Découvrez l’épatant jardin de cactus de Lanzarote

A Lanzarote, le jardin de cactus est une œuvre végétale de César Manrique qui s’intègre parfaitement dans les paysages naturels de l’île. L’exotisme de cette végétation piquante, plantée dans un insolite écrin volcanique, exerce une fascination certaine sur la plupart des visiteurs. Petit tour d’horizon de ce jardin d’exception.


LE JARDIN DE CACTUS EN BREF

📍 Localisation : à Guatiza, dans le nord-ouest de Lanzarote.

🚶 Durée totale : 1h en moyenne (de 1/2h minimum à 2h, voire plus selon les goûts).

Intérêt principal : les cactus dans toute leur splendeur, de toutes les formes, toutes les dimensions, et avec des fleurs de toutes les couleurs !

🎒 Niveau : un peu de marche sans aucune difficulté.

🕒 Meilleure saison : douceur toute l'année !

Avec ces 4500 spécimens de cactus, issus de 1400 espèces différentes provenant des cinq continents, César Manrique a réussi le tour de force de faire de ce jardin exceptionnel l’un des plus réputés de la planète.

Le jardin de cactus et le volcan Montaña Tinamala
Le jardin de cactus et le volcan Montaña Cobrada

Pour donner naissance à ce site épatant, Manrique a jeté son dévolu sur une ancienne zone agricole qui avait été laissée à l’abandon au fil des années. Située dans un joli cadre naturel, aux pieds des cratères et au milieu des roches volcaniques, il l’a réhabilitée avant d’y faire prospérer ces innombrables variétés de cactus. Son éternel objectif était alors atteint : relier l’art et la nature de la manière la plus harmonieuse qui soit.

Ce jardin magistral, qui constitue une véritable œuvre d’art, s’intègre donc parfaitement à son environnement naturel et volcanique.

Le sol est recouvert de picòn, cette fameuse cendre volcanique, et comporte quelques petits bassins où flottent des nénuphars et nagent de gros poissons rouges.

Dans ce sanctuaire paisible règnent le calme et la sérénité. Les cactus prennent toutes les formes possibles, mais aussi toutes les couleurs imaginables lorsqu’ils sont en fleurs.

Il faut déambuler tranquillement dans ces allées pour mieux s’imprégner de l’atmosphère poétique créée par ces cactées en tous genres. Comme de nombreux visiteurs, nous avons été touchés par la magie qui se dégage de ce site atypique.

Au fond du jardin, un vieux moulin domine le site. Parmi les différentes variétés de cactus qui prospèrent à ses pieds, mentionnons le coussin de belle-mère, au nom si explicite…

Le fameux coussin de belle-mère

Le jardin de cactus est ouvert tous les jours de 10h00 à 17h00 (dernière entrée à 16h30), 365 jours par an.

Adultes : 8,50 euros – Adultes en situation de handicap : 6 euros

Enfants : 4,25 euros – Enfants en situation de handicap : 3 euros


Le site est doté d’un vaste parking.

A l’intérieur, il y a une cafétéria qui sert à manger et à boire à des tarifs corrects : voir le menu.

A noter que deux œuvres de Manrique décorent les toilettes, pour distinguer celles des femmes de celles des hommes.

L’entrée des toilettes hommes…
… et celle des toilettes femmes.

Le jardin de cactus est situé dans le nord-ouest de l’île à Guatiza, qui dépend de la municipalité de Teguise, bien que cette ville soit située à 15 minutes de là.

Costa Teguise est également à 15 minutes, Arrecife à 20 minutes, Puerto del Carmen à 30 minutes.


Juste à côté du jardin de cactus est situé un lieu naturel époustouflant, auquel nous avons consacré un article à part entière : Los Roferos, encore appelé Stratified City.

Depuis le jardin de cactus :

  • En voiture : 5 minutes.
  • A pied : 50 minutes à 1 heure.


Le jardin de cactus a été conçu en amphithéâtre



Et encore quelques photos : car c’est vraiment trop difficile de s’arrêter de photographier ces jolies plantes, quand on déambule dans les allées de ce jardin d’exception…





Lanzarote sauvage : explorez les paysages naturels les plus surprenants de l’île

Couverte de champs de lave, de cratères et de falaises qui plongent dans l’océan, Lanzarote est une île qui a été façonnée par un volcanisme intense. La nature y a créé des paysages sauvages et atypiques, parfaits pour explorer l’île sous son visage le plus brut et le plus spectaculaire. Voici notre sélection des sites les plus étonnants…


LANZAROTE EN BREF...

🗺️ Ce que vous verrez : des couloirs de lave, un littoral déchiqueté, une lagune colorée, des points de vues saisissants...

🚗 Accès : facile en voiture.

