Cela fait longtemps que j’hésite à mettre en avant mon petit coin de paradis, situé pas très loin de chez moi dans le sud-ouest de la France. Mais aujourd’hui c’est décidé, je vais le partager avec vous : il s’agit de la petite station balnéaire de Soulac-sur-Mer (Soulac pour les intimes), située sur la pointe du Médoc, c’est-à-dire en plein pays de ces grands vins de Bordeaux mondialement réputés.

Soulac est une ville à la fois petite et grande : sa modeste population de 2.600 âmes est en effet multipliée par dix l’été, atteignant les 30.000 habitants et estivants.

La ville est située à l’extrémité nord de la fameuse Côte d’Argent, cette immense plage quasi ininterrompue qui s’étend sur près de 300 kilomètres, de l’estuaire de la Gironde au Pays Basque, non loin de la frontière espagnole.
Bordée par l’Océan Atlantique à l’ouest et par les plus hautes dunes d’Europe à l’est, la Côte d’Argent fait face… à l’Amérique !…

Ce doux surnom du littoral fût pondu il y a un siècle par le poète Maurice Martin, afin de décrire les multiples reflets argentés projetés par le soleil sur la surface de l’océan, tout le long de la côte Aquitaine.

Voilà pour les présentations. Alors tout au long de cet article, je vais vous emmener avec moi, sans doute de manière un peu désordonnée mais peu importe, arpenter les beautés de cette petite ville si douce à vivre, et de la nature sauvage qui l’entoure.
Sommaire
- Les plages et les dunes
- Les soulacaises
- Soulac en noir, blanc et couleurs
- Le mur de l’Atlantique
- Soulac la sportive
- Le « Signal » du réchauffement
- Les plages (2e partie)
- Soulac 1900
- Le phare des rois et le roi des phares
- Un peu plus loin sur la côte…
- Infos pratiques

Les plages et les dunes
Les plages (1e partie)
La première raison pour laquelle tant de touristes choisissent Soulac pour se prélasser l’été, ce sont ses belles plages de sable fin.

Parfois, l’Océan est calme.


Mais comme tout bon océan qui se respecte, il n’oublie pas non plus de faire régulièrement déferler ses puissants rouleaux sur la côte.

Quel que soit le temps, c’est lorsque la marée basse a retiré aux plages leur manteau aquatique qu’elles se dévoilent sous leur plus beau jour.

La mer sculpte en effet dans le sable des motifs qui changent tous les jours, au gré des marées qui se succèdent.

Et le must, c’est quand en plus le soleil levant ou couchant les enrobe de sa lumière dorée : ce sont les fameuses « Golden Hours », si chères aux amateurs de photo, car elles rougissent le paysage.



Les dunes
Bon, on va maintenant s’éloigner un tout petit peu de la mer pour aller jeter un œil légèrement en retrait, au beau milieu des dunes.

Pas besoin d’aller jusque dans le Sahara pour voir de jolies dunes : celles de Soulac ne sont pas aussi hautes mais elles n’ont pas grand-chose à envier aux dunes lointaines et plus réputées.
Ici, elles sont bordées par la pinède, cette immense forêt de pins qui s’étend à perte de vue. Il s’agit d’une forêt artificielle, qui a donc été plantée par l’homme mais reste indissociable des paysages typiques de la côte girondine (et landaise).

Les dunes jouent un rôle important dans l’équilibre de l’écosystème local et il est interdit de les escalader tout le long des plages soulacaises. Leur évolution est très surveillée.

En effet, cet environnement naturel est attaqué à la fois par le vent et par l’assaut permanent des vagues lors des grandes marées, ce qui provoque un grignotement incessant de la côte. L’homme n’a donc pas besoin d’en rajouter.




Si l’on veut se balader au beau milieu de cette nature sauvage, il faut donc commencer par la respecter, et se rendre en dehors de la ville et des sites interdits.

Il faut également éviter de piétiner la jolie végétation typique du coin, qui contribue à stabiliser les dunes.


