Pour continuer mon périple, j’ai décidé d’entrer en Turquie non pas par voie terrestre à vélo, mais par la mer en bateau. Je fais donc une courte traversée de Nisyros à l’île voisine de Kos, d’où partent les ferries pour la Turquie. Je ne le sais pas encore mais c’est là que mon voyage va basculer.
En approchant du ferry, je constate que la passerelle pour monter à bord est non seulement très étroite, mais aussi et surtout surélevée d’une bonne trentaine de centimètres au-dessus du quai, au lieu d’être posée dessus. Je rage un peu intérieurement en sachant déjà que je vais galérer dans quelques secondes pour hisser mon vélo de cinquante-quatre kilos sur cette passerelle mal ajustée. Mais cela fait partie de mes petites tracasseries quotidiennes, généralement sans conséquences.
Arrivé devant elle, je soulève l’avant du vélo puis je fais un effort supplémentaire pour faire suivre l’arrière, beaucoup plus lourd et là, d’un seul coup, crac ! Je ressens en une fraction de seconde une forte douleur au genou gauche. Pire, je sens tout de suite que dans ma jambe, quelque chose n’est plus à sa place. J’ai l’impression qu’un os est complètement sorti de son emplacement !
Cette sensation étant aussi douloureuse que désagréable, c’est la peur au ventre que je jette un œil à mon genou. Résultat, il est difforme ! Il a une énorme bosse à gauche et un grand trou inhabituel au milieu : la rotule n’est plus à sa place, elle s’est déboîtée vers l’extérieur de la jambe. La douleur est forte, je ne peux plus ni plier ni tendre la guibole, et il m’est impossible de faire un pas. La passerelle d’accès au navire étant très étroite, mon vélo, avec ses sacoches, en occupe toute la largeur et personne ne peut passer à côté de moi. Ça tombe mal, il y a encore une bonne cinquantaine de passagers derrière moi sur le quai, que j’empêche de monter à bord.

Comme je souffre à voix haute, les deux membres d’équipage postés en haut de la passerelle pour accueillir les voyageurs descendent jusqu’à moi. Voulant m’aider, ils me demandent de lâcher le vélo pour le monter eux-mêmes à bord mais ils ne s’attendent pas à ce qu’il soit si lourd. Du coup, ils le font tomber dans les cordages qui bordent la passerelle, et dans lesquels le guidon s’empêtre. Quand ça veut pas…
Dans mon esprit, je me dis qu’il y a bien un toubib, une infirmière ou n’importe quelle personne avec un semblant de formation médicale, qui va venir m’aider et remettre ma rotule douloureuse à sa place, mais non. Alors que la douleur est toujours forte, personne ne se manifeste.
Bloquant toujours les passagers, et la douleur ne diminuant pas d’un iota, je décide d’essayer de la manipuler moi-même. Je la prends donc à deux mains et je la pousse vers sa place vide mais rien ne bouge. A la deuxième tentative, je force un peu plus et là, elle coulisse miraculeusement. Mes ligaments internes, qu’elle avait distendus comme deux élastiques au moment de la luxation, contribuent à la ramener automatiquement à son emplacement normal.
J’ai toujours très mal mais je suis surtout secoué psychologiquement après la vision de ma jambe si déformée. En revanche, au niveau sensations, j’avoue que ça va mieux car je vois bien que tout est désormais à sa place. Et du coup, je peux à nouveau marcher. Comme un canard boiteux, peut-être, mais au moins j’avance, libérant enfin l’accès à bord pour tous ceux qui poireautaient derrière moi.
Je finis de pousser mon vélo jusqu’en haut. Là, une jeune femme d’équipage me montre où le parquer pendant la traversée tout en me demandant comment ça va. Comme je n’ai qu’une seule envie, à savoir filer m’asseoir, je lui réponds que tout va bien alors qu’en fait, tout va mal ! Mais chose incroyable, une quinzaine de minutes plus tard, pendant que le bateau navigue quelque part entre la Grèce et la Turquie, une grande partie de la douleur a disparu. C’est fou qu’elle ait pu monter si haut en une fraction de seconde, puis dégringoler à ce point le quart d’heure suivant. Tant mieux pour moi.