🎒 Niveau : facile, peu de marche.

Ce qui rend l’île incontournable : hors saison, l'avion n'est pas cher, il fait doux toute l'année et les paysages naturels sont époustouflants.



Imaginez le cratère d’un ancien volcan qui émerge d’une mer profondément bleue. Ses parois sont marron-orangé et un lac vert repose au fond, cerné par une plage de sable noir. Et bien vous ne rêvez pas, ce paysage étonnant et inhabituel existe : il s’appelle Charco de los Clicos.

Charco de los Clicos : el Lago Verde

Avant d’accéder à ce panorama atypique, il ne faut pas rater le minuscule détour par le mirador El Golfo. Il permet d’admirer la plage du même nom, constituée de sable noir volcanique.

La plage el Golfo vue depuis le mirador

Ensuite, quand on arrive à la lagune, on est saisi par sa couleur verte qui présente un gros contraste avec le noir de la plage volcanique.

Pourquoi la lagune est-elle verte ?

Pour commencer, la présence de la lagune à cet endroit est due aux infiltrations de l’eau de mer au fond de l’ancien cratère. Puis peu à peu, elle a été colonisée par des algues : ce sont elles qui lui ont donné cette couleur verte.

El Lago Verde

Ce site a de véritables airs de bout du monde. Bien qu’exposé aux vents et aux embruns, son panorama sublime respire le calme et la sérénité.

Pour parfaire la visite, on peut aller se régaler dans l’un des excellents restaurants du petit village voisin, El Golfo, posé à 600 mètres de là (voir les conseils pratiques ci-dessous).



L’accès au site est gratuit mais le chemin est balisé, on ne peut pas aller jusqu’à la lagune pour s’y baigner par exemple, le but étant de préserver cet espace naturel unique.


Le site est doté d’un parking gratuit, en bordure de la route LZ-703.


Le mirador El Golfo qui domine la plage est situé à droite du parking. A quelques mètres de là démarre le chemin très court (moins de cinq minutes de marche) qui mène au point de vue sur El Charco de los Clicos et sa lagune verte.


Le temps de visite est globalement court. Même en prenant son temps, il est peu probable qu’il dépasse la demi-heure même si, évidemment, on peut flâner sur place autant qu’on veut.

Ce gain de temps permet donc, soit de visiter d’autres sites dans cette zone de l’île (Los Hervideros par exemple), soit d’aller prendre un verre et/ou manger un morceau face à la mer à El Golfo, à 600 mètres de là.


El Golfo est un village doté de nombreux petits bars et restaurants, qui ont tous les pieds dans l’eau. Nous avons testé le restaurant Bogavente et nous le recommandons fortement : terrasse exceptionnelle, cuisine délicieuse, service sympa, prix contenus (20 à 40 euros le repas complet). Du coup, le rapport qualité-prix est excellent.

Sangria au resto Bogavente
Le resto Bogavente

Charco de los Clicos est situé dans le sud-ouest de l’île : à 15 minutes de Playa Blanca, à 25 minutes de Puerto del Carmen, à 30 minutes d’Arrecife et de Teguise.



Las Grietas signifie les fissures en espagnol. Lorsqu’on arpente les failles de ce site très nature et atypique, on ressent une atmosphère particulière, emprunte de mystère.

Las Grietas

La première fissure est aussi haute qu’étroite.

Par endroits, elle dépasse parfois les cinq mètres de haut alors qu’en largeur, elle se resserre considérablement, laissant péniblement passer les humains.

Au fil de la progression, il faut donc carrément se contorsionner pour pouvoir franchir certaines zones, ce qui procure une petite sensation d’aventure.

Les rayons du soleil se fraient un chemin comme ils peuvent jusqu’au fond de ces petites failles, mettant en valeur les stries naturelles des parois.

Au fil de la journée et de l’évolution de la lumière, les couleurs peuvent varier, rendant le site particulièrement photogénique (même si, le jour de notre visite, la lumière était le plus souvent voilée).

L’un des gros avantages du site, c’est qu’il a su rester authentique. Car contrairement à bien d’autres lieux à visiter sur Lanzarote, il n’y a aucun aménagement, aucun guichet, aucune barrière, aucune contrainte : le site a su rester 100% nature, on peut se balader où l’on veut, comme on veut, quand on veut, ce qui change de certaines visites très (trop ?) encadrées sur l’île. Une raison de plus pour aller le visiter.

Comment ce site atypique s’est-il créé ?

Les fissures dégoulinent des flancs d’un volcan, la Montaña Blanca. Elles sont tout simplement le fruit de l’érosion ainsi que de l’action du vent et de la pluie sur la lave solidifiée, au fil du temps.



L’entrée est gratuite, le site est en accès libre.


