Difficile de résumer l’île de Tenerife (Canaries) en quelques mots. Des petits villages perchés, des plages sauvages, des volcans partout, des villes coloniales multicolores, mais aussi une météo agréable toute l’année et une gastronomie délicieuse ! Que demander de plus ?…
Sans compter que cette destination pas très chère est accessible depuis l’Europe en trois ou quatre heures à peine.
Bref, Tenerife a tout du bon plan. Voici un exemple de tout ce que l’on peut découvrir en quelques jours seulement sur cette île dépaysante…
Sommaire
- Le plus beau village de l’île : Masca
- L’ascension du volcan Teide et les randonnées dans la caldeira
- Les villes coloniales
- Les plages
- Le Parc Rural d’Anaga
Le plus beau village de l’île : Masca
Masca est un minuscule village de 99 habitants.
Sur de nombreux sites et blogs, il est présenté comme le plus beau village de Tenerife. C’est donc pour nous faire notre propre idée que nous nous y sommes rendus.
Le village se divise en deux parties séparées de quelques centaines de mètres. Posée au pied d’un pain de sucre emblématique, la partie basse est la plus touristique. Et c’est dans la partie haute, plus calme car sensiblement moins fréquentée, que vivent la plupart des habitants.

Très isolé, Masca est resté accessible uniquement à pied et à dos d’âne pendant très longtemps. Puis une route a fini par être construite, et l’électricité est arrivée. Il n’empêche qu’aujourd’hui encore, accéder à ce petit village se mérite.
Car la route est à la fois très sinueuse et étroite, à tel point qu’il faut régulièrement s’arrêter sur le bord pour pouvoir laisser passer les voitures d’en face. Par contre, le bitume est en excellent état.

Que faire à Masca ?
- Visiter le village du bas
Le principal attrait de Masca réside dans la vue d’ensemble des quelques maisons posées aux pieds du rocher de Catana, un pain de sucre photogénique, avec vue sur la mer au loin.
Situées sur une arête rocheuse et encadrées par deux précipices, ces habitations traditionnelles ont été construites sur les quelques rares mètres carrés du coin qui sont plus ou moins horizontaux !

La place du village est dotée à la fois d’une jolie petite église, d’un vieil arbre impressionnant, d’une vue imprenable sur le village et d’un bar restaurant.


L’église fut construite au XVIIIe siècle avec des pierres volcaniques et du bois de thé.

- Visiter le village du haut
Il est construit à flanc de colline, ce qui signifie que lorsqu’on s’y promène, soit on monte, soit on descend mais une chose est sûre : on ne marche jamais à l’horizontale !


Il n’y a pas une foule de choses à faire là-haut (néanmoins, il ne faut surtout pas rater le restaurant Casa Riquelme et sa terrasse divine, voir les infos pratiques ci-dessous). Mais la balade est agréable dans de jolies petites ruelles fleuries, coincées entre la mer, la montagne et le ravin.


- Faire la randonnée du Barranco de Masca
Barranco signifie ravin. La rando du Barranco de Masca, c’est la randonnée qui relie Masca à la plage et à la mer en passant par les gorges, à travers le réputé parc rural de Teno.

On arrive à l’océan sur une jolie plage de sable noir, la Playa de Masca.
- Le musée ethnographique
Masca a beau n’être qu’un petit hameau, il est quand même doté d’un musée ethnographique : il raconte l’histoire des habitants de Masca, depuis ses premiers occupants aborigènes.
Le lien : musée ethnographique de Masca.
Infos pratiques
Outre son musée ethnographique, Masca compte quelques commerces et services : une poignée d’hébergements, une dizaines de bars-restaurants, un centre de la nature et une boutique de souvenirs. Rien de plus, mais c’est déjà pas mal pour un si petit village.
- La randonnée du Barranco de Masca
L’accès à ce sentier de randonnée est rigoureusement réglementé pour des raisons de sécurité, car une fois qu’on est au fond du ravin, il suffit d’un changement brusque de météo (ce qui arrive fréquemment par ici), par exemple une crue subite de la rivière, pour que les randonneurs se retrouvent coincés et exposés à des dangers potentiels.
Cela s’est déjà produit par le passé, c’est pour cette raison qu’il faut désormais réserver sa randonnée à l’avance, via le site officiel Camino Barranco de Masca.
L’itinéraire va de Masca à une plage de sable volcanique noir.
Distance : 10 km aller - retour
Durée : 3 bonnes heures à l'aller (en descente), 4 bonnes heures au retour (en montée).
Dénivelé : 800 m+ et 800 m- environ
Niveau de difficulté : élevé
Prix (écotaxe) : 28 euros par adulte, 14 euros par mineur
Les départs se font exclusivement le matin, pour que tout le monde ait le temps de rentrer dans la journée, y compris les marcheurs lents : on part avant 11h00 l’été, et avant 10h30 l’hiver.
Enfin, il y a le centre de la nature de Masca. C’est une sorte d’office du tourisme spécialisé sur ce sentier de randonnée du Barranco de Masca. Il est situé juste en-dessous de la place de Masca.
Plus d’infos : centre de la nature de Masca.