Peu après, le bateau accoste à Bodrum, station balnéaire ultra fréquentée où le tourisme de masse est roi. C’est exactement ce que je n’aime pas mais à cet instant là, je m’en fous complètement : la seule chose qui compte, c’est mon genou. Notamment, je m’interroge sur l’étendue des dégâts causés par cette luxation. Je suis un peu inquiet car je n’ai pas l’impression d’être en état de faire du vélo. Je commence carrément à me demander si mon périple ne va pas se terminer dans cette ville, l’ancienne Halicarnasse. Alors bien sûr, ce serait un lieu d’arrivée prestigieux pour mon voyage, mais j’aimerais bien pouvoir continuer un peu quand même.

Initialement, j’avais prévu de rouler un peu pour sortir de la ville avant la tombée de la nuit, puis bivouaquer quelque part dans la nature. Mais là, je sens bien que je dois reposer ce genou récalcitrant. Je décide donc de me poser pour la nuit dans une petite pension bon marché, à l’écart du centre-ville animé que je trouve surfait. Je passe la soirée à noyer ma déception dans la gastronomie locale, en m’empiffrant de kebabs certes gras, mais tellement réconfortants. Demain, en fonction de mes sensations, j’aviserai…
Après avoir passé une partie de la nuit à cogiter, et l’autre partie à essayer de digérer mon repas local, j’ai la bonne surprise, au petit matin, de sentir que la douleur a presque disparu. Elle se réveille dès que je tourne la jambe sur le côté mais si je la garde bien droite, je n’ai plus vraiment mal. C’est une bonne surprise, je vais pouvoir continuer mon voyage.
Je suis globalement rassuré même si, au fond de moi, je sens quand même que mon genou est fragilisé. Je suis donc un peu sceptique mais je reprends la route : je verrai bien en pédalant si ça passe ou si ça casse…

A la sortie de la ville, je me retrouve nez-à-nez avec deux sangliers. A mon approche, ils détalent à travers un petit terrain, pentu et recouvert de végétation, au beau milieu des maisons. Dans ce pays où quatre-vingt-dix-huit pour cent de la population est musulmane, je ne m’attendais pas à croiser ce couple de mammifères dotés d’un groin. Renseignements pris, il s’avère qu’ils pullulent dans la nature turque, tout autant d’ailleurs que dans une bonne partie de l’Europe et de l’Asie.
Les premiers kilomètres montent pas mal et je suis heureux de constater que mon genou tient plutôt le coup : je n’ai pas vraiment mal, sauf quand je tords un peu la jambe. Et bien j’ai qu’à ne pas la tordre !
L’itinéraire côtier offre de jolies vues plongeantes sur la mer. Je comprends mieux pourquoi il y a tant de touristes dans les parages.

J’arrive assez rapidement sur une quatre-voies. En Turquie, les vélos y sont autorisés, de même que sur les autoroutes. Moi qui suis si attaché aux conditions de sécurité à vélo (par exemple, je fais partie des zéro pour cent de cyclistes environ qui ne grillent pas les feux !), je suis surpris de prendre tant de plaisir à pédaler sur ces routes à grande vitesse. Les voitures foncent, un certain nombre d’entre elles pulvérisant allègrement la limitation à cent dix. Les bus et les poids lourds ne sont pas en reste car ils me doublent également en roulant vite. Leur moteur me hurle dans les oreilles et leur pot d’échappement me crache dans les poumons. Mais malgré tout, comme la bande d’arrêt d’urgence sur laquelle je roule est plutôt large et que je surveille dans mon rétro tous les véhicules en approche, j’ai plutôt tendance à m’éclater ici.
Quand un poids lourd me double, voire plusieurs à la suite, ils m’emportent dans leur sillage grâce à l’appel d’air qu’ils créent derrière eux. Cela me fait accélérer considérablement, a fortiori dans les descentes, et je me retrouve à rouler à des vitesses bien supérieures à celles que j’atteindrais à la seule force des mollets. Cette quatre-voies a décidément un petit côté grisant.