Les quatre images ci-dessous, prises le même soir, représentent un seul et même yucca (cette plante vivace aux feuilles en forme d’épées, qui est omniprésente dans les dunes de la région).




Et le yucca d’à-côté :

Le soleil s’est couché ? Peu importe car notre petite découverte des dunes n’est pas terminée ! Un peu au Sud de l’Amélie (qui fait partie de la commune de Soulac) se trouve un petit chemin de randonnée peu connu et situé en pleine nature. Ou devrais-je dire au milieu de nulle part ?…

Ce petit bijou sauvage est très peu fréquenté, même en haute saison. Délimité par la végétation d’un côté et les dunes de l’autre, il est séparé de l’océan par quelques dizaines de mètres seulement.


Naissance d’une pomme de pin :

… et pomme de pin en fin de vie :

Bon, il est temps d’en terminer avec les dunes soulacaises car il y a d’autres facettes du coin à découvrir. Voici donc une dernière petite salve d’images pour finir ce thème en beauté, à commencer par une vue des dunes et de l’océan depuis le ciel :




Les soulacaises
Après cette balade dépaysante au cœur de la nature soulacaise, nous allons nous tourner maintenant vers la ville elle-même.

Car je papote je papote mais je ne vous ai pas encore vraiment montré à quoi ressemblaient… les Soulacaises !

Et oui, il s’agit en fait des maisons typiques de la ville.

Elles sont construites en briquettes rouges (qui à l’origine provenaient de la région) et comportent en général des boiseries plus ou moins bigarrées.

La plupart de ces maisons de charme qui colorent les ruelles de la ville, arborent une jolie plaque d’époque décorée (un cartouche) qui mentionne leur nom.




Les Soulacaises n’ont pas grand-chose à envier aux majestueuses et luxueuses villas de la voisine Arcachon (située à quelques dizaines de kilomètres de là), et elles contribuent à rendre pittoresque la visite de la ville.

Toutefois, il n’y a pas que des Soulacaises car on peut aussi tomber sur l’exception qui confirme la règle.


Soulac en noir, blanc et couleurs
Qui dit station balnéaire dit ville et jardins fleuris. Démonstration par l’image.






Soulac est ceinturée par la pinède, cette vaste forêt de pins indissociable des paysages de la Côte d’Argent.

Sans transition après ce petit intermède coloré, voici une courte série hétérogène… en noir et blanc !




Une autre façon de voir Soulac.
La faune
Comme on a pu le voir avec l’océan, les plages et les dunes, la nature s’épanouit totalement dans le coin. Sans compter la pinède, cette vaste forêt de pins qui longe les dunes littorales. La faune locale a donc de quoi se plaire dans cet environnement idéal.
On peut ainsi régulièrement apercevoir des sangliers et des chevreuils, des cigognes et des hérons, des couleuvres et des orvets etc.

Rare : une torpille (ou raie électrique) s’est fait piéger par la marée basse dans une baïne.

Le mur de l’Atlantique
Après ce petit intermède animalier, venons-en à l’une des principales vedettes de la région, j’ai nommé… le blockhaus !


Petit retour en arrière. En 1941, les États-Unis entrent en guerre suite à l’attaque de Pearl Harbor. Hitler, craignant alors un débarquement anglo-américain en Europe de l’ouest, ordonne un renforcement sans précédent des côtes des pays occupés. Dont la France.

C’est ainsi que les blockhaus commencent à poindre le bout de leur nez en béton dans le paysage côtier.

Trois-quarts de siècle plus tard, c’est désormais de manière tout à fait pacifique qu’ils font face à l’océan. Avec le temps, ces symboles de guerre sont même devenus très prisés des couples romantiques, qui n’hésitent pas à venir poser leur séant tiède sur le béton froid pour admirer le coucher du soleil.

La longévité de ces monstres de béton s’explique par le fait qu’ils aient été conçus pour être indestructibles, fabrication allemande oblige !

Et il faut bien reconnaître que seules les forces de la nature semblent être en mesure d’en venir à bout : d’abord avec le recul des dunes, qui fait tomber peu à peu les bunkers sur les plages, puis avec les coups de boutoir de l’océan pour terminer la besogne.

