son sourire ont pris tout leur temps pour nous renseigner.
Enfin, il faut prévoir des vêtements longs dès la tombée de la nuit à San Carlos, où les moustiques pullulent :
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SOLENTINAME
Comment s’y rendre ?
Depuis San Carlos, prendre un collectivo (petit bateau qui transporte quelques passagers au milieu du ravitaillement destiné aux îles : régimes de bananes, packs d’eau et de sodas, mobilier divers etc.) Prix : 90 cordobas par personne (environ 3 euros). Compter une heure et demie.
Hébergement
Sur l’île de San Fernando, la plupart des hébergements sont plutôt chers. Nous avons dormi au Cabañas Paraïso. L’accueil y est excellent. Le patron, un local fier de son archipel et qui se régale à en discuter, n’avait plus que deux chambres de deux personnes pour 90 euros en tout, pour nous loger tous les quatre. Mais il a accepté de transporter un lit dans une chambre de trois pour 70 euros : suffisamment rare pour être signalé. Le repas sur place était bon..
EL CASTILLO
Comment s’y rendre ?
Depuis San Carlos, prendre une lancha (bateau rapide), non pas depuis l’une des jetées d’où partent de nombreux bateaux, mais depuis la gare maritime. Elle est située juste avant le marché en venant du port de pêche, presque en face de la routière.
- Le prix : 140 cordobas (4 à 5 euros) par personne. Durée : 1h40.
N.B. La lancha fait quelques arrêts tout au long du trajet, pour déposer dans leur village les membres des petites communautés qui vivent sur l’une ou l’autre rive du fleuve. Mais il fait surtout un arrêt principal à Boca de Sabalos, où l’on trouve les mêmes attraits qu’à El Castillo : excursions à pied ou en barque pour découvrir la jungle environnante et sa faune, visite d’une fabrique de chocolat, rencontre des habitants etc.
Hébergement
Nous avions prévu de dormir à la Casa de Huespedes Chinandegano, dont nous avions lu beaucoup de bien. Hélas, il ne restait plus que trois places. Nous nous sommes alors résolus à descendre dans un petit hôtel un peu plus chic qu’à notre habitude, le Victoria (www.hotelvictoriaelcastillo.com), pourtant hors budget pour nous. Mais la propriétaire était si sympa que nous n’avions pas envie d’aller voir ailleurs. Elle nous proposait une chambre pour quatre à 90 euros bien trop chère pour nous. Je lui ai dit que nous avions maximum 100 euros pour deux nuits, et elle nous a aussitôt proposé une petite chambre très confortable pour tous les quatre. Le meilleur accueil que nous avons trouvé au Nicaragua, c’est là (juste avant l’excellent Lazybones de Leon).
A la descente de la lancha, prendre à gauche et remonter la petite ruelle pendant cinq à dix minutes le long du fleuve. Le Victoria est au bout.
RestaurantS
Alors là, il ne faut vraiment pas chercher loin. La meilleure table d’El Castillo, mais aussi de tout notre séjour au Nicaragua, c’est encore au Victoria Hotel. Si vous n’y séjournez pas, vous pouvez y manger et surtout, n’hésitez pas : foncez-y. Leur boeuf notamment est divin.
Excursion nocturne au milieu des caïmans
Là encore, nous nous en sommes remis au Victoria pour nous organiser cette excursion de deux heures. Le guide était particulièrement sympa et a su se mettre Victor et Arthur dans la poche en leur faisant tenir dans leurs mains toutes sortes de reptiles, notamment un caïman juvénile.
- Le prix : 45 dollars pour quatre personnes. Durée : deux heures.
LITTLE CORN ISLAND
HÉBERGEMENT
Avant de choisir son hébergement sur Little Corn, il faut savoir deux choses :
D’une part, la côte ouest de l’île peut s’avérer étouffante en saisons sèche, alors que la côte est bénéficie d’une légère brise qui la rend plus supportable, notamment la nuit.