Par contre, il y a quelques portions sur lesquelles la largeur de la bande est très réduite voire inexistante et dans ces endroits, je me retrouve à rouler avec voitures et camions sur la file de droite. Ça, ce n’est plus du tout une partie de plaisir. Cela me vaut un ou deux coups de klaxon mais globalement, la cohabitation se passe bien car quasiment aucun véhicule ne me frôle.
Mais je prends vite conscience que sur cette quatre-voies, il n’y a aucun paysage à voir, aucun village à traverser ni aucune rencontre à faire. Alors je décide d’en sortir pour aller voir de plus près à quoi ressemble la Turquie profonde.

Dans cette région paisible de la Turquie, la petite route de montagne qui défile sous mes pneus est bordée de fleurs. Les voitures sont rares et le silence règne, c’est tout le contraire de la quatre-voies d’où je viens.
Après quelques montées, j’arrive dans la petite ville de Milas, que je traverse assez rapidement. Elle est posée dans une vallée encaissée, aux pieds de montagnes dont les flancs sont défigurés par les carrières de marbre. Ce dernier a servi il y a bien longtemps à la construction des nombreux monuments antiques de la région.
A la sortie de la ville gît paisiblement un joli lac bleu. Je décide de faire un petit détour pour aller le voir de plus près. Sur ses berges, quelques habitants du coin sont venus poser leur table de camping pour pique-niquer en famille.

Je poserais bien ma tente par là, face à ce joli paysage lacustre mais sans que ce soit la grande foule, il y a quand même des gens un peu partout. Je quitte donc le lac pour planter ma tente quelques kilomètres plus loin.
Vient l’heure de faire le bilan de la journée. J’ai roulé modérément, soixante-et-un kilomètres précisément mais avec quand même huit cents mètres de dénivelé positif, ce qui n’est pas rien avec un vélo toujours aussi lourd, mais avec en prime un genou en vrac, désormais. Mais ce genou justement, il ne m’a pas trop fait souffrir, finalement. Par contre, il a pas mal gonflé et je n’aime pas trop ça.
Après une nuit passée dans le silence des montagnes, j’attaque la journée suivante avec de grosses montées. Bien que pas encore réveillé, mon genou tient toujours le choc.
Au fil de la journée, la chaleur devient de plus en plus intense. A l’entrée d’un village, je m’arrête pour discuter avec un habitant devant son hangar. Il s’appelle Ashkan, il est menuisier et il me fait visiter son atelier.

Je ne sais pas si j’ai la tête du type qui souffre à pédaler dans les montagnes en plein cagnard mais quand je pars, Ashkan envoie son fils Inan m’offrir une grande bouteille d’eau fraîche : un moment d’allégresse pure pour un cyclotouriste en surchauffe. J’avais déjà entendu parler de l’hospitalité turque mais à ce moment précis, elle devient réalité.

Je poursuis ma route mais quand j’arrive dans la ville de Yatagan, mon genou est proche de l’obésité. Pourtant, je n’ai roulé que trente-huit kilomètres aujourd’hui, mais sous un soleil qui m’a fait fondre et surtout, avec près de neuf cents mètres de dénivelé positif. J’ai notamment dû forcer pas mal pour grimper plusieurs pentes entre 10 et 15%. Cet effort de pédalage soutenu voire intense, à l’évidence, mon genou ne l’a pas adoré : il est devenu énorme.
Je décide de m’arrêter dans cette ville inconnue pour reposer mon genou pendant quelques jours.
Je vais également le glacer (avec des petits pois surgelés, n’ayant rien d’autre) et acheter une genouillère dans une pharmacie.

Soixante-douze heures plus tard, mon genou n’a pas dégonflé d’un millimètre. La douleur est faible mais elle est toujours là, notamment sur certains mouvements de la jambe. Entretemps, j’ai appris qu’avec ce type de blessures, il y avait une récidive pour plus d’une personne sur deux. C’est énorme. Or, j’ai encore des montagnes à grimper et dès ma prochaine étape, mon GPS vélo m’annonce qu’une côte à 24% m’attend ! C’est monstrueux. Je ne pourrai sans doute pas la monter, chargé comme un âne, il faudra donc que je pousse le vélo. Mais c’est justement en le poussant, sur une passerelle pourtant beaucoup moins pentue, que ma rotule s’est fait la malle : cela ressemble à des conditions idéales de récidive.
Et puis globalement, je me rends bien compte que je ne peux pas forcer normalement en pédalant. Alors avec toutes ces montagnes qui m’attendent, il va bien falloir que je me rende à l’évidence : la suite de mon périple est compromise.