Aujourd’hui, les artistes pros ou amateurs ont transformé ces gros monolithes froids et de sinistre mémoire en véritables œuvres d’art, de style disons historico-contemporain !




Les cinq images ci-dessous représentent la même façade du même blockhaus, sur lequel les œuvres se succèdent au fil des années. Elles ont toutes été prises entre 2018 et 2020.





Le 16 mai 2020, au moment du déconfinement, nous avons fait une belle rencontre : celle de Yann MÜLLER, l’artiste-peintre qui a fait naître M le chat. Le voici devant son œuvre :

Yann nous a fait remarquer, comme on peut le constater en comparant la photo ci-dessus à celle ci-dessous (représentant la même façade mais à quelques années d’intervalle), que son oeuvre est évolutive.

En effet, l’érosion des dunes désensable les blockhaus au fil des années, ce qui a conduit Yann, pour ce bunker-là, à peindre dans un premier temps une troisième rangée de chats en-dessous des deux d’origine, puis récemment une quatrième. En attendant la cinquième dans les années à venir ?…

Mais Yann n’a pas peint que les côtés du blockhaus, comme en atteste cette vue du ciel :

Vous trouverez plus de détails sur Yann et sa galerie d’art située à Soulac, dans les infos pratiques, en fin d’article.
Soulac la sportive
15 juillet 2018. La France est en ébullition : les Bleus remportent la deuxième coupe du monde de foot de leur histoire, vingt ans après la première. Toutes les villes du pays se remplissent de gens qui viennent laisser éclater leur joie dans les rues en riant, en chantant et en fraternisant. Soulac n’échappe pas à la règle.


Un cortège s’improvise autour d’une sono portative qui crache des tubes en boucle, que tout le monde reprend en chœur.

Même s’il n’y a pas que le foot dans la vie, l’une des marques de fabrique de Soulac, c’est quand même le sport.

Car ici, l’environnement est idéal : on peut faire son footing sur la plage à marée basse, faire du vélo sur des pistes cyclables isolées au milieu des pins et loin des routes, ou encore bien sûr pratiquer les sports d’eau : surf, wind-surf, kite-surf, moorey, skimboard etc.




Les plus jeunes aussi se mettent à l’eau.

Et le gros avantage pour un papa passionné de photo c’est que, quand il a deux fils fous de sport, eh bien entre l’entorse de la cheville de l’un et la fracture du poignet de l’autre dues à leurs pratiques sportives, il lui reste quand même quelques créneaux pour faire le plein d’images…


Et mes deux ados ne sont pas les derniers à réaliser des acrobaties en tout genre…


… acrobaties pas toujours parfaitement maîtrisées d’ailleurs…





Le « Signal » du réchauffement
A Soulac comme partout dans la région, la côte subit les effets du réchauffement climatique.

Ce dernier provoque la montée du niveau de la mer, ce qui accentue le grignotement de la côte.

Cela pose donc un problème pour toutes les maisons situées en première ligne. Quelques dizaines de kilomètres au sud de Soulac, elles sont d’ailleurs quelques-unes à être ensevelies sous les dunes depuis des années.

Ici, le bâtiment qui symbolise cette grande question environnementale s’appelle le Signal. Rebaptisé par les Soulacais la verrue (!), ce double bâtiment de 78 appartements, construit dans les années 1960 en bord de mer, menace ruine à cause des assauts permanents de l’Océan sur la dune qui le supporte.

En effet, il était situé à 200 mètres de la mer en 1970. Aujourd’hui, il n’en est plus qu’à une vingtaine de mètres…
Régulièrement, de coûteux travaux de recharges en sable ont lieu pour éviter qu’il ne fasse comme ses voisins les blockhaus, qui se sont déjà écroulés depuis longtemps sur la plage, certains d’entre eux étant même désormais recouverts par l’océan à marée haute.