Un assez grand parking naturel gratuit est disponible sur le bord de la route (la LZ-35).

A partir de là, il faut marcher sur le chemin pendant quelques minutes pour arriver à la première fissure.


Chaussures : il est préférable de porter des chaussures fermées car certains endroits sont assez glissants au fond des fissures, même en chaussures de rando. Alors en tongs…

Fréquentation : s’il y a un peu trop de monde à votre goût lorsque vous arrivez dans la première fissure, ne vous y engagez pas et rendez-vous directement dans la deuxième ou la troisième, situées juste derrière : elles sont sensiblement moins fréquentés alors que tout le monde se précipite sur la première.

Le vent : éviter de visiter le site par temps venteux car le sable voltige dans les fissures, ce qui peut devenir gênant.

S’y rendre en début ou en fin de journée : il y a moins de monde, et la lumière est plus photogénique.


Le site se visite assez rapidement. 45 minutes voire une heure seront largement suffisantes pour la plupart des visiteurs et visiteuses, en incluant les 15 minutes de marche aller – retour, du parking aux fissures.


Las Grietas jouit d’un emplacement plus ou moins central sur l’île, légèrement sud, ce qui lui permet d’être accessible assez rapidement de presque tous les endroits de l’île.

Ainsi, Puerto del Carmen et Arrecife sont à 10 minutes, Teguise à 15 minutes et Playa Blanca à 25 minutes.



Le Mirador del Rio est un belvédère situé au sommet d’une falaise, 500 mètres au-dessus de la mer. Sa terrasse panoramique offre une vue à couper le souffle sur la jolie petite île voisine de la Graciosa et sur El Rio, ce petit bras de mer qui la sépare de Lanzarote.

L’ile de la Graciosa vue depuis le mirador del Rio

La Graciosa est une toute petite île volcanique sauvage, peu habitée, et dont les plages de sable blanc se détachent parfaitement sur la mer d’un bleu profond. La vue panoramique à 180° a un côté sidérant, que les photos ne peuvent restituer.

Malgré ses dimensions réduites (8 km de long par 4 km de large), l’île de la Graciosa compte sur ses terres pas moins de cinq volcans.

Le volcan Montaña Amarilla, sur La Graciosa

Situé tout au nord de Lanzarote, le mirador del Rio fait partie de l’œuvre de César Manrique, le fameux artiste à la fois local et international. Ce site s’inscrit dans son travail sur l’intégration de l’art dans la nature. A Lanzarote, ce lieu magnifique est incontournable.

A l’intérieur de cette œuvre architecturale renommée et parfaitement intégrée à l’environnement, on trouve une sculpture de Manrique, un bar-restaurant dont les tables donnent sur des fenêtres panoramiques hypnotiques, ou encore un escalier en colimaçon réputé…

Vue sur les volcans de Lanzarote


Le prix : 8,50 euros par adulte et 4,25 euros par enfant.

Horaires d’ouverture : 10h00 – 16h40

La cafétéria et le magasin ferment à 16h50.


Idéalement, il faut s’y rendre par beau temps. Si la météo n’est pas optimale, il est préférable d’attendre le lendemain car c’est par beau temps que la vue est vraiment exceptionnelle.


Commodités

Il y a un parking gratuit à cent mètres du mirador.

A l’intérieur de ce dernier, il y a toutes les commodités : toilettes, magasin de souvenirs, bar, restaurant…


Pour être honnête, oui ! En effet, bien que le Mirador del Rio nous semble incontournable, si seule la vue vous intéresse, alors sachez que vous pouvez très bien faire l’impasse sur le mirador : il y a différents points de vues quasi-identiques et entièrement gratuits accessibles depuis la route LZ-202, situés juste à gauche du mirador.

Il y a même un autre mirador, le Mirador de Guinate qui lui est gratuit, situé deux kilomètres après le Mirador del Rio. Après une descente en virages, on se retrouve sur une petite route trop étroite pour que deux véhicules puissent se croiser. Il faut alors guetter une petite impasse sur la droite. Là, on se gare sur un parking gratuit. Et ici aussi, de cet autre mirador, la vue est somptueuse.

La vue sur La Graciosa depuis le mirador de Guinate

Un chemin de randonnée comportant des vues éblouissantes existe entre Orzola et le Mirador del Rio.

Distance : 13 km / Dénivelé : 710 m+ et 649 m- / Durée approximative : +/- 6h00 / Difficulté moyenne

Nous ne l’avons pas testée mais pour plus d’infos, et pour télécharger la trace GPX : VisoRando Lanzarote


Le plus beau site à visiter alentour est justement la petite île de la Graciosa.

Pour s’y rendre, il faut prendre le bateau depuis la petite ville d’Orzola, située à 3 kilomètres du Mirador del Rio à vol d’oiseau, mais à 10 kilomètres par la route !