Je passe des heures à réfléchir à ce que je dois faire ou pas, à ce qui est prudent ou imprudent, et à la récidive qui me pend au nez si je m’engage dans les montagnes de la région. Mon genou est toujours très enflé, je le sens vraiment fragilisé, la suite du parcours est très sportive, trop sans doute, et la luxation de ma rotule a été un moment extrêmement désagréable que je n’ai absolument pas envie de revivre.
Après trois jours de repos passés tout seul dans une petite chambre d’hôtel miteuse à Yatagan, à réfléchir dans tous les sens à la suite que je dois donner à mon périple, je finis par prendre ma décision : je vais faire demi-tour et rentrer à la maison. Le coup est rude et quelques gouttes s’échappent de mes yeux, les nerfs me lâchant brutalement. C’était le voyage d’une vie, je regrette tellement qu’il se termine ainsi.
Mais très vite, les belles images des endroits que j’ai traversés depuis le départ me reviennent à l’esprit. La douceur de vivre en Italie, les beauté de la côte et des forêts croates, les superbes montagnes albanaises, le volcan impressionnant en Grèce… Je repense aussi à tous les gens amicaux et si bienveillants que j’ai rencontrés depuis le premier jour. Je n’avais jamais vraiment repensé à tout ça en pédalant quotidiennement car finalement, ce qui m’intéressait chaque fois que je roulais, c’était ce qui m’attendait le jour même ou le lendemain, et non pas ce que j’avais déjà vécu.
Toutes ces images me réconfortent et me font prendre conscience que, même si aujourd’hui, tout se termine en eau de boudin, j’ai quand même eu la chance de vivre une aventure exceptionnelle. J’ai atteint mon objectif initial, Athènes, et je l’ai même dépassé puisque je suis arrivé jusqu’ici, en Turquie. Simplement, je ne vais finalement pas pouvoir pousser jusqu’en Cappadoce, ni rentrer chez moi à vélo.
Pour le retour justement, le plus simple consisterait à prendre l’avion. Mais j’ai traversé toute l’Europe pendant plus de deux mois pour arriver jusqu’ici en Asie, en utilisant uniquement mon vélo. C’est-à-dire un moyen de transport respectueux de l’environnement. Je ne peux quand même pas décemment polluer un tel voyage en prenant maintenant un vol pour rentrer à la maison.
Je rentrerai donc en bateau, en voiture de location et, quand il n’y aura aucune autre possibilité, j’avancerai à vélo. Alors bien sûr, la voiture polluera un peu mais ce ne sera que sur de courtes distances et il n’y aura de toute façon aucune commune mesure avec l’avion. Ce retour prendra du coup beaucoup plus longtemps, environ deux semaines au lieu de deux ou trois heures par les airs, et il me coûtera au total beaucoup plus cher qu’un vol en aller simple. Mais au moins, mon bilan carbone restera honorable et je serai fier de mon voyage jusqu’au bout. Et puis, ces quinze jours de retour me serviront de transition vers le retour à la vie normale…

Pour commencer, je n’ai pas vraiment le choix : je vais devoir retourner à Bodrum à vélo.

Je prends donc le même chemin qu’à l’aller et je repasse devant les mêmes paysages : des forêts verdoyantes, la mer d’un bleu intense…

Après les quelques dizaines de nuits que j’ai eu la chance de passer sous la tente au cours des dernières semaines, c’est maintenant l’heure de mon dernier bivouac.

Avec un dénivelé globalement descendant malgré quelques pentes raides, ma patte folle tiendra le coup jusqu’à Bodrum.