Le sort du Signal, bâtiment amianté, a longtemps fait l’objet de débats animés, sa démolition s’avérant particulièrement onéreuse. C’est pourquoi les pouvoirs publics (ville, département, région, état…) ont longtemps eu du mal à se mettre d’accord sur son mode de financement.
En 2014, il a fallu vider entièrement le Signal de ses habitants. Ces derniers ne se sont pas laissés faire et après un long combat, ils ont finir par réussir à obtenir une indemnisation de leur bien à hauteur de 70 % de la valeur estimée.
Aujourd’hui, un accord a été trouvé et en attendant la démolition prochaine de l’immeuble, l’étape préalable de son désamiantage a enfin eu lieu fin 2019…
Mise à jour 15/04/2023 : le Signal, suite et fin…
Quand ça veut pas, ça veut pas ! Car le Signal aura même eu droit à l’aide désespérée du covid et de ses confinements pour retarder l’échéance. Hélas pour lui, tout a une fin quand même.
Plutôt que de le dynamiter spectaculairement, les pouvoirs publics ont choisi de le grignoter efficacement.



C’est ainsi qu’après des années d’agonie, les mâchoires de démolition finissent par lui donner le coup de grâce.

C’est avec le sentiment du devoir accompli, après un demi-siècle passé à faire le bonheur de centaines de familles de vacanciers, que la verrue de Soulac a rendu son dernier soupir le 20 février 2023…
Voici une brève vidéo (1 mn) pour résumer la situation qui a abouti à la destruction du Signal…
Voir aussi les meilleures photos de Sud-Ouest sur les dernières heures du Signal.
Les plages (2e partie)
Sans transition, parlons un peu du climat maintenant. Ici, il est océanique, c’est-à-dire assez humide quand même. Toutefois, les plages soulacaises, même assombries par les nuages, conservent un certain charme.




Mais le soleil est quand même souvent de la partie, notamment l’été bien sûr.

Revenons-en maintenant aux belles plages de Soulac, car je ne vous les ai pas encore toutes montrées.

Elles s’étendent sur sept kilomètres de long.

Du coup, il y a de la place pour tous et chacun y trouve son bonheur : les familles, les sportifs, les randonneurs, etc.


Ainsi, la plage centrale donne directement sur le centre-ville. Quant aux autres plages, elles sont accessibles le plus souvent par la route, mais parfois aussi par les petits chemins de randonnées évoqués précédemment, et situés en pleine nature sauvage.


Chaque soir, le crépuscule donne aux amoureux de la nature les meilleures raisons qui soient de venir passer quelques jours à Soulac.




Puis les couleurs changent au fur et à mesure que la nuit tombe.

Un soir, deux enfants qui jouaient ensemble sont venus s’intercaler entre le soleil couchant et mon objectif. Quand j’ai vu que l’un d’entre eux allait envoyer son petit râteau en plastique à l’autre, j’ai cadré comme j’ai pu sans avoir le temps de passer en mode rafale. Et là, gros coup de chance : la seule image réalisée, bien qu’imparfaite, fût la bonne.

Si vous avez lu cet article jusqu’ici, vous avez sans doute compris combien j’aimais promener mon appareil photo le long des plages et des dunes soulacaises, notamment à l’aube et au crépuscule. Alors avant d’en terminer avec les plages de Soulac, voici une dernière petite série d’images.








Soulac 1900
Chaque année lors du premier week-end de juin, Soulac et ses habitants remontent le temps.

La ville se retrouve alors plongée dans l’atmosphère de la Belle Époque, et nombreux sont ceux qui jouent le jeu en portant, le temps d’un week-end, le costume qu’ils ont parfois mis des mois à confectionner pour cette occasion unique.


Pour l’occasion, un train à vapeur authentique fait le voyage depuis Bordeaux, rempli de passagers costumés. De même, les plus belles voitures et motos de collection paradent à travers la ville, pour le plus grand plaisir des yeux.