Deux compagnies assurent la traversée, Lineas Maritimas Romeo et Biosfera Express. Elles alternent les départs, ce qui offre aux touristes une multitude d’horaires quotidiens.

Durée de la traversée : 25 minutes.

Prix de la traversée : 60 euros en moyenne (le tarif varie fortement suivant la saison : entre 30 et 120 euros l’aller-retour).

Attention : les ferries ne prennent pas les voitures. Il faut en louer une sur l’île de La Graciosa ou, mieux encore, un vélo (électrique ou pas mais attention, il y a du dénivelé et du sable).


Le Mirador del Rio est situé à l’extrême nord de l’île.

Il est situé à 15 minutes d’Haria, à 35 minutes de Teguise et Arrecife ou encore à 45 minutes de Puerto del Carmen.


Pour commencer, il faut remonter à l’éruption du mont Corona, il y a plus de 4000 ans. Le volcan cracha un tel volume de lave qu’elle atteignit une épaisseur de 400 mètres !

Pendant que la croûte extérieure de l’un des torrents de lave séchait, la roche en fusion continuait à s’écouler à l’intérieur. Bien plus tard, quand la source de lave se tarit à la fin de l’éruption, elle laissa la place à cet immense tube volcanique : 8 kilomètres de long, dont plus d’un kilomètre est entièrement immergé sous l’océan.

Deux portions de ce tunnel peut être visitées : légèrement à l’intérieur des terres, La Cueva de los Verdes et à proximité de la mer, Los Jameos del Agua. Voici une description détaillée de ces deux merveilles de la nature.


Cette première portion du tube de lave est aménagée pour qu’on puisse la visiter à pied (la grotte ne peut pas se visiter seul et sans guide).

Le groupe au début de la visite

La longueur du tunnel est d’environ un kilomètre, sa hauteur atteint au maximum les 50 mètres et sa largeur les 15 mètres.

Mais à l’inverse, on doit se baisser par endroits pour pouvoir traverser les parties les plus étroites du couloir.

L’aménagement de ce couloir de lave fut confié en 1960 à Jesús Soto, un artiste vénézuelo-français. Il y apporta le moins de modifications possible afin de conserver au maximum l’ambiance naturelle des lieux. Ses aménagements furent donc minimalistes : il conçut un chemin praticable pour les visiteurs (aplanissement du sol, création de quelques escaliers, sécurisation des lieux), et il disposa un éclairage coloré de manière optimale.

Il voulait que ce site sauvage et atypique conserve tout son naturel et toute son authenticité, en lui conférant une ambiance mystérieuse dans un cadre féérique. Et force est de constater qu’une fois à l’intérieur, la magie opère.

Au fil de la progression du groupe, on peut observer les différentes strates de lave ainsi que ses différentes couleurs.

Au-dessus de nos têtes, on aperçoit de minuscules stalactites : ce sont les milliers de gouttelettes qu’elle a laissées sur les parois de la voûte en se solidifiant.

C’est à ce niveau-là que se situe un auditorium, dont les qualités acoustiques sont paraît-il exceptionnelles.

En fin de visite arrive le clou du spectacle.

Le tube de lave est mis en valeur par l’éclairage à cet endroit-là, et à nos pieds se trouve un gouffre tout aussi bien éclairé.

Mais quand la guide demande à un visiteur de jeter un caillou dans cette crevasse, surprise : c’est en réalité un lac dont la surface est au niveau de nos pieds.

Il était si calme qu’il s’était transformé en véritable miroir, et on croyait vraiment qu’il y avait un gouffre sous nos pieds à la place de ce petit lac intérieur.

Ce trompe-l’œil naturel est sidérant et le lieu est de toute beauté.

La visite se termine sur cette partie bluffante du tunnel, le temps de remonter à la surface de la Terre !



Le site est ouvert de 9h30 à 16h15 tous les jours (365/365)

Pour réserver sur le site officiel : Réserver les billets


  • Adultes : 16 euros par personne (11,20 euros si handicap)
  • Enfants (de 7 à 12 ans) : 8 euros (5,60 euros si handicap)
  • Enfants (moins de 7 ans) : gratuit.
La sortie de la galerie

Elle dure 45 à 50 minutes. On ne peut pas trop flâner en route car les groupes se suivent de près, c’est un peu l’usine…


Stationnement : il y a un vaste parking gratuit à proximité du site.

Toilettes : il est également doté de toilettes (avec tables à langer) mais à l’entrée du tunnel. Il faut donc prendre ses précautions avant de descendre dans les entrailles de la terre !

Restauration : il n’y a rien à manger ni à boire sur place.