- Où manger ?
Il y a une dizaine de restaurants à Masca, tous ouverts en haute saison. Lors de notre venue, ils étaient quasiment tous fermés alors que nous n’étions pourtant que fin septembre. Prévoyez donc de quoi manger si vous venez hors saison, surtout le dimanche, qui est souvent le jour de fermeture hebdomadaire.
Et justement, le dimanche de notre arrivée, aucun resto n’était ouvert. On nous avait conseillé d’aller quand même jeter un œil chez Riquelme, dans la partie haute du village, la moins touristique.

A peine arrivés devant (il est 17h00), un type qui passe par là nous demande ce que nous voulons. Nous répondons que nous aurions bien aimé y manger le soir. Ce type, il s’avère que c’est Riquelme.
Il nous propose gentiment de revenir vers 20h00-20h30. Bien que son resto soit fermé, il nous promet qu’il l’ouvrira rien que pour nous !
Par contre, il nous prévient que ce sera menu unique : assiette charcuterie – fromage, puis poulet en sauce avec pommes de terre à la canarienne, et pas de dessert : il n’en a plus !

Ce menu nous convient à merveille mais nous sommes un peu gênés que Riquelme n’ouvre son resto que pour nous. Il nous certifie que ça ne lui pose aucun problème et que nous sommes les bienvenus. Nous acceptons, ravis.
Lorsque nous revenons le soir, nous avons la bonne surprise de découvrir que le resto comporte une jolie petite terrasse que nous n’avions pas vue trois heures plus tôt.

Elle n’est pas très grande car construite à flanc de colline mais le peu de place qu’il y a sur cette pente a été parfaitement optimisé. D’un côté, la terrasse domine la mer et de l’autre, elle est surplombée par la montagne.
Au milieu des cactus et des bougainvillées, le cadre est simple mais enchanteur.


Nous regardons tranquillement le soleil se coucher en sirotant une ou deux bières, alors que nous sommes absolument seuls dans ce bout-du-monde sublime. Un privilège.
Nous ne pouvons que recommander ce petit resto : le repas, bon et pas cher, est fait maison. Et Riquelme, qui est un personnage haut en couleur, réserve un excellent accueil à ses visiteurs.

Si la terrasse a des airs de petit paradis, l’intérieur du resto semble lui aussi plutôt agréable.


Si vous souhaitez manger vous aussi chez Riquelme, ne perdez pas de temps à chercher ce restaurant dans la partie basse du village, celle qui est touristique : il est situé dans la partie haute, à une dizaine de minutes de marche (attention, ça monte quand même un peu pour y aller mais la bonne nouvelle, c’est qu’au retour avec le ventre plein, ça descend !)
- Où dormir ?
Il y a quelques hébergements à Masca, mais la plupart des visiteurs n’y dorment pas : le village n’est pour eux qu’un lieu de passage obligé et ils n’y restent en général qu’une heure ou deux, puis repartent.
Si toutefois vous y faites étape, comme nous, alors le plus simple pour trouver de quoi dormir à Masca, notamment en haute saison, consiste à réserver à l’avance via les plateformes habituelles : Booking (Masca), par exemple, propose six hébergements.
Nous en avons dégoté un qui cochait toutes les bonnes cases : Casa Berna.

Il est idéalement placé (à 100 mètres du rocher de Catana, le fameux pain de sucre), avec un petit jardinet fleuri très agréable et une jolie vue sur les montagnes alentours. D’un point de vue pratique, on peut garer la voiture juste devant (la place est réservée).


Deux chambres, cuisine équipée, terrasse, jardinet, parking, wi-fi, emplacement idéal, vue sur les montagnes…
Le prix : 95 euros la nuit pour quatre personnes.
- Où se garer à Masca ?
Les voitures se garent toutes sur le parking situé sur le bord de la route qui mène à Masca. On ne peut pas le rater.
Quand on vient du sud, il y a un premier parking, tout petit (quelques voitures) au niveau du village du haut. 300 ou 400 mètres plus bas, il y en a un second, pas immense mais beaucoup plus grand quand même, qui surplombe le village du bas.
Attention, ils affichent vite complet tous les deux, notamment l’été.
On peut très bien se garer à un parking et aller à l’autre à pied, cela ne prend que quelques minutes de marche.
C’est au niveau du second parking qu’il y a un belvédère avec un superbe point de vue sur le village : tous les visiteurs s’y arrêtent pour prendre leurs photos.