Qui dit train d’époque et voitures d’époque dit aussi avions d’époque…


… et qui dit avions d’époque dit aviateurs d’époque…

Fanfares, animations, artistes de rues permettent aux nombreux visiteurs de se replonger dans l’insouciance propre à cette époque révolue…



Le covid-19 aura hélas eu raison de l’édition 2020 avant même qu’elle n’ait eu le temps de commencer mais qu’à cela ne tienne : celle de 2021 s’est tenue avec des masques, puis tout est rentré dans l’ordre avec les éditions suivantes…

Le phare des rois et le roi des phares
L’estuaire de la Gironde est situé à une poignée de kilomètres au nord de Soulac.

Dominant fièrement l’océan du haut de ses 68 mètres, le phare de Cordouan veille sur l’embouchure de l’estuaire. C’est le plus ancien phare de France en activité.

Posé sur le Plateau de Cordouan, un haut-fond rocheux et sablonneux, il est situé à égale distance des côtes de la Charente-Maritime et de la Gironde.

Construit de 1584 à 1611, il est doté de l’appartement du roi, où aucun roi ne vint d’ailleurs jamais piquer le moindre somme.

Cordouan, qui compte 311 marches, est également le dixième phare le plus élevé dans le monde.
Quand on finit par venir à bout de cette longue succession d’escaliers, on aperçoit tout d’abord le centre névralgique du roi des phares, juste au-dessus de notre tête.

De là, la vue est imprenable.

Le Versailles de la mer, comme on l’appelle aussi, est le dernier phare français à avoir été habité par des gardiens, jusqu’en 2012.
Avec l’automatisation du site, la présence de gardiens sur place aujourd’hui est surtout nécessaire pour la maintenance des lieux.
Les visites du phare s’organisent au départ du Verdon-sur-Mer, la petite commune sur le territoire de laquelle il est situé (voir les infos pratiques en fin d’article). Le Verdon est à 8 km de Soulac.

Le Roi des phares, candidat au patrimoine mondial de l’Unesco…
Et oui, cette petite merveille qu’est le phare de Cordouan a déjà passé avec succès toutes les étapes nationales en vue de sa candidature à une inscription au patrimoine mondial de l’humanité.

La dernière étape, mais pas la moindre, celle de l’inscription par l’Unesco à ce patrimoine mondial, était prévue en juillet 2020 mais a dû être reportée à une date ultérieure pour cause de coronavirus.
En attendant, si vous voulez soutenir cette belle candidature, n’hésitez pas : c’est ici…
Mise à jour : le 24 juillet 2021, ça y est ! L’Unesco a inscrit le phare de Cordouan au patrimoine mondial.
Une nuit au phare de Cordouan : pour voir les superbes photos d’Arnaud Bouissou et le récit de Mathilde Christiaens, c’est ici…
Un peu plus loin sur la côte…
Comment parler de la côte aquitaine sans évoquer la fameuse dune du Pilat ? Située elle aussi en Gironde mais à 140 kilomètres au sud de Soulac, c’est la plus haute dune naturelle d’Europe. Sa hauteur varie entre 100 et 115 mètres environ selon les années (107 mètres en 2018).

Au gré des marées et surtout des vents, la Dune se déplace en permanence d’ouest en est, à la vitesse non négligeable de un à cinq mètres par an !

L’entrée du Bassin d’Arcachon est située entre le Cap Ferret et la Dune du Pilat.

Entre les deux et au milieu de la mer émerge le Banc d’Arguin, ce vaste banc de sable qui barre en partie l’entrée du Bassin. Et en plein milieu de ce dernier se trouve l’Île aux Oiseaux et ses fameuses cabanes tchanquées.