Personnes à mobilité réduite : en raison de sa configuration (certains passages sont très étroits ou très bas), le site n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.

Claustrophobie : les personnes claustrophobes peuvent se sentir oppressées dans ce site souterrain qui comporte quelques couloirs et escaliers très étroits.

Poussettes : elles ne sont pas admises dans le tunnel.

Animaux de compagnies : ils ne sont pas admis non plus, à l’exception des chiens d’assistance.


La Cueva de los Verdes est située tout au nord-ouest de l’île, en bordure de la LZ-205, et à un kilomètres de Los Jameos del Agua.

Pour s’y rendre, il faut 25 minutes depuis Costa Teguise et Teguise, 30 minutes depuis Arrecife ou encore 40 minutes depuis Puerto del Carmen. Et si vous venez de Playa Blanca, à l’extrémité opposée de l’île, alors il vous faudra 1 heure.



Créé sur un site naturel unique par César Manrique, Los Jameos del Agua est un centre d’art, de culture et de tourisme. Situé dans le même tunnel de lave que la Cueva de los Verdes mais un peu plus loin, il s’agit d’un site étonnant qui met en avant l’insertion harmonieuse de l’art dans la nature, selon les principes chers à l’artiste.

Los Jameos del Agua est donc le prolongement naturel du site présenté ci-dessus, La Cueva de los Verdes.

Sur ce second site, une partie de la voûte s’effondra par endroits, créant de grands trous dans le plafond (ce sont ces trous que désigne le mot aborigène Jameos).

Puis l’eau de mer s’infiltra au fil du temps au fond de ce tunnel, créant une sorte de lac intérieur.

Los Jameos del Agua

L’artiste optimisa de façon exceptionnelle une partie de ce tunnel de lave pour créer les différentes parties de son œuvre.

Il disposa des plantes exubérantes à l’intérieur du couloir volcanique, afin d’augmenter encore la sensation du visiteur de se sentir dans un environnement naturel d’exception.

Puis il conçut un bar et un restaurant improbables au bout du lac intérieur, où l’on peut donc boire un verre ou manger un morceau dans ce décor unique.

A la sortie de ce couloir volcanique se trouve la surprise du chef : une piscine d’une blancheur éblouissante dont les parois arrondies épousent en partie les formes de la lave solidifiée.

Le tunnel de lave qui reprend un peu plus loin comprend un auditorium de 550 places aux qualités acoustiques paraît-il exceptionnelles, et au cadre visuel somptueux. Toujours pour rester fidèle à ses grands principes artistiques, Manrique disposa les sièges en suivant la pente descendante naturelle du sol de lave, ce qui permet aux spectateurs d’avoir une visibilité parfaite.

Et puisque la nature est au centre du génie artistique de Manrique, mentionnons le fameux Munidopsis Polymorpha ! Ce crabe minuscule (un centimètre de long) est endémique de Lanzarote. Après avoir vécu 4000 ans dans la pénombre, il a fini par devenir aveugle et il a perdu peu à peu toutes ses couleurs, pour être totalement blanc aujourd’hui.

Très sensible à la rouille, il a failli disparaître ces dernières années à cause de la présence dans le lac souterrain de nombreuses pièces de monnaie jetées par les touristes. Ce qu’il est désormais interdit de faire.

Enfin, une Maison des Volcans a été érigée sur le site, au-dessus du tunnel de lave. Il s’agit d’un musée dédié à la volcanologie de l’île.



  • Ouverture : 10h00 – 17h15 tous les jours

  • Pour le restaurant : 12h00 – 16h00 tous les jours, 19h00 – 21h00 le mercredi et le vendredi

  • Les prix (2025) : 16 euros par adulte (11,20 euros si handicap) – 8,25 euros par enfant de 7 à 12 ans (5,60 euros si handicap) – Gratuit aux moins de 7 ans

Stationnement : il y a un vaste parking gratuit à proximité du site.

Restauration : un bar-restaurant fait face au lac.

Toilettes : le site est doté de toilettes.

Baignade interdite, que ce soit dans le lac intérieur ou la piscine extérieure.


Ou du moins, ne la jetez pas dans le lac intérieur : c’est désormais interdit afin de protéger les petits crabes blancs endémiques de l’île, qui ont failli disparaître par le passé à cause de cette pratique aussi répandue qu’inutile…

Ce lac héberge d’ailleurs 76 autres espèces endémiques, elles aussi à protéger…


Los Jameos del Agua est situé tout au nord-ouest de l’île, en bordure de la LZ-1, et à un kilomètre de La Cueva de los Verdes.

Pour s’y rendre, il faut 25 minutes depuis Costa Teguise et Teguise, 30 minutes depuis Arrecife ou encore 40 minutes depuis Puerto del Carmen. Et si vous venez de Playa Blanca, à l’extrémité opposée de l’île, alors il vous faudra 1 heure.