C’est de là également que part le petit chemin qui descend dans le hameau, jusqu’au pain de sucre. Le dénivelé est assez fort, sur un chemin en partie pavé, et le retour montant peut s’avérer un peu fatigant pour les personnes en mauvaise condition physique. Toutefois, ce chemin n’est pas très long (+/- 300 mètres environ).
Si vous avez réservé un hébergement en bas (comme Casa Berna par exemple), vous pouvez y descendre en voiture mais attention, le chemin est si étroit qu’on a du mal à y croiser… les piétons ! Or, ils sont justement nombreux à arpenter ce chemin dans les deux sens. C’est un peu galère mais ça se fait quand même.
L’ascension du volcan Teide et les randonnées dans la caldeira
Culminant à 3718 mètres d’altitude, le volcan Teide (qui se prononce Té-i-dé) est non seulement le plus haut sommet des îles Canaries, mais aussi celui de l’Espagne et de tout l’Océan Atlantique. Pourtant, il est loin de figurer parmi les plus hauts volcans du monde. Du moins si l’on mesure leur hauteur par rapport au niveau de la mer.
Car si l’on prend en compte leur hauteur totale, c’est-à-dire depuis leur base située au fond des océans, le Teide devient alors… le troisième volcan le plus haut du monde ! Seuls deux volcans hawaïens le précèdent.

Depuis le plancher océanique, la hauteur réelle du Teide dépasse ainsi les 7000 mètres, ce qui en fait une montagne située à mi-chemin entre… le Mont Blanc et l’Everest !
On peut faire l’ascension de cette impressionnante montagne volcanique à pied mais aussi en téléphérique. Depuis le sommet, on peut assister à des levers et couchers du soleil majestueux.

Mais il y a également de nombreuses randonnées à faire dans les paysages lunaires de la caldeira : soit au milieu des nombreux volcans qu’elle contient, soit à travers une végétation étonnante, ou encore sur des chemins qui descendent tranquillement jusqu’à l’océan…
Bref, c’est tout le parc national du Teide qui est une pure merveille : inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est d’ailleurs le parc le plus visité d’Europe.
La caldeira du Teide
Une route unique traverse entièrement le parc national du Teide et mène jusqu’au volcan.

Mais elle permet aussi d’observer des panoramas exceptionnels tout au long du chemin. Notamment, il y a des cratères partout, souvent drappés de nuages.

Si vous y allez entre fin mai et début juillet, vous aurez la chance de pouvoir observer l’une des stars des lieux, la vipérine de Tenerife, en pleine floraison.

C’est à cette époque de l’année que cette magnifique plante herbacée, endémique de l’île et qui peut atteindre les deux à trois mètres de haut, se pare de centaines de petites fleurs couleur rouge corail.
En poursuivant la route vers le Teide, il y a le passage obligé aux Roques de Garcia. Il s’agit de formations rocheuses aux formes tourmentées, derrière lesquelles on aperçoit le volcan, au loin.


Le plus connu de ces rochers, le Roque Cinchado, semble tenir miraculeusement en équilibre au milieu d’un décor de western.

Un peu plus loin, c’est la dernière ligne droite vers le maître des lieux : le Teide.

L’ascension du Teide
Le volcan Teide étant un site naturel d’exception, il est victime de son succès. Aussi, pour le préserver du tourisme de masse, les autorités ont instauré l’obligation d’obtenir un permis pour en faire l’ascension.
Le but est forcément noble mais l’inconvénient, c’est que ce permis est assez long obtenir : il faut compter deux à trois mois minimum, et parfois un ou deux mois de plus, notamment en haute saison.
C’est ce qui dissuade bon nombre de touristes de tenter l’expérience car, ne connaissant pas l’existence de ce permis obligatoire, ils en font souvent la demande trop tard par rapport aux dates de leur voyage, alors qu’ils ont déjà réservé l’avion.
Si c’est votre cas, il vous reste quand même trois options pour vous rendre au sommet du géant : faire l’ascension soit de nuit (pour laquelle l’autorisation n’est pas nécessaire), soit en téléphérique, soit avec un tour-opérateur et ses guides officiels.

Généralités sur le permis d’ascension
Tout d’abord, il faut savoir que ce permis est gratuit, mais que seuls 200 permis sont délivrés chaque jour (guides officiels compris).
Attention : il est nominatif, ce qui signifie que vous êtes la seule personne à pouvoir en bénéficier. Les contrôles existent réellement (notamment à l’entrée du sentier Telesforo Bravo, c’est-à-dire entre l’arrivée du téléphérique et le sommet du Teide), et il vous faudra présenter à la fois votre permis d’ascension et votre pièce d’identité).
Enfin, il faut savoir que ce permis ne concerne pas toute l’ascension du Teide, mais seulement sa partie finale, qui commence à la Rambleta, c’est-à-dire la partie supérieure du téléphérique, située à 3555 mètres d’altitude, et va jusqu’au sommet. En-dessous, pas besoin de permis.
Voilà pour les généralités.
En résumé, pour obtenir son permis, la règle est simple : il faut préparer son voyage longtemps à l’avance.

L’ascension du Teide avec permis d’ascension obligatoire
Le permis est obligatoire pour grimper au sommet en journée, de 9h00 à 17h00. Avant 9h00 et après 17h00, plus besoin de permis.
La date ainsi que le créneau horaire sont choisis au moment ou l’on fait la demande de permis. Ce qui signifie qu’il y a zéro flexibilité, et qu’il faut espérer qu’il fera beau ce jour-là : c’est le principal inconvénient.
La demande de permis doit être effectuée via le site officiel de réservation des parcs nationaux espagnols : reservasparquesnacionales.es (soyez patients, la connexion est parfois incroyablement longue).