Il s’agit d’une réserve naturelle protégée où de nombreuses espèces d’oiseaux trouvent refuge pour nicher, hiverner ou encore faire une halte en pleine migration.
Pour terminer, voici quelques images du haut de la Dune qui ont été prises au même endroit (à quelques mètres près à peine), mais avec une météo bien différente…




Si vous avez eu la patience de tout lire jusqu’ici, alors bravo ! Et merci.
La fin de cet article qui me tient à cœur approchant, voici les dernières images que je peux vous proposer : il s’agit d’une très courte vidéo (2 mn) un poil insolite…
Maintenant, l’idée de venir passer quelques jours à Soulac commence peut-être à vous titiller l’esprit ? Alors, les infos pratiques qui suivent sont faites pour vous…
Infos pratiques
Quelques activités à Soulac
→ Écoles de surf
– Soulac Surf School (plage des Naïades), 06.06.42.44.43. Pour enfants (à partir de 5 ans), ados et adultes.
Les prix varient selon le nombre d’heures (pour tous niveaux) : de 19 euros/heure (pour 10 heures de cours) à 27 euros (pour une heure de cours).
Cours particuliers (75 euros/heure) ou pour 2 personnes (60 euros/heure par personne).
– OSC Surf School (plage de l’Amélie, partie sud de Soulac), 06.73.29.33.98 – 05.56.09.56.04 osc@soulacsurf.fr.
Les prix : de 35 euros pour une leçon de 2 heures à 135 euros pour 10 heures.
Leçon particulière : 50 euros/heure.
→ Char à voile
Brice PETIT, nonuple champion du monde soulacais de char à voile, a longtemps tenu le club Silver Coast Soulac. Il était donc possible de pratiquer cette activité grisante encadré par un multi-champion du monde de ce sport ! Aujourd’hui, ce club est injoignable et semble donc avoir fermé.
Mais il existe une autre solution pour filer à grande vitesse sur les plages désertes du littoral à marée basse : il suffit pour cela de se rendre dans la petite commune voisine de Vendays-Montalivet.
Le club : Cap Montalivet, 06.45.72.04.02 – charavoilemontalivet@gmail.com (adresse : Maison de la Glisse, esplanade nord – 33930 Montalivet)
- Sur la plage à marée basse, séance de 1h30, une personne par char : 35 euros (à partir de 18 ans), ou 30 euros (de 8 à 17 ans).
- Sur l’esplanade à marée haute, séance d’une heure, une personne par char : 15 euros (adultes ou jeunes), possibilité de tarif dégressif en fonction du nombre de participants.
→ Activités nautiques
Jet Fly Évasion : 06.45.95.17.49 – Du 1er mai au septembre, de 8h00 à 21h00.
Randonnées en jet-ski : une façon fun de découvrir le phare de Cordouan, l’estuaire de la Gironde, la côte etc. Mais aussi flyboard, bouée tractée…
→ Beauté, spa, massages
Les Secrets de July : 05.56.59.85.24 – secretsdejuly@gmail.com – 41, rue Trouche – 33780 Soulac-sur-Mer
Attention, ne pas se tromper, il y a deux instituts différents : l’un à Soulac, l’autre dans la petite commune voisine de Vensac.
Excellent accueil, quiétude totale, différentes formules (possibilité de baignoire-balnéo)
→ Le marathon du Médoc
A vos agendas : chaque année, le fameux marathon du Médoc (à 50 km de Soulac) a lieu le premier samedi de septembre.
Coloré et déguisé, ce marathon hors du commun est mondialement réputé : ses 8.000 participants venus des quatre coins du monde (du Japon, des États-Unis, de toute l’Europe et d’ailleurs : plus de 50 pays en tout…) s’arrachent les places plusieurs mois à l’avance : il y a plus de 15.000 demandes…

Le but : traverser en courant pendant 42 kilomètres les plus belles propriétés viticoles du Médoc et leurs superbes châteaux, en dégustant du vin du Médoc à chacun des vingt ravitaillements du parcours (mais on peut aussi se contenter de boire de l’eau…).
Et en accompagnement, on n’a que l’embarras du choix : grillades, charcuterie, huîtres etc. Le tout en musique et dans une ambiance exceptionnellement conviviale et festive…
Quant à faire un chrono dans de telles conditions, n’y pensez même pas…