D’autre part – mais ça nous ne l’avons appris qu’une fois sur place, c’est-à-dire trop tard – la côte est subit sévèrement les effets du réchauffement climatique. Elle est battue par les vents et les vagues, et les jours des rares établissements qui y sont encore ouverts semblent comptés. En effet, un enrochement sommaire a été réalisé pour contenir quelque temps encore les assauts des vagues.
Nous avons logé au Grace Cool Spot, dont les petites paillotes à apéro, où il devait faire si bon vivre et trinquer il n’y a pas si longtemps, sont aujourd’hui condamnées. Les bungalows en sursis sont situés quelques mètres derrière seulement.
Il s’agit en réalité de simples cases sur pilotis, sans grand confort mais correctes, où il vaut mieux éviter d’aller en saisons des pluies (de mai à décembre).
La nuit en effet, le vent hurle, la pluie tabasse le toit en tôle ondulée de manière assourdissante, et les vagues se fracassent sur les rochers situés à cinq mètres, donnant l’impression qu’elles vont nous emporter.
Comme il s’agit de cases, elles sont dotées d’une ventilation naturelle (espace de 20 centimètres entre le toit et les parois), et à deux reprises, nos lits se sont retrouvés inondés au milieu de la nuit à cause des infiltrations massives d’eau, dues à des orages qui n’en finissaient pas.
Bref, il est possible que le site vaille le coup en saison sèche (février à avril dans la partie Caraïbe du Nicaragua) en négociant le prix, mais les hébergements sur cette partie de l’île semblent voués à disparaître. Les lieux ne sont d’ailleurs plus très fréquentés. C’est d’autant plus dommage que le personnel du Grace Cool Spot a été d’une grande gentillesse du début à la fin de notre séjour.
- Prix : 40 $ la chambre pour quatre avec douche privée et petit déjeuner inclus (avec douche commune : 15 $ la chambre pour deux et 20 $ celle pour trois).
ARRIVÉE ET DÉPART : LE BATEAU
Depuis Big Corn, qui possède un petit aéroport, on arrive à Little Corn et on en repart en bateau. La traversée agitée dure environ une heure, en fonction de l’état de la mer.
Quand il y a de la houle, le trafic maritime entre les deux îles est interrompu. Quelques mois avant notre arrivée, des touristes pressés ont voulu contourner cette interruption, en payant des locaux pour faire la traversée. Ils sont donc partis sur leur bateau mais ne sont jamais arrivés.
Conclusion : il est plus prudent de quitter Little Corn un ou deux jours plus tôt si la météo est mauvaise et si on veut être sûr de ne pas rater l’avion du retour sur Big Corn. C’est ce que nous avons fait.
PLONGÉE
Il y a deux clubs de plongée sur Little Corn, tous deux situés sur la côte ouest : Dolphin Dive et Dive Little Corn. Les deux patrons ont deux points communs : ils sont sérieux et plutôt froids. Les prix sont similaires :
- Le prix : 35 $ la plongée, 150 $ les cinq plongées, 70 $ le premier baptême et s’il se passe bien, 40 $ les baptêmes suivants.
Nous avons plongé avec Dive Little Corn, y compris les enfants qui ont fait deux jolis baptêmes avec une instructrice francophone.
BIG CORN ISLAND
HÉBERGEMENT
Big Fish Guest House : propre et situé face à la mer avec un personnel très agréable. Le récif est l’un des meilleurs de l’île pour le snorkeling.
- Le prix : 40 $ la chambre de quatre personnes. 1 à 6 $ le petit déjeuner. Prêts de palmes, masques et tubas.
RESTAURATION
Comedor Mari’s : très bon resto avec un bon accueil, situé à côté du Big Fish Guest House. La langouste entière à 10 $.
Island Bakery and Sweets : bonne petite pâtisserie à base de produits naturels, située entre le Big Fish et le Comedor Mari’s, et tenue par une locale très accueillante.
- Résumé vidéo : immersion au Nicaragua (2 mn)…
Plus d’infos pratiques sur le Nicaragua :