L’ascension du Teide sans permis… c’est permis !
Malgré toutes ces contraintes, il est quand même autorisé de grimper sans permis en haut du Teide, avant 9h00 et après 17h00. Ce qui laisse plusieurs options.
- Faire l’ascension de nuit
Pour cette option, la règle est d’être au sommet avant 9h00. Il ne faut donc pas hésiter à planifier un départ vers 2h00 du matin.
Le principal avantage, c’est qu’on peut choisir la date de l’ascension un jour où les prévisions météo sont bonnes. Alors qu’avec le permis réservé plusieurs mois à l’avance, on n’a aucune certitude de ce côté-là.
Pour cette ascension de nuit, le départ se fait au parking de la Montaña Blanca (2350 mètres d’altitude).
Du parking de la Montaña Blanca au sommet du Teide
Distance : 8,3 km (16,6 km A/R si vous ne descendez pas en téléphérique)
Dénivelé positif : 1368 m
Durée : 4 à 6 heures d'ascension en moyenne, voire plus en prenant son temps...
Il ne faut pas négliger le mal des montagnes, qui peut rendre l’ascension pénible et la faire durer beaucoup plus longtemps que prévu. D’où l’importance de prévoir une petite marge afin d’être sûrs d’arriver là-haut avant 9h00…
- Faire l’ascension avec une halte d’une nuit au refuge Altavista
L’itinéraire est exactement le même que pour l’ascension de nuit, mais on monte sur deux jours au lieu d’un, en passant la nuit au refuge. On fait donc la première étape, qui va du parking de la Montaña Blanca (2350 mètres d’altitude) au refuge (3260 mètres d’altitude) le premier jour sachant que pour cette étape, le permis n’est pas nécessaire. Puis on fait l’ascension finale tôt le lendemain matin (n’oublions pas que sans permis, il faut être au sommet avant 9h00), après la nuit passée au refuge.
Du coup, pour ceux qui sont sensibles au mal des montagnes, cette option peut être une solution intéressante : elle permet en effet de s’acclimater une nuit entière à 3260 mètres, au lieu d’enchaîner non stop jusqu’au sommet (3718 m).
Du refuge Altavista au sommet du Teide
Distance : 3 km
Dénivelé positif : 500 m environ
Durée : 1 à 2 heures en moyenne
Attention : le refuge est toujours complet, il faut donc le réserver des semaines à l’avance, et parfois bien plus… Ce qui pose finalement le même problème que pour l’obtention du permis d’ascension, avec d’une part l’obligation de s’organiser longtemps avant le voyage, et d’autre part celle de choisir une date fixe…
- Choisir l’ascension clé-en-main, avec un guide officiel
En choisissant cette option, vous n’avez aucune formalité à accomplir pour obtenir le permis, c’est le tour-opérateur qui s’en charge lui-même ! Ainsi, le principal avantage est la très forte diminution du délai pour obtenir le permis : il passe de plusieurs mois si vous faites les formalités vous-même, à quelques jours seulement avec cette option clé-en-main ! Et en plus, vous ne vous occupez de rien…
Avec cette option, en haute saison, on peut en principe réserver seulement 8 à 10 jours à l’avance (faites-le quand même un peu plus tôt si vous pouvez, histoire d’être sûrs d’avoir une place). En basse saison, il arrive même que le délai descende à 2 ou 3 jours !
Le lien : Volcano Teide.com
Pour cette formule d’ascension, la durée annoncée est d’environ 6h00, et le prix de 135 euros par personne.
A peu près tout est inclus : le permis donc, mais aussi l’aller-retour en téléphérique, le guide (en espagnol ou en anglais, mais pas en français)… Il vous reste juste à prévoir de quoi manger et boire.
- Faire l’ascension en téléphérique
Attention : avec cette option, on n’atteint pas tout à fait le sommet du Teide car on s’arrête à la Rambleta (la station du haut du téléphérique) située à 3555 mètres d’altitude. C’est-à-dire juste en-dessous du sommet du géant (3718 m).
Tarifs et horaires
Tarifs de l’aller-retour en téléphérique en journée, de 9h00 à 18h00 (l’horaire varie légèrement en fonction de la saison) :
- 41 euros par adulte
- 20,50 euros par enfant (moins de 13 ans)
L’accès n’est pas autorisé aux enfants de moins 3 ans, aux femmes enceintes ni aux personnes souffrant de maladies cardiovasculaires.
L’accès aux personnes handicapées serait à l’étude mais n’existe pas à l’heure actuelle.

A noter qu’il ne faut que 8 minutes au téléphérique pour effectuer le trajet.
Pour réserver son billet de téléphérique en journée : Volcano Teide téléphérique de jour
Même si on n’est pas tout à fait au sommet du volcan, il faut bien avouer que le panorama est exceptionnel là aussi, surtout si l’on choisit l’option du téléphérique au coucher du soleil. Il faut alors réserver quelques jours à l’avance, et c’est l’option que nous avons choisie.