→ Activités pour les enfants
– Le club de la Plage (anciennement club Mickey) : 06.03.87.00.45 – lieuteaumanuela@yahoo.fr. Dirigé par l’adorable Manuela, ce club est posé sur la plage centrale. C’est un véritable paradis pour nos petites têtes blondes (essentiellement de 3 à 9 ans) : jeux divers et divertissements variés, bébés « nageurs », leçons de natation etc. Les animateurs sont diplômés.
Visiter le phare de Cordouan
Site officiel du phare de Cordouan
La traversée depuis le continent se fait soit depuis la rive nord de l’estuaire à Royan (vedette La Sirène, 06.81.84.47.80), soit depuis la rive sud au Verdon-sur-Mer (vedette La Bohême, 05.56.09.62.93 / 06.09.73.30.84).
La durée : 4 heures environ → 45 minutes à 1 heure de trajet (idem au retour) et 2 bonnes heures sur place.
Le prix : 45 à 50 euros environ selon la saison (entrée du phare comprise). A peine quelques euros de moins pour les enfants.
Bon à savoir : prévoir une tenue adaptée (sandales, maillot, serviette…) car après avoir débarqué, il faut traverser à pied un vaste banc de sable (10 mn), en marchant dans l’eau parfois jusqu’aux cuisses.
L’accès est également possible avec son propre bateau : on peut alors acheter le ticket à l’entrée du phare.
Soulac 1900
Chaque année, le premier week-end de juin a lieu Soulac 1900. Il s’agit d’un ensemble de manifestations au cours desquelles la ville voyage littéralement dans le temps !

Le visiteur se retrouve ainsi plongé dans l’ambiance du début du XXe siècle, où tout ce qu’il croise est d’époque : les costumes des habitants, leurs voitures, les animations de plein air, et même le vieux train à vapeur qui, pour l’occasion, fait en général le voyage depuis Bordeaux.
Une fête unique (et gratuite !) à ne pas manquer… Soulac 1900, +33(0)9.75.43.07.29, labelsoulac@wanadoo.fr

Art : la peinture
Un conseil, ne manquez pas la galerie de Yann Müller : la platforM. Une foule d’œuvres vous y attendent, souvent colorées : 2, rue du cardinal Donnet à Soulac (06.85.21.32.33).

Restauration
→ Chez Pep’s : l’une des meilleures pizzerias de Gironde (et accessoirement notre cantine !). Rue Brémontier, 05.56.09.81.19. Restauration sur place (il est alors préférable de réserver selon la saison) et à emporter.
→ Judici (salon de thé) : c’est le fameux artisan-glacier de Soulac (c’est notre deuxième cantine, mais uniquement pour les desserts !). Rue de la Plage, 05.56.09.81.48. Des glaces artisanales de père en fils, plusieurs dizaines de parfums différents, et une réputation qui n’est plus à faire : une référence à Soulac.
→ Nombreux bars et restaurants agréables sur le front de mer.
Campings
Se rendre à Soulac
→ En voiture : à 1h45 de Bordeaux (aucun péage).
→ En train (réservation : oui-sncf) :
- Depuis Bordeaux : à partir de 10 euros l’aller simple et 20 euros l’aller-retour. Durée minimale : 1h43. Distance : 86 km.
- Depuis Paris : à partir de 25 euros l’aller simple et 50 euros l’aller-retour. Durée minimale : 4h20 (durée moyenne : 6h18). Distance : 455 km.
→ Par le bac : piétons et voitures font la traversée entre Le Verdon-sur-Mer (33) et Royan (17) : horaires et infos.
En juillet/août, il y a une rotation des bacs toutes les 40 à 50 minutes (de 6h30 à 20h30 au départ du Verdon, et de 7h15 à 21h15 au départ de Royan).
En basse saison, il y a 7 trajets par jour dans chaque sens.
Bon à savoir : attention, en haute saison, il y a foule ! Il faut donc, soit prévoir de l’attente (on ne peut pas forcément monter dans le premier bac), soit planifier un départ tôt le matin, quand il y a moins de monde. Et en cas de départ le soir, ne pas se présenter au dernier moment, au risque de ne pas pouvoir embarquer le jour-même…
Office de tourisme de Soulac-sur-Mer
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