Stratified City est un site qui permet d’admirer de somptueux paysages naturels, composés de formations rocheuses aux formes tourmentées sur fond de volcans.

Les formations rocheuses de Stratified City

Notre visite sur ce site étonnant s’est déroulée un jour où la lumière du soleil jouait à cache-cache entre les nuages. Pas l’idéal pour les photos, j’ai donc décidé d’y revenir le lendemain matin très tôt, au lever du soleil, pour essayer de faire de meilleures images. Je me suis alors retrouvé tout seul pendant plus d’une heure face à des panoramas de toute beauté.

Stratified City et le volcan Montaña de Guenia

Quand le soleil levant éclaire le site de sa lumière chaude, le paysage s’enflamme. Les différentes formations rocheuses aux formes énigmatiques (colonnes, arches et petites grottes) se mettent alors à rougeoyer. Ce panorama est d’une beauté sauvage qui ne laisse pas insensibles les amoureux.ses de la nature.

Le volcan Montaña de Guenia

A l’origine, ce site, également appelé Los Roferos, était une carrière d’extraction de roches, celles avec lesquelles sont construites les maisons de l’île. Au fil du temps, la carrière a fini par péricliter et être abandonnée. L’activité minière avait déjà commencé à creuser ces formations rocheuses, et la nature a fini le travail grâce à la pluie et au vent, ainsi qu’à son activité permanente d’érosion.

Le volcan Montaña de Tinaguache, sous une arche de Stratified City

Se balader au milieu de ces curieuses formations rocheuses face à des volcans majestueux laisse un souvenir impérissable.

Le volcan Montaña de Tinaguache


Le site est déjà photogénique sous la lumière brute de la mi-journée mais pour le photographier dans les meilleures conditions, il faut impérativement venir au lever ou au coucher du soleil. C’est à ces moments-là, pendant les fameuses golden hours, qu’il se présente sous son plus beau jour.

En arrivant, garez bien votre voiture côté route et non pas coté formations rocheuses. Sinon, en fonction des photos que vous prendrez, vous risqueriez d’avoir votre véhicule dans votre champ de vision…

La boulette : garer sa voiture en plein dans le champ de la photo

Le conseil précédent vaut également pour tous les visiteurs : le meilleur moment pour admirer les lieux, ce sont les premières et les dernières lueurs du jour, car ce sont les deux moments de la journée où les couleurs sont de loin les plus belles.

L’autre avantage, c’est qu’à ces moments-là, surtout tôt le matin, le site est vide de touristes : on peut alors profiter des lieux tout seul.


Un parking naturel borde le site, le long de la route.

Il n’y a pas d’autres commodités.


L’entrée est gratuite, le site est en accès libre.


Le site se visite assez rapidement. On peut y passer quelques minutes comme une bonne heure, voire plus si l’on veut faire le tour de toutes les formations rocheuses, en prenant le temps de les photographier et de les admirer.


Vous pouvez trouver différents noms qui désignent tous ce seul et même site : Stratified City, Ciudada Estratificada, Los Roferos (qui vient de rofe, le nom des pierres qui étaient extraites du site), Antigua Rofera de Teseguite…


Stratified City se situe juste au bord de la route (la LZ-404). Lorsqu’on arrive à hauteur du site, on ne peut pas le rater car on aperçoit les formations rocheuses depuis la voiture : on est arrivé.


Le site se trouve dans l’ouest de l’île et il est accessible relativement rapidement depuis à peu près tous les points de l’île : l’une des villes les plus éloignées du site, Playa Blanca, n’est qu’à 45 minutes.

Pour les autres villes principales, Puerto del Carmen est à 25 minutes, Arrecife à 20 minutes, Haria à 15 minutes et Teguise à 5 minutes.



La Geria est une vallée viticole du centre de Lanzarote, classée Réserve de Biosphère par l’Unesco, qui présente des paysages uniques au monde.

La vigne de la Geria cernée par les volcans

La vigne y est cultivée depuis trois siècle avec un savoir-faire endémique à l’île. Après les éruptions de Timanfaya en 1730, les viticulteurs ont commencé à faire de grands trous circulaires dans le sol. Au centre de chaque trou, ils ont creusé suffisamment en profondeur pour atteindre la terre qui avait été recouverte par la lave. Ils ont alors planté leurs ceps de vigne à ce niveau-là, pour qu’ils prennent racine dans la terre fertile.