Le prix n’est pas donné (70 euros par adulte, 49.50 euros par enfant de 8 à 13 ans) mais le spectacle en vaut tellement la peine…
Il faut noter que l’accès n’est pas autorisé aux enfants de moins de 8 ans.

Attention : des vêtements longs (pantalon, veste etc.) sont obligatoires pour l’option téléphérique au coucher du soleil. Si vous avez un short ou un T-shirt, vous ne passerez pas, les agents sont intransigeants sur ce point.

Il se peut en effet qu’il fasse extrêmement froid là-haut, 0°C voire parfois moins, c’est pourquoi cette règle de sécurité est incontournable : ceux qui ne la respectent pas sont refoulés et non remboursés, y compris lorsque la température là-haut est de 10 ou 15°C.

Le seul inconvénient de cette formule, c’est qu’elle est très encadrée. Il y a 90 personnes réparties en trois groupes d’une trentaine de personnes chacun, avec un guide par groupe.
On va au rythme du guide et, pour des raisons écologiques, on n’est pas autorisé à sortir du chemin, l’écosystème tout autour étant fragile. Mais heureusement, le spectacle vaut le coup quand même.

Pour réserver son billet de téléphérique au coucher du soleil : Volcano Teide coucher du soleil
Durée : 2 heures environ.
La randonnée du volcan Chinyero
Il existe de nombreuses façons de découvrir les beautés du parc national du Teide, puisqu’il comporte pas moins de 41 itinéraires balisés de randonnées !
Un excellent site décrit dans le détail un grand nombre de ces randonnées : webtenerife.
Distance, dénivelé, altitude, niveau de difficulté, descriptif de l’itinéraire, vidéos, tout y est ! N’hésitez pas à vous y référer pour choisir et planifier vos randos…

Parmi tous ces sentiers de randonnées, celui qui mène au Chinyero. Ce volcan qui culmine à 1552 mètres d’altitude est notamment connu pour avoir été le dernier en éruption sur toute l’île de Tenerife. C’était en 1909.
Le départ se fait dans le petit village de San Jose de Los Llanos.

En partant tôt le matin, on aperçoit le soleil se lever au loin, derrière les volcans vers lesquels on se dirige.

Très vite, on quitte le village pour s’enfoncer dans une jolie forêt de pins, dans laquelle on va marcher un bon petit moment.

Le dénivelé montant est modéré, ce qui rend la marche plutôt facile et agréable. Et le sentier est si bien balisé qu’il n’est pas possible de se tromper.


La sortie de la forêt est mémorable car elle coïncide avec l’arrivée dans la caldeira, face à un joli volcan, le Trevejo.
Son éruption de 1706 ravagea le vieux port de la ville de Garachico, située 8 kilomètres en contrebas. La lave eut beau s’arrêter aux pieds de l’église, l’édifice s’enflamma quand même à cause de l’extrême chaleur due à la proximité de la lave.
Cette éruption, qui amorça le déclin de la ville, fut celle qui eut le plus de conséquences sociales et économiques dans toute l’histoire volcanique de l’île.

En arrière-plan du Trevejo, on aperçoit au loin le Teide, majestueux.

A partir de là, on rejoint le Chinyero en empruntant des chemins de lave sur laquelle prospèrent les pins.


Si vous faites cette rando et qu’au retour, comme nous, vous n’êtes pas encore rassasiés par ces paysages, alors vous pouvez faire une petite bifurcation juste après avoir fait demi-tour au Chinyero.
Une petite extension de 2 kilomètres (donc 4 km aller-retour) en direction des Sables Noirs (Arenas Negras) permet alors de continuer à en prendre plein les yeux dans ces paysages lunaires.

Cela permet de prolonger le plaisir au milieu d’amas de roches volcaniques, dont la noirceur contraste avec le vert des pins omniprésents. Sur cette partie, le dénivelé est un peu plus prononcé que sur le parcours précédent mais la distance de cette extension étant relativement courte, ça passe sans trop de difficulté.

Ensuite, le retour se fait sur le même chemin que l’aller. On repasse donc devant le Trevejo. Il faut noter qu’il est interdit d’en faire l’ascension car il s’agit d’un milieu fragile qui doit être préservé, comme l’indique un gros panneau situé juste devant.

Il ne reste plus qu’à traverser la forêt de pins en sens inverse jusqu’à San Jose de Los Llanos.