Le chemin du retour :
- Traversée Bodrum (Turquie) – Île de Kos ( Grèce)

- Traversée Kos – Athènes

- Traversée Patras (Grèce) – Ancône ( Italie), après la jonction Athènes – Patras en voiture de location

- Traversée Gênes (Italie) – Barcelone (Espagne), après la jonction Ancône – Gênes en voiture de location

- Retour à Bordeaux en voiture

Infos pratiques
Les automobilistes turcs et les cyclistes
Comme dans tous les pays précédents que j’ai traversés, je n’ai pas rencontré le moindre problème de sécurité avec les automobilistes turcs. Je n’ai jamais vraiment croisé de chauffards. Il y a bien eu quelques bolides qui fonçaient sur les quatre-voies limitées à cent dix kilomètres heure, mais ils passaient toujours loin de moi et ne me mettaient donc jamais en danger. Sur les petites routes de campagne et de montagne ainsi que dans les villes et villages, les voitures faisaient là aussi toujours très attention à moi. D’après ce que j’en ai vu, les routes turques m’ont donc paru très sûres pour les cyclistes.
Les itinéraires Eurovélo
Les itinéraires Eurovélo ont fait leurs preuves depuis longtemps. Au nombre de dix-sept à ce jour, ils sillonnent l’Europe du Cap Nord à Malte, et de l’Irlande occidentale aux confins de l’Orient.
L’esprit est de constituer un réseau cohérent de grands itinéraires cyclables européens, en connectant les capitales et les grandes villes du continent. Le patrimoine naturel et culturel est mis en valeur tout en favorisant le tourisme durable.
L’un des principes de base d’Eurovélo, c’est de toujours prendre en compte la sécurité des usagers. Ainsi, les routes doivent être balisées et continues. Elles doivent également éviter les routes à fort trafic. Elles combinent donc pistes cyclables et routes secondaires, voire chemins balisés.
La Turquie est très peu concernée par le réseau Eurovélo. Elle ne compte en effet que deux petites portions d’itinéraires sur son territoire : l’une est située dans la partie européenne du pays (au nord-ouest d’Istanbul), et l’autre se trouve autour d’Izmir. Lien vers le réseau Eurovélo en Turquie
Mais si j’évoque quand même ce vaste réseau cyclable ici, c’est parce que les nombreux itinéraires qu’il comporte à travers le continent peuvent s’avérer utiles pour pédaler jusqu’en Turquie, quel que soit le pays européen d’où l’on vient.
Se rendre à Bodrum en bateau, depuis la Grèce
Il est facile de se rendre à Bodrum en bateau depuis la petite île grecque voisine de Kos puisque plusieurs compagnies assurent la traversée. On trouve donc normalement des ferries tous les jours.
Réserver un ferry Kos – Bodrum avec :

Prix : il varie selon la saison et la compagnie mais il tourne autour de 30 euros pour un piéton adulte. Le transport du vélo est gratuit (demander confirmation à l’achat du billet).
Durée : environ 30 minutes.
Attention : si en basse saison on peut en général acheter son billet au dernier moment, en haute saison il est préférable de réserver à l’avance.
Douane : cette traversée inclut un passage de frontière (Grèce – Turquie), ce qui signifie qu’il faut prévoir le temps de passage de la douane. Mais surtout, les voyageurs à vélo s’exposent à la confiscation des couteaux, cartouches de gaz etc. D’après ma propre expérience, les douaniers ne sont pas très regardants : à l’aller, ils m’ont laissé passer sans me contrôler et au retour, ils m’ont contrôlé mais sans rien confisquer. En revanche, lors d’une autre traversée (en Italie), on m’a confisqué toutes mes cartouches de gaz, donc c’est une situation rageante qui peut toujours se produire quand on passe une douane…
Si vous avez eu la chance de séjourner à Nisyros (lire l’article : Nisyros, la plus belle île de Grèce ?…), alors il vous faut faire au préalable la traversée entre Nisyros et Kos avant de rejoindre Bodrum :
Réserver un ferry Nisyros – Kos avec :

Prix : très variable, de moins de 10 euros à près de 20 euros pour un piéton selon la saison, la compagnie, le type de navire etc. Gratuité pour le vélo.
Durée : de 45 mn à 1h45, selon le type de navire.
Fréquence : en basse saison, il n’y a que deux traversées par semaine (à vérifier, cette fréquence pouvant changer).
Attention : en haute saison, il est plus prudent de réserver son billet à l’avance.
Les étapes précédentes :