Mais ce n’est par tout. Car pour parfaire leur œuvre, ils ont construit patiemment des murets semi-circulaires en roches volcaniques (les zocos) sur le rebord de chaque trou, afin de protéger les ceps du vent. L’ingéniosité de ce mode d’agriculture réside enfin dans la pente des trous, qui permet de faire dégouliner la rosée du matin jusqu’aux pieds de vigne afin de les alimenter en eau. Et là, le picòn, cette fameuse cendre volcanique qui recouvre le sol, présente la particularité de conserver l’humidité, pour le plus grand bénéfice de la vigne.

La répétition de ces anneaux à perte de vue a un impact visuel qui ne laisse pas les visiteurs insensibles. Le contraste des villages blancs sur la terre volcanique noire et l’omniprésence des volcans en arrière-plan ajoutent à la magie de ces paysages inimitables.



Le point fort des paysages de la Geria, c’est l’impact visuel de ce graphisme viticole. Pour optimiser les images, l’idéal consiste à utiliser un drone (dans la limite des autorisations de vols évidemment) car c’est vus du ciel que ces paysages sont le plus impressionnant.


La route des vins de la Geria est la LZ-30, qui relie Mogaza à Uga. Elle est bordée de nombreuses caves et bodegas, ainsi bien sûr que de ces paysages de vignes si typiques de l’île. Des visites, des dégustations et des ventes de ces vins locaux y sont organisées : si vous cherchiez une idée de cadeau…

Voici un lien vers l’une des caves les plus réputées de l’île : El Grifo.


Quand on visite la Geria, on peut prolonger le plaisir par un petit détour vers la grotte de Los Naturalistas, longue de 1600 mètres.

Les infos sur le web étant rares, voici comment s’y rendre : sur la route des vins (la LZ-30), lorsqu’on arrive dans le petit village de Masdache (à environ 5 kilomètres de Mogaza et 10 kilomètres de Uga), il faut prendre la LZ-58 en direction du nord (tourner à droite si l’on vient de Mogaza, et à gauche si l’on vient de Uga). La grotte est située deux kilomètres plus loin, sur la gauche. Coordonnées GPS : 29.01200,-13.65966


La Geria est située dans le centre de l’île.

Puerto del Carmen est à 15 minutes, Playa Blanca et Arrecife sont à 20 minutes.



La randonnée de la Montaña Colorada est l’une de celles qu’il ne faut pas rater à Lanzarote. En réalité, c’est plus une balade qu’une véritable randonnée, elle est donc de niveau très facile. Il s’agit de faire à pied le tour d’un volcan, qui offre de jolis paysages tout au long du parcours.

Le départ de la balade est facile à trouver : il se trouve au bout du parking et aux pieds du volcan, on ne peut pas se tromper.

Un panneau montrant le plan détaillé de la rando se trouve là, sur lequel on distingue d’ailleurs très bien le flanc rouge du volcan.

Le panneau du départ

A partir de là, il suffit de suivre un petit chemin balisé qui est jalonné de quinze panneau explicatifs. Ils donnent une foule d’informations relatives au site : les différentes curiosités visibles tout au long du parcours, l’activité volcanique ou encore, la culture de la vigne à flanc de volcan. Tout y est pour mieux s’imprégner des lieux.

Assez rapidement après le départ, on arrive au flanc sud-est du volcan : c’est ce côté-là qui est rougeâtre et qui fait la réputation du site ainsi que de sa courte randonnée.

La Montaña Colorada, ou le volcan rouge

Tout au long du parcours, on aperçoit au loin une multitude d’autres volcans, posés au milieu des roches volcaniques.

Les volcans autour de la Montaña Colorada

Cette petite rando est une jolie balade qui comporte un seul inconvénient : les visiteurs ne sont pas autorisés à sortir du sentier dans un but de préservation de l’environnement, lequel est fragile par ici.

Le tour de la Montaña Colorada

Ce type d’interdiction vaut pour de nombreux sites à Lanzarote et cela a parfois un petit côté frustrant.

Par exemple, il n’est pas possible de s’approcher de la fameuse Bomba Volcanica Gigantesca, cet énorme rocher volcanique qui fut projeté à quelques centaines de mètres de hauteur avant de s’écraser au sol.

Ses dimensions :

  • 4 m de large
  • 5 m de haut (sans compter la partie enfouie dans la cendre volcanique)

Nombreux sont ceux qui sortent du sentier malgré l’interdiction, et piétinent les zones prohibées pour aller photographier cette fameuse Bombe avec le volcan rouge en arrière-plan.

La fameuse Bombe Volcanique Gigantesque

En conclusion, la randonnée de la Montaña Colorada est à faire absolument parce qu’elle est belle, facile et rapide. Cela ne vaut donc vraiment pas la peine de faire l’impasse dessus…



Distance : 3 km

Dénivelé : 50 mètres

Durée : 1 heure à 1h 30

Niveau : très facile


Un parking de terre est situé aux pieds du volcan. Le départ est au bout du parking.