D’un point de vue pratique, il y a un petit parking municipal gratuit juste à côté de l’église, où l’on peut laisser la voiture pendant toute la rando.
La randonnée San Jose de Los Llanos - Volcan Chinyero (A/R)
Distance : 8,6 km aller-retour
Dénivelé : 322 m+ et 322 m- (A/R)
Durée : 3 à 4 heures (A/R)
L'extension vers Arenas Negras fait 4 km aller-retour et prend +/1 une heure.
Les villes coloniales
San Cristobal de La Laguna (classée au patrimoine mondial de l’Unesco) et La Orotava sont généralement présentées comme les deux plus belles villes coloniales de l’île.
La Orotava
La Orotava est une ville que l’on pourrait presque qualifier de verticale ! Car il faut avoir des mollets solides pour arpenter son dénivelé très marqué, à flanc de colline. La ville historique est située dans la partie basse (aussi, gare à vous si votre hôtel est, lui, dans la partie haute !)
- La place de la Constitution
Cette place est un lieu incontournable de la ville puisqu’elle comprend plusieurs points d’intérêt.
D’un côté, on trouve l’église San Agustin. Elle abritait à une époque un ancien couvent de moines augustins.

Un peu plus loin, on a une jolie vue dégagée sur la mer ainsi que sur une partie de la ville.

A l’opposé se trouve le Liceo de Taoro. Il s’agit d’un palais urbain du 20e siècle, entouré de jardins abondants et fleuris.

Il accueille aujourd’hui des expositions d’art ainsi que des concerts, mais on peut également y boire un verre.

Enfin, au centre de la place, on trouve un joli kiosque de style mauresque.
Il est un peu devenu au fil du temps l’emblème de la place.
Au rez-de-chaussée et à l’ombre des arbres, il abrite un bar-restaurant qui sert des plats canariens typiques.

- L’église Notre-Dame-de-la Conception
Construite au 16e siècle puis détruite au 18e par des séismes, et enfin reconstruite 60 ans plus tard, elle est aujourd’hui considérée comme le plus bel exemple d’architecture baroque des Canaries.

Inspiré de celui de la cathédrale de Florence, son dôme constitue sa caractéristique architecturale la plus notable.

- Les Jardins du marquisat de la Quinta Roja
Encore appelés Jardins Victoria, c’est en guise de protestation qu’ils furent construits au 19e siècle par la marquise de la Quinta Roja. En effet, à la mort de son fils, l’évêché ordonna qu’il fut enterré dans le cimetière des non catholiques, au motif qu’il appartenait à la franc-maçonnerie.

Pour contourner cette véritable humiliation, la marquise fit construire ces jardins, au milieu desquels se trouve le mausolée destiné à son fils.

L’évêché finit par revenir sur son interdiction et l’enterrement put avoir lieu dans le caveau familial, mais ce mausolée constitue aujourd’hui encore un symbole fort contre l’intolérance religieuse.
- Le jardin Hijuela del botanico (la fille du botaniste)
Il a été conçu pour être la pépinière de son voisin, le jardin d’acclimatation. C’est pourtant un superbe jardin à part entière, qui constitue un véritable poumon vert en plein cœur de la ville.


Déclaré bien culturel en tant que jardin historique, il est très fourni en plantes tropicales.



- Les ruelles colorées
Qui dit ville coloniale dit ruelles colorées, et La Orotava ne fait pas exception à la règle.


La seule chose, c’est que ces maisons se méritent ! En effet, le fort dénivelé de la ville oblige à monter ou à descendre en permanence dans des rues parfois très pentues.


- La mairie de La Orotava
Il s’agit d’un bâtiment néoclassique abritant une riche collection de peintures.

San Cristobal de la Laguna
C’est une ville classée au patrimoine de l’Unesco. Les églises y sont si nombreuses qu’on la surnomme parfois « la Florence des Canaries ». Aujourd’hui, on l’appelle surtout par son diminutif : La Laguna.
- L’église et l’ancien couvent San Agustin
L’église fut détruite par un incendie en 1964 et n’a toujours pas été reconstruite.

En revanche, on peut accéder à son cloître qui abrite un jardin luxuriant.

Les salles attenantes abritent des expositions d’art réalisées par des artistes ténérifiens.
- L’église Notre-Dame de la Conception
C’est la toute première église qui fut construite sur l’île (1502).

Sa principale attraction quand on la visite, c’est la possibilité de monter au sommet du clocher pour admirer la ville d’en-haut.
Attention !
Quand vous êtes là-haut, regardez bien l’heure.
Car toutes les quinze minutes, toutes les cloches se mettent à sonner en même temps, et ça explose les tympans…

- La cathédrale
L’édifice d’origine est une petite chapelle construite en 1511, qui fut aménagée à plusieurs reprises au fil des siècles, pour aboutir à la cathédrale actuelle. Sa façade néoclassique fut construite en 1820.

Son grand dôme peut être vu depuis de nombreux endroits de la ville.

A l’intérieur se trouve un trésor. Mais un vrai. Car c’est ici que sont rassemblées toutes les pièces d’orfèvrerie des Canaries. Des couronnes, les deux plus grands chandeliers en argent d’Espagne, des costumes d’époque richement décorés etc.



Enfin, l’une des pièces majeures de cette cathédrale, c’est sa fameuse chaire en marbre de Carrare, très finement sculptée.

- Le palais Salazar
Il s’agit d’un palais baroque du XVIIe siècle, dont l’architecture est typique des Canaries.