Le parking vu depuis la Montaña Colorada

Il n’y a aucune autre commodité sur place, donc prévoyez tout ce dont vous avez besoin : de l’eau, à manger, casquette, crème solaire etc.


C’est au lever du soleil que la face rouge du volcan bénéficie de la plus belle lumière. En fin de journée, il est à l’ombre, il est donc préférable de venir marcher ici le matin.

En haute saison (juillet – août), le parcours peut être assez fréquenté. Aussi, plus on fait cette rando tôt, moins on a de chances de croiser du monde. Le reste de l’année, le site est plus agréable car il n’est pas trop fréquenté.


Si vous manquez de temps, vous pouvez vous contenter de rejoindre le versant rouge du volcan pour l’admirer, puis faire demi-tour.

Pour cela, il faut compter une demi-heure environ, cette durée étant évidemment variable en fonction du rythme de marche de chacun.

Mais surtout, si vous êtes pressé.e, ne vous trompez pas de sens ! Depuis le parking, il faut faire le tour dans le sens des panneaux (sens contraire des aiguilles d’une montre). Sinon, ce sera beaucoup plus long !


En quittant la Montaña Colorada, il y a une autre petite randonnée à ne pas rater à un kilomètre de là : la randonnée de la Montaña Cuervo.

Le principe est le même, c’est-à-dire qu’on fait le tour du volcan. Mais le gros avantage de cette rando-là, c’est qu’on peut pénétrer dans le cratère, qui vaut le coup d’œil.

La Montaña Cuervo


La Montaña Colorada est située en plein cœur du parc national des volcans de Lanzarote. Ce qui en fait un site rapidement accessible en voiture, où que l’on se trouve sur l’île (le plus souvent entre 15 et 30 minutes).


Contrairement aux sites présentés ci-dessus, le jardin de cactus de Lanzarote n’est pas un site naturel à proprement parler.

Mais cette œuvre végétale de César Manrique s’intègre si parfaitement aux paysages naturels de l’île qu’elle a forcément sa place dans cet article.

Avec ces 4500 spécimens de cactus issus de 1400 espèces différentes, et provenant des cinq continents, César Manrique a réussi le tour de force de faire de ce jardin exceptionnel l’un des plus réputés de la planète.

Le jardin de cactus et le volcan Montaña Tinamala
Le jardin de cactus et le volcan Montaña Cobrada

Le sol est recouvert de picòn, cette fameuse cendre volcanique, et comporte quelques petits bassins où flottent des nénuphars et nagent de gros poissons rouges. Priorité de César Manrique, ce jardin magistral, qui constitue une véritable œuvre d’art, s’intègre parfaitement dans son environnement naturel et volcanique.

Dans ce sanctuaire paisible règnent le calme et la sérénité. Les cactus prennent toutes les formes possibles, mais aussi toutes les couleurs imaginables lorsqu’ils sont en fleurs.

Il faut déambuler tranquillement dans ces allées pour mieux s’imprégner de l’atmosphère poétique créée par ces cactées en tous genres.

Au fond du jardin, un vieux moulin domine le site. Parmi les différentes variétés de cactus qui prospèrent à ses pieds, mentionnons le coussin de belle-mère, au nom si explicite…

Le fameux coussin de belle-mère


Le jardin de cactus est ouvert tous les jours de 10h00 à 17h00 (dernière entrée à 16h30), 365 jours par an.

Adultes : 8,50 euros – Adultes en situation de handicap : 6 euros

Enfants : 4,25 euros – Enfants en situation de handicap : 3 euros


Le site est doté d’un vaste parking.

A l’intérieur, il y a une cafétéria qui sert à manger et à boire à des tarifs corrects : voir le menu.

A noter que deux œuvres de Manrique décorent les toilettes, pour distinguer celles des femmes de celles des hommes.

L’entrée des toilettes hommes…
… et celle des toilettes femmes.

Le jardin de cactus est situé dans l’ouest de l’île à Guatiza, qui dépend de la municipalité de Teguise, bien que la ville soit située à 15 minutes de là.

Costa Teguise est également à 15 minutes, Arrecife à 20 minutes, Puerto del Carmen à 30 minutes.


Le jardin de cactus a été conçu en amphithéâtre


La forte activité volcanique de Lanzarote a façonné des paysages naturels étonnants aux quatre coins de l’île. Cette dernière étant relativement petite, il est assez facile d’explorer tous ces sites en quelques jours seulement, sans jamais avoir à se dépêcher.

Le prix du billet n’est pas cher hors saison, le vol est rapide depuis l’Europe, avec laquelle il n’y a quasiment pas de décalage horaire (une heure), le climat est doux toute l’année…

Conclusion : foncez sur Lanzarote, vous ne le regretterez pas…