Des galeries à colonnes encadrent le jardin, et l’intérieur du palais abrite une importante collection de peintures et de sculptures.

- Les ruelles colorées
La plupart des rues du centre historique sont piétonnes.


Elles permettent de se balader tranquillement de monument en monument, et sont remplies de commerces, de bars et de restaurants.


Les plages
Il ne s’agit évidemment pas de faire ici une liste exhaustive de toutes les plages de Tenerife. Voici simplement quelques exemples de plages qu’on peut trouver tout autour de l’île, souvent très natures et très sauvages…
Playa de Castro
A propos de plages natures et sauvages, la Playa de Castro en est une !
Depuis la route où se trouve un petit parking, il faut marcher une bonne vingtaine de minutes sur la Rambla de Castro, un chemin qui offre de jolis points de vue sur la mer tout le long du littoral.

Attention : le chemin descend à l’aller, le retour est donc plus difficile et plus long, surtout par forte chaleur. Il faut donc prévoir de l’eau par temps chaud.

En poursuivant, on arrive au fortin de San Bernardo (XVIIIe siècle), qui domine l’océan.


A partir de là, on attaque la descente finale vers la plage de Castro.


Dominée par les palmiers dattiers, la Playa de Castro est une petite plage composée à la fois de sable volcanique noir et de galets.

Elle est coincée entre deux falaises et quand on foule enfin son sable noir, on comprend pourquoi beaucoup la considèrent comme l’une des plus belles plages de l’île. Y compris quand le soleil brille par son absence, comme lors de notre venue.


Deux cascades dégoulinent sur cette plage sauvage depuis le haut des falaises. La première n’est pas très impressionnante, la deuxième est le lieu de rassemblement de tou/te/s les intagrameurs/euses qui viennent jusqu’ici.

Le site n’a pourtant rien d’exceptionnel mais apparemment, il plaît beaucoup.
L’eau atterrit sur un gros rocher posé sur la plage, et tout le monde se fait photographier devant.

Il faut préciser que la mer est parfois agitée ici, ce qui dissuade parfois les baigneurs de piquer une tête, mais cela ajoute à la magie de cette plage sauvage.


Playa del Roque de Las Bodegas
Nous sommes allés à cette plage par erreur, en cherchant à rejoindre la magnifique Playa de Benijo, l’une des plus belles de Tenerife paraît-il. Pensant à tort y être arrivés, nous n’avons hélas pas poussé plus loin que la Playa del Roque de Las Bodegas. Ce n’est que plus tard que nous avons réalisé notre erreur.

Bref, pour arriver à l’une puis à l’autre, il faut prendre une route qui descend de la montagne en offrant de jolis points de vue sur la mer. Comme un peu partout sur cette île, finalement.

La playa del Roque de las Bodegas est située à proximité du village de Taganana. Elle est vaste et bien qu’elle soit située en contrebas d’une route (pas trop passante), le massif d’Anaga qui la surplombe lui donne un certain charme.

Mais surtout, le gros avantage de cette plage familiale, c’est qu’elle est située à proximité d’un certain nombre de restaurants où l’on propose de la cuisine locale, souvent basée sur la pêche du jour.

Si vous arrivez vous aussi à cette plage, sachez que la fameuse Playa de Benijo n’est située qu’à 1,5 km de là, en longeant la côte…

Playa de La Montaña Amarilla
Avec un avion du retour pour la France planifié à 4h00 du mat’ et donc un lever à 1h00, nous avions dégoté un petit appartement pas très loin de l’aéroport pour passer notre dernière nuit (ou plutôt demi-nuit) à Tenerife. Le nom de ce village ? Costa del Silencio.
Et là, pour notre dernière journée, nous avons eu une bonne surprise à la lisière du village : la découverte de la plage de la Montagne Jaune.

Elle est située à l’entrée est de la ville.
Il s’agit d’une jolie plage à l’aspect inhabituel, car elle est située aux pieds d’un cratère qui plonge ses falaises jaunes (en réalité plutôt marron-orangées) dans l’eau verte.

L’eau est si transparente que les clubs de plongée proposent de nombreux baptêmes sur ce site : les roches volcaniques forment des arches et des grottes sous-marines dans lesquelles les poissons s’abritent.
Pour une fois, nous n’avons pas plongé mais voici quand même quelques-uns des clubs de plongée les mieux notés du coin :
Wet Monster : il est situé Playa Amarilla.
Dive Lovers Tenerife : situé à 1 km de la Plage Jaune.
LJ Diving Tenerife : non loin de la Playa Amarilla, et focalisé sur les plongées éco-responsables.

La plage est constituée de roches mais elle comporte un espace aménagé doté d’un petit escalier pour se mettre facilement à l’eau.
N’oubliez pas palmes, masque et tuba, mais aussi chaussures de rochers.

Playa Los Enojados
Elle est située elle aussi à Costa del Silencio, mais cette fois-ci à la sortie ouest de la ville.
Pour y accéder, on passe d’abord devant une autre plage posée au bord de la route : la playa Las Galletas.

Ce sont surtout des locaux qui y font trempette.
C’est juste après cette plage qu’est située la playa los Enojados. Il faut marcher cinq minutes sur un petit sentier pour l’atteindre.


On arrive alors sur une jolie petite plage de sable volcanique noir.

La plage n’est pas grande mais elle est très agréable. Elle est généralement appréciée pour sa beauté naturelle.

De petits sentiers permettent de longer la côte au milieu d’une végétation où les cactus prolifèrent.

C’est dans ce cadre typique de l’île qu’on découvre d’autre petites plages et criques, de plus en plus désertes au fur et à mesure que l’on marche.

Il n’y a aucun service sur cette plage. Cela contribue à son charme car du coup, elle n’est pas très fréquentée. Si vous souhaitez y passer la journée, il faut donc prévoir de quoi manger et boire.

Enfin, l’eau y est généralement calme.
Le Parc Rural d’Anaga
Situé à l’extrême nord-est de l’île, il est classé Réserve de biosphère par l’Unesco, et ses paysages atypiques valent vraiment le détour.

Avec ses miradors qui offrent des points de vue magnifiques, ses forêts remplies d’arbres aux formes tourmentées, ou encore ses petits villages pleins de charme, on peut aussi bien le traverser en voiture que prendre le temps de le parcourir en randonnée.

L’itinéraire décrit ci-dessous relie la jolie ville coloniale de San Cristobal de La Laguna (160.000 habitants) au petit village de Chamorga, isolé dans les montagnes (35 habitants dans une poignée de maisons).

La route des miradors
Sur la première partie de la route entre La Laguna et Chamorga se succèdent des belvédères d’où la vue est chaque fois sublime. Les photos ne restituent pas complètement la grandeur des paysages, mais voici quand même à quoi ils ressemblent.

Des villages, des forêts, des cratères de volcans et en toile de fond, l’océan : les paysages qu’on observe depuis ces belvédères sont aussi jolis que variés.

Voici quelques liens sur les principaux miradors du Parc Rural d’Anaga : Jardina, Pico del Ingles, Cruz del Carmen. Toutefois, il suffit de suivre la route (voire les panneaux lorsqu’il y a un court détour à faire) pour enchaîner ces belvédères, d’où la vue est souvent saisissante.

Et quand il n’y a pas de miradors, on peut toujours s’arrêter sur le bas-côté chaque fois qu’il y a une belle vue sur la mer ou la montagne. C’est-à-dire assez souvent…

A noter : la vue peut parfois être bouchée car, ces miradors étant situés en altitude, ils sont régulièrement traversés par les nuages.
Insolite : le « vieux chemin du pic de l’anglais »
… ou plus précisément, el Camino Viejo al Pico del Ingles.
Il suffit de cinq ou dix minutes pour jeter un œil à ce lieu insolite, même si on peut y rester évidemment plus longtemps. Mais bien qu’on puisse en faire le tour assez vite, c’est vrai qu’il vaut le coup d’œil.

Une entaille a été creusée dans la roche et le sol de la forêt pour y faire passer un petit bout de route, le but étant qu’il soit situé au même niveau que la route principale située à proximité. Ce qui permet de relier les deux tronçons.

La forêt située de part et d’autre de cette route est extrêmement humide, et ses arbres aux branches moussues et aux formes biscornues semblent sortis tout droit de chez Walt Disney.
L’atmosphère y est envoûtante et le paysage unique.
La brume qui investit souvent les lieux ajoute au côté mystérieux de ce site inhabituel.
Du coup, il est l’un des plus photographiés de tout le Parc Rural d’Anaga.
Bon à savoir : on ne peut pas se promener sur ce chemin pendant des heures car il ne mesure que 100 à 200 mètres de long !
De plus, il y a toujours un peu de monde qui le fréquente, surtout l’été. L’idéal pour s’y retrouver plus ou moins seul, c’est d’y aller relativement tôt le matin.

Chamorga
Chamorga est un village minuscule perdu dans les montagnes, avec des airs de bout-du-monde.

Ce petit village isolé est le point de départ de différents parcours de randonnées à travers la montagne, sa faune et sa flore. Certains itinéraires vont même jusqu’à la mer.


Ces agréables chemins offrent régulièrement de jolis points de vues sur la mer, ou sur les quelques villages qui se sont perdus par ici.


Ces petits sentiers à flanc de montagne traversent une jolie végétation posée sur la rocaille et comportant notamment beaucoup de cactus.



Le bilan
Tenerife est une petite île où les paysages sont si variés, la nature si généreuse et les activités si nombreuses, qu’une semaine s’avère largement insuffisante pour la découvrir comme elle le mérite.

Pour notre part, en six jours seulement, il fallait faire des choix, c’est pourquoi nous avons zappé notamment toutes les activités liées à la mer qui sont possibles à Tenerife : faire du kayak avec les tortues, observer les baleines, plonger dans des eaux tropicales poissonneuses etc.

Ce sera donc pour une prochaine fois car c’est sûr, nous reviendrons sur cette île qui nous a tant plu